« Le nombre de personnes souffrant de la faim a fortement augmenté l’année dernière pour atteindre les 108 millions », a déclaré Mgr Auza.
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation des Nations Unies, est intervenu lors du débat de la Deuxième Commission sur le point 25 de l’ordre du jour, consacré au développement agricole, à la sécurité alimentaire et à la nutrition, le 16 octobre 2017, à New York.
C’était la Journée mondiale de l’alimentation (#WFD2017, #ZeroHunger): le pape François lui-même s’est rendu au siège romain de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)..
Voici notre traduction de la synthèse en anglais proposée par la Mission permanente du Saint-Siège auprès des Nations Unies.
Eradiquer la faim
« Dans son communiqué, Mgr Auza a déclaré que les dernières nouvelles, révélant que le nombre de personnes souffrant de la faim a fortement augmenté l’année dernière pour atteindre les 108 millions et que le monde n’est pas sur la bonne voie pour éradiquer la faim et la nutrition d’ici 2030 dans l’objectif 2 du développement durable, sont très décevantes.
Ce qu’il faut, a-t-il dit, citant le pape François, c’est une solidarité pratique pour garantir le droit de chaque personne à être libérée de la pauvreté et de la faim. La faim et la malnutrition découlent non seulement des problèmes locaux, naturels et structurels, mais aussi de l’indifférence et de l’égoïsme généralisés. Par conséquent, il faut non seulement que l’expertise technologique accroisse la productivité agricole et améliore la sécurité alimentaire, mais il faut aussi une expertise humaine accrue en matière de solidarité et de compassion. »
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
Journée mondiale pour l'alimentation 2017, FAO © L'Osservatore Romano
ONU: 108 millions de personnes souffrent de la faim, déplore Mgr Auza
Le développement agricole et la sécurité alimentaire