Le card. Parolin préside la messe de la fête de sainte Teresa de Calcutta, capture CTV

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L’évangélisation sans joie c’est le soleil sans lumière, fait remarquer le card. Parolin

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Le prêtre « gardien de la joie » de l’Evangile

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« Une proclamation de l’Évangile dépourvue de joie » c’est « tout à fait inconcevable », affirme le cardinal Pietro Parolin : « C’est comme si vous parlez du soleil sans la lumière. »
Le secrétaire d’État a évoqué la figure du prêtre comme le « gardien » de cette joie de l’annonce de l’Évangile au cours d’une rencontre organisée sur le thème « La douce et réconfortante joie d’évangéliser » à la lumière de l’encyclique Evangelii Gaudium, le 2 mars 2017, au séminaire de Florence (Italie), indique L’Osservatore Romano en italien du 4 mars 2017. Le cardinal Giuseppe Betori, archevêque de Florence, était présent à cette rencontre promue par le bureau diocésain de catéchèse.
Proclamer « l’Évangile avec un visage triste » c’est une «contradiction », estime le cardinal Parolin : la joie « constitue une dimension intrinsèque et nécessaire » de l’annonce de l’Évangile.
L’Évangile même, explique le cardinal, c’est l’annonce d’« une joie débordante », la proclamation de l’Évangile c’est donc toujours « une promesse du bonheur ».
Cette joie ne s’efface pas devant les « obstacles » et les « refus», a souligné le cardinal : c’est surtout vrai pour la vie d’un prêtre, « immergé dans la vie des gens » et exposé « aux joies de la vie et à la dévastation de la tristesse ». Les souffrances et les « déceptions » peuvent conduire le prêtre à « la colère » et au « découragement », et « à long terme », même à la tentation de « démissionner et d’abandonner », a-t-il constaté.
Pour aider à traverser  ces moments difficiles, le cardinal Parolin a évoqué un moment du rite de l’ordination du prêtre : la « prostration » lorsque « sont invoqués les saints du ciel » et qui « pourrait être interprétée comme une initiation à toutes les prostrations douloureuses » que le prêtre « rencontre dans le ministère, avec la seule différence qu’au lieu d’entendre le chant de la litanie, le prêtre entendra et partagera souvent les lamentations du peuple ». Et les prêtres, a fait observer le cardinal, même dans des situations personnelles douloureuses, sont « capables d’offrir du réconfort à ceux qui sont malades », parce qu’ils sont les gardiens du « secret de la joie », et qu’« à la lumière de la mort et de la résurrection de Jésus, toutes les douleurs ont déjà été éradiquées ».
Le prêtre est le « gardien de la joie»,  a conclu le cardinal, parce qu’il sait que « tôt ou tard, malgré tout, le désert deviendra un jardin ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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