Un capucin italien, Arsenio de Trigolo (au siècle, Giuseppe Migliavacca, 1849-1909) pourrait être bientôt béatifié: le pape vient d’approuver un décret de la Congrégation pour les causes des saints reconnaissant un miracle attribué à sa prière.
Il est le fondateur des Sœurs de Marie Consolatrice (ISMC). Il disait: « Ce n’est pas difficile pour nous d’aller droit au paradis. Tenons toujours notre volonté tournée vers Dieu, en ne voulant rien faire sinon ce qui est son plaisir et sa gloire, et le paradis est à nous. » Il invitait aussi à se réfugier « dans le Coeur de Jésus, tout entier, sans réserve ».
Né à Trigolo – dans la famille franciscaine, on porte le nom de sa ville natale – le 13 juin 1849, ordonné prêtre en 1874, il est d’abord entré chez les jésuites en 1888, et il fut confesseur, prédicateur et aumônier de collèges et de communautés religieuses.
C’est alors qu’un groupe de jeunes filles réunies en fraternité pour secourir les orphelins font appel à lui et, en 1893 il fonde la communauté des sœurs de Marie Consolatrice, enseignantes vivant dans la simplicité et la charité, par les œuvres de miséricorde. Il la dirigera pendant dix ans.
Avec le soutien d’un prêtre italien, don Giuseppe Casalegno, il ouvre des maisons à Turin, Milan et Bordighera où les soeurs continuent de se consacrer à l’éducation des enfants et des jeunes.
Puis il embrasse le charisme de saint François d’Assise chez les capucins en 1903, voué à la prédication, au sacrement de la réconciliation et à la direction spirituelle des séminaristes et des prêtres. Il s’éteint à Bergame 10 décembre 1909, victime d’une rupture d’anévrisme.
Père Arsenio de Trigolo, archives ISMC
Causes des saints: un capucin italien bientôt bienheureux
Un jésuite qui embrasse le charisme de saint François