Le Saint-Siège appelle de ses voeux plus de coopération et de solidarité au niveau mondial contre le terrorisme.
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, est intervenu lors du débat de la sixième Commission sur le point 109 de l’ordre du jour consacré aux « Mesures visant à éliminer le terrorisme international », le mercredi 4 octobre 2017.
L’intervention intégrale en anglais se trouve ici.
Mgr Auza a déclaré que la lutte contre le terrorisme exigeait une « coopération et une solidarité mondiales », indique la Mission du Saint-Siège à l’oNU à New York
Il a analysé la réponse nécessaire au terrorisme sur la base des quatre piliers qui fondent les Nations Unies : « la paix et la sécurité, les droits de l’homme, l’État de droit et le développement intégral ».
Le terrorisme s’attaque aux quatre piliers, a fait observer Mgr Auza qui a salué la formation d’un groupe de travail chargé de rédiger une « convention globale sur le terrorisme international ». Pour lui, « la cohésion internationale » est nécessaire pour nier « l’accès des terroristes aux technologies cybernétiques, au financement et à un refuge sûr ».
Aucune raison idéologique, politique, philosophique, raciale, ethnique ou religieuse ne peut justifier le terrorisme, a déclaré Mgr Auza.
Pour le représentant du Saint-Siège, la lutte, cependant, « exige des moyens appropriés » comme le respect des droits fondamentaux de l’homme, la Charte des Nations Unies et le droit international. Sinon, a-t-il averti « nous risquons de saper les valeurs que nous cherchons à défendre ».
Il a ajouté que, pour contrer « les récits et les idéologies utilisés par les terroristes pour recruter et radicaliser les autres », il fallait se concentrer sur « le développement intégral », indique la même source.
