Les peuples autochtones « devraient être traités comme des partenaires dignes dont le consentement libre, préalable et éclairé devrait être sollicité pour toutes les questions qui les concernent », a déclaré Mgr Bernardito Auza.
Le 12 octobre 2017, la Mission permanente d’observation du Saint-Siège auprès de l’Organisation des Nations Unies a donné une intervention lors du débat de la Troisième Commission sur le point 69 de l’ordre du jour consacré aux « droits des peuples autochtones ».
Voici une synthèse de l’intervention de Mgr Auza.
L’intégralité du texte se trouve ici.
HG
Dans sa déclaration, le Saint-Siège a affirmé que le récent dixième anniversaire de l’adoption de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones modèle le type de solidarité qui devrait caractériser la participation des peuples autochtones aux travaux de l’ONU et des États et de la société en général : ils devraient être traités comme des partenaires dignes dont le consentement libre, préalable et éclairé devrait être sollicité pour toutes les questions qui les concernent.
En ce qui concerne leurs terres et leurs ressources, ils doivent avoir les conditions politiques, économiques et sociales nécessaires pour être des agents de leur développement et de leur destinée. Leur droit au développement culturel et social doit être harmonisé avec le développement économique des États dans lesquels ils se trouvent. Leur témoignage fidèle d’une relation saine avec la nature est un service à toute l’humanité. À l’ONU, cependant, le Saint-Siège a souligné la nécessité d’une définition convenue des « peuples autochtones » qui s’applique à différents contextes.
