Mme Catherine McKenna© L'Osservatore Romano

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Canada: la ministre de l’Environnement rencontre le pape

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Travailler ensemble pour la planète

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« Nous avons une seule planète et il est nécessaire que nous travaillions ensemble », a déclaré  la ministre canadienne de l’Environnement et du Changement climatique Catherine McKenna à l’antenne de Radio Vatican.
La ministre a rencontré le pape François au terme de l’audience générale de ce mercredi 14 juin 2017, place Saint-Pierre. Le pape lui a dédicacé une copie de la Lettre encyclique Laudato si’.
« Émouvante rencontre avec pape François, a-t-elle écrit sur sa page Facebook ce mercredi.  Son leadership sur le climat m’inspire. Nous allons travailler ensemble pour sauver notre planète. »
Durant ses quelques jours passés au Vatican, elle a aussi pu rencontrer Mgr Silvano Tomasi, ancien observateur du Saint-Siège aux Nations-Unies,  et le père Michael Czerny, sous-secrétaire de la section pour les migrants et les réfugiés du dicastère pour le Service du développement humain intégral.
La défense de l’environnement, la lutte contre le changement climatique et l’accueil des migrants, tels sont les principaux thèmes abordés par la ministre McKenna à Caritas Internationalis.
«C’est pour moi une expérience incroyable, de voir la conduite du pape et du Vatican sur ces thèmes importants pour les Canadiens comme l’environnement et le changement climatique, mais aussi sur des sujets liés aux migrants et aux réfugiés, et aux objectifs du développement durable », a déclaré la minsitre.
Elle a confié que « la conduite du pape est extraordinaire en ce qui concerne la protection de l’environnement et le changement climatique ».
« Je suis convaincue du fait que chaque geste accompli, aussi par un seul individu, a un impact sur la planète, a poursuivi la ministre. Et nous devons réfléchir profondément à cela. Un autre engagement doit être celui du soutien aux pauvres : les pauvres qui vivent dans des pays moins développés subissent déjà les effets du changement climatique. »
« Les personnes les moins capables de se protéger », a encore expliqué Catherine McKenna, « sont les plus durement frappées par l’impact des inondations, des incendies de forêts, de la sécheresse et aussi de la fonte de l’Arctique. »
En ce qui concerne le Canada, a-t-elle ajouté, « ce sont souvent des personnes qui vivent dans la pauvreté. Nous avons vu au Canada l’impact du changement climatique sur nos populations indigènes, surtout au Nord ».
La ministre canadienne a aussi évoqué le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, annoncé par le président Donald Trump à Bologne : cette « position de l’administration américaine … a été extraordinairement inopportune », « tous les autres sont engagés ».
« Je me suis sentie encouragée, a-t-elle conclu,  quand j’ai vu non seulement les autres pays membres du G7 engagés dans l’action pour contrer le changement climatique, mais aussi qu’il y a des États des États-Unis, des villes et des entreprises et de personnes du monde qui affirment que c’est notre unique occasion. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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