P. Paolo dall'Oglio SJ © pisai.it

P. Paolo dall'Oglio SJ © pisai.it

Le merci du p. Lombardi au p. Paolo dall’Oglio

Print Friendly, PDF & Email

«Merci pour les ponts que tu as construits»

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

« Merci, Paolo, pour les routes que tu as ouvertes, pour les ponts que tu as construits, pour l’espérance que tu as fait germer et continues à alimenter » : c’est ce qu’a écrit le père Federico Lombardi SJ dans la préface du livre « La prophétie qu’on a fait taire »  (« La profezia messa a tacere ») du père Paolo Dall’Oglio, prêtre jésuite italien enlevé en Syrie en juillet 2013, indique Vatican Insider en italien, jeudi 1er juin 2017.
Le volume en italien composé par Riccardo Cristiano, journaliste de Radio Rai et président de l’Association des journalistes amis du père Dall’Oglio, vient de paraître aux éditions San Paolo.
Le dialogue est « mon engagement « politique »,  car il conduit à la paix et la justice » : le P. Lombardi cite ces paroles du père Dall’Oglio, « un dialogue des signes et des faits concrets. »
Le père Dall’Oglio, « nous invite à rouvrir les vieilles pages du livre de la Genèse et à relire l’histoire d’Abraham, poursuit l’ancien porte-parole du Vatican, à entendre le cri de soif d’Ismaël, les pleurs de sa mère Agar – la divorcée, la mère des musulmans – et de voir la source d’eau que Dieu lui avait indiquée dans le désert. »
« En donnant le titre « La soif d’Ismaël » à son chapitre sur le dialogue islamo-chrétien, et en remémorant le cri de Jésus sur la croix: « J’ai soif! », poursuit le père Lombardi, Paolo nous invite à « reconnaître la valeur christologique et ecclésiologique du cri des exclus: un cri parfois décomposé, voire terrifiant, mais un cri dont l’Église ne peut manquer de reconnaître la pertinence de l’histoire du salut. »
Le père Lombardi  évoque le sort du monastère Deir Mar Musa, en Syrie, dont le père Paolo a été le refondateur dans les années 1980. Rappelant l’invitation du pape François à construire « des ponts, pas des murs », le p. Lombardi dit que ce monastère, « né du cœur de Paolo, est un pont » : « Sa petite et fragile communauté continue son existence du témoignage avec la force de l’espoir et de la foi. »
Père Paolo Dall’Oglio est « un homme dévoué et courageux », écrit le père Lombardi : « Les fils de son peuple lui sont reconnaissants » et  « le père Paolo est le symbole de notre espérance pour la paix, une force d’inspiration à laquelle on tourne dans les heures difficiles. »
Né le 17 novembre 1954 à Rome, le père Paolo Dall’Oglio a été missionnaire en Syrie et il s’est engagé dans le dialogue avec la communauté musulmane.

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel