« Les tremblements de terre n’ont pas le dernier mot », déclare le cardinal Parolin auprès des populations de Carpi (Emilie-Romagne), frappées en 2012 par un séisme d’une magnitude de 5.8 qui a fait 20 victimes. Il a aussi endommagé les fermes, les châteaux, les entreprises et les églises.
La réouverture de la cathédrale de Carpi (Italie, Emilie-Romagne), endommagée par le tremblement de terre de 2012 et aujourd’hui restaurée, a été présidée par le cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin, samedi, 25 mars 2017, une semaine avant la visite du pape François.
Le cardinal Parolin a concélébré la messe dans la cathédrale, avec le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la Conférence des évêques italiens.
« Un tremblement de terre peut frapper et blesser, mais il ne peut pas vaincre et annihiler. Il peut endommager et faire trembler le sol, mais il ne peut pas briser et disperser une communauté qui est engagée à renaître », a déclaré le cardinal Parolin dans l’homélie rapportée par Radio Vatican en italien.
« Comme d’autres drames dans la société, avec leur deuils et leur dévastation, a poursuivi le cardinal Parolin, les tremblements de terre n’ont pas le dernier mot. Avec l’aide du Seigneur, ainsi que la persévérance dans le travail dur et le courage, la vie renaît, les blessures guérissent et les gens recommencent à cheminer ensemble, à espérer, à dessiner et à construire ».
« La réouverture d’un temple de pierre sera d’autant plus importante si nous ouvrons notre cœur et notre esprit au Christ et à son message de paix, de salut, de joie et de vraie libération », a conclu le Secrétaire d’Etat.
La ville qui compte environ 70.000 habitants. Selon le programme publié par le Vaticna à la mi mars, dimanche prochain, 2 avril, le pape François célèbrera la messe, priera l’angélus, donnera sa bénédiction à trois nouveaux bâtiments diocésains et il s’adressera aux prêtres et aux personnes consacrées. A Mirandola, dans l’après-midi, à quelque 25 km de là, il rencontrera des rescapés et se recueillera devant un monument aux victimes.
Avec Constance Roques
Carpi, cathédrale - Wikimedia Commons
Italie: les tremblements de terre n'ont pas le dernier mot, déclare le card. Parolin
Dimanche prochain, visite du pape François