Le sanctuaire de Fatima offrira au pape François une sculpture en albâtre représentant la Vierge Marie les bras ouverts étendant son manteau sur les trois pastoureaux de Fatima, à genoux, Lucia à sa droite et Jacinta et Francisco à sa gauche.
L’artiste est la sculptrice portugaise Lígia Rodrigues. Elle a inscrit à la base de l’oeuvre: “Au Pape François + Centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima + 13 mai 2017 », indique le sanctuaire de Fatima.
La pierre qui laisse passer la lumière est tout un message. L’artiste s’est inspirée de la description de la lumière faite par sœur Lucia dans ses mémoires. Elle explique : « Il fallait une matière comme l’albâtre qui laisse passer la lumière, en suggérant l’immanence, la transparence de Marie. »
Dans sa main droite, la Vierge présente son Cœur immaculé et le chapelet dans sa main gauche. Jacinta et Francisco joignent les mains en signe de prière, signe de leur réponse à l’appel de la Vierge. Et Lucia semble dialoguer avec la Vierge Marie.
Le nom de l’œuvre est « Promesse », parce qu’elle fait mémoire de quatre promesses.
Tout d’abord, elle se réfère à « la promesse de la Vierge Marie que l’Amour vaincra » le mal : son Cœur immaculé, c’est-à-dire la miséricorde, la tendresse, l’amour, la plénitude de la lumière.
C’est une « promesse de vie » : les pastoureaux promettent d’offrir des sacrifices pour les pécheurs, « d’aimer pour ceux qui n’aiment pas ».
C’est une « promesse de prière » : ils ont promis de prier le chapelet chaque jour.
C’est aussi la promesse du « peuple » : de toutes les personnes qui viennent à Fatima qui ne se désespèrent pas parce qu’elles font confiance à Marie, la Mère qui vient à leur secours, son Cœur immaculé est leur « refuge », explique l’artiste qui dit avoir voulu représenter le fait que personne de ce peuple « n’est exclu ».
Lígia Rodrigues, est âgée de 55 ans. Elle a étudié les Beaux Arts à Lisbonne, et elle a enseigné à l’université de l’Algarve, dans le sud du Portugal. Elle s’est complètement dédiée à l’art sacré depuis 2005.
