Visite dans la paroisse dans la paroisse Santa Maddalena di Canossa, capture CTV

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Au lieu de "parler des péchés des autres", regarder Jésus qui "a pris sur lui ce péché", conseille le pape

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Messe dans la paroisse romaine Santa Maddalena di Canossa

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Au lieu de « parler des péchés des autres », le pape François a conseillé de regarder Jésus qui « a pris sur lui ce péché dans la Passion ». En célébrant la messe du dimanche 12 mars 2017 dans la paroisse romaine de Santa Maddalena di Canossa, il a invité à « beaucoup regarder la croix ».
Durant son après-midi dans la paroisse de la banlieue nord de Rome, le pape a rencontré les enfants et les jeunes du catéchisme, ainsi que les personnes âgées, les personnes malades et les familles des enfants baptisés en 2016. Il a aussi confessé plusieurs paroissiens.
Lors de la messe qui a conclu la visite, le pape a commenté l’Evangile de la Transfiguration (Mt 17, 1-9), du deuxième dimanche de carême. Cet épisode, a-t-il souligné, fait référence à la « beauté » de Jésus, à « Jésus Dieu, à Jésus lumineux, à Jésus plein de joie et de vie ». Ce visage, c’est celui qu’aura Jésus à la résurrection : « lumineux, brillant ».
Mais entre les deux – Transfiguration et Résurrection – il y aura un « autre visage », un visage « laid, défiguré, torturé, méprisé, ensanglanté par la couronne d’épine », a poursuivi l’évêque de Rome : « Tout le corps de Jésus sera comme une chose à jeter ».
Le péché, la gifle à Dieu
En effet, Jésus « s’est fait péché », a insisté le pape en citant saint Paul dans « l’une des paroles les plus fortes du Nouveau testament » (2 Co 5,21). Et le péché est « la chose la plus laide », « l’offense à Dieu », la « gifle à Dieu », c’est « dire à Dieu : je me fiche de toi, je préfère cela ». Et Jésus « s’est abaissé jusque-là ». Ainsi dans la confession, « nous sommes pardonnés parce qu’Il a pris sur lui ce péché dans la Passion, Il s’est fait péché ».
Le pape s’est attristé de « l’habitude de parler des péchés des autres : c’est une mauvaise chose ». « Au lieu de parler des péchés des autres, je ne dis pas de nous faire péché, nous ne pouvons pas, mais de regarder notre péché, et Lui qui s’est fait péché ».
Sur le chemin du carême vers Pâques, il a recommandé la contemplation « de ces deux visages de Jésus ». Le visage « si lumineux, si beau » et « l’autre visage qui s’est fait péché ». « Il a payé pour nous tous », il « s’est fait malédiction de Dieu pour nous. Le Fils bien-aimé dans la Passion est devenu le maudit, parce qu’il a pris sur lui nos péchés ».
« Pensons à ceci, a lancé le pape : Quel amour… quel amour… ». Il a aussi invité à « beaucoup regarder la croix ». Un acte d’amour qui « nous encourage à demander pardon pour nos péchés et à ne pas tant pécher ; (qui) nous encourage surtout à avoir confiance, parce que si Lui s’est fait péché… Il est toujours prêt à pardonner, nous devons seulement lui demander ».
Il s’agissait de la troisième visite du pape François dans une paroisse de son diocèse en 2017 – et de la 14e du pontificat – après deux visites dans la banlieue est de la ville à Santa Maria de Setteville, le 15 janvier, et à Santa Maria Josefa del Cuore di Gesù, le 19 février.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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