«À la fin, le terrorisme disparaîtra de lui-même», diagnostique Mgr Gallagher. L’archevêque anglais voit dans « la coopération » et « le dialogue » des instruments « efficaces » promus par le pape pour répondre à la « terreur ».
Dans La Vanguardia (Espagne), le secrétaire du Vatican pour les Relations avec les États, Mgr Richard Gallagher, évoque le terrorisme, le dialogue avec les autres religions, le 60ème anniversaire des Traités de Rome et la situation des chrétiens au Moyen-Orient. La plateforme d’information en ligne Il Sismografo en propose une synthèse en italien.
Pour Mgr Gallagher, « l’éducation » des jeunes et la formation de leur perception du monde sont les « meilleures armes » contre une « pseudo-culture de la haine et de la violence ». Il invite à « ne pas se laisser intimider » et à savoir « retourner à la vie normale », comme un signe que « le terrorisme, à la fin, est condamné et disparaîtra de lui-même ».
Il estime que la direction donnée par le pape, c’est la « meilleure » : condamnation de « l’instrumentalisation de la religion pour justifier la violence », et recherche continuelle, incessante de la « rencontre avec l’autre », avec celui qui est « différent » de mais qui reste un « frère ».
Dans ce cadre, il estime que la visite du pape au Caire les 28-29 avril 2017, s’inscrit dans le cadre d’un effort commun pour la « recherche de la vérité sur l’homme et sur Dieu » et du besoin de « travailler ensemble.
Il souligne que la préoccupation du Saint-Siège est tournée vers le Moyen-Orient. En effet, la guerre en Syrie et dans d’autres pays « bibliques » constitue une « très grande douleur » : pour « l’humanité qui en paie les pires conséquences », et pour le « découragement » devant le spectacle de ces lieux, « fondamentaux parce que sacrés » pour l’histoire du christianisme, en feu.
En ce qui concerne l’Europe qui vient de fêter les 60 ans des Traités de Rome, Mgr Gallagher rappelle que le Saint-Siège est « depuis toujours » en faveur du projet d’une Europe unie, indispensable pour « éradiquer les horreurs subies au cours du siècle dernier », surtout celles qui sont liées à la seconde Guerre mondiale : l’Église et le pape restent « engagés en faveur de l’Europe », avec cette certitude de la nécessité d’une « étroite collaboration » entre les gouvernements et les citoyens européens, de façon à « travailler ensemble pour le bien de tous ».
Traduction de Constance Roques
WIKIMEDIA COMMONS - Bundesministerium für Europa
«À la fin, le terrorisme disparaîtra de lui-même», estime Mgr Gallagher
Le «ministre des affaires étrangères» du pape s’exprime dans La Vanguardia