Le Saint-Siège a encouragé les médias à « servir d’instrument de réconciliation et de rencontre », soulignant leur « grand rôle » mais aussi leur « grande responsabilité ».
Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège, est intervenu en ces termes à la 1136e réunion du conseil permanent de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le 9 mars 2017.
Réagissant après un rapport sur la liberté des médias (RfoM), il a soutenu « la liberté d’expression, la liberté des médias et la liberté d’information ».
Citant le pape François, il a souligné cependant que « le journaliste a un rôle de grande importance mais aussi un rôle de grande responsabilité. D’une certaine façon, vous [journalistes] écrivez le premier brouillon de l’histoire, établissant l’ordre du jour des informations et introduisant les personnes à l’interprétation des événements ».
Les journalistes, a déclaré Mgr Urbanczyk, ont la mission « importante » de « servir d’instrument de réconciliation et de rencontre ».
Et le représentant du Saint-Siège d’assurer que « l’éthique » du journalisme « n’inhibe pas ni n’affaiblit la profession », mais au contraire « lui permet de mener à bien sa grande responsabilité, son important service pour le bien de tous ».
« Dans la vie tout n’est pas noir ou blanc. Même dans le journalisme, vous devez savoir comment discerner les nuances de gris dans les événements que vous êtes appelés à couvrir », a souligné Mgr Urbanczyk en citant à nouveau le pape. Il a donné pour consigne de « se rapprocher autant que possible de la vérité des faits et ne jamais dire ou écrire rien que l’on sache, en conscience, faux ».
Le pape François, a-t-il rappelé, a souhaité que le journalisme soit « instrument de construction, artisan du bien commun, accélérateur pour des processus de réconciliation ». Il s’agit de « dépasser la tentation de favoriser les affrontements par un langage qui souffle sur les braises de la division ».