Le pape bénit une personne âgée, capture CTV

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La communication du pape: inclusion, pas opposition

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Intervention de Mgr Viganò

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La communication du pape François privilégie l’inclusion et non l’opposition, a souligné Mgr Dario Edoardo Viganò le 20 janvier 2017. Il a mis en relief les principaux aspects de la communication « révolutionnaire » du pape, dans une intervention rapportée par la plate-forme d’information proche du Saint-Siège Il Sismografo et par Radio Vatican.

Intervenant à un congrès de la société Dante Alighieri organisé les 19 et 20 janvier à Rome sur « le christianisme au temps du pape François », le préfet du Secrétariat pour la communication a d’abord souligné les « silences » du pape.

Cette communication non verbale est une caractéristique du pape argentin, a-t-il estimé, comme lors de sa demande de prière au soir de son élection, depuis la loggia de Saint-Pierre, ou encore son silence au camp d’extermination d’Auschwitz en Pologne en juillet 2016.

Deuxième élément : l’inclusion. Pas de « jugement » en effet dans les paroles du pape qui ne se confrontent pas à « un adversaire » mais instaurent seulement une relation « d’inclusion et d’écoute ».

La référence de cette attitude, pour Mgr Viganò, c’est cette phrase du pape François sur le vol de Rio à Rome, le 29 juillet 2013 : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu’elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ? ». Une réponse conforme à la Doctrine sociale de l’Eglise qui promeut l’accueil plus que l’opposition, a-t-il ajouté.

En outre,  le pape n’utilise pas « un langage abstrait », mais « des récits d’histoire », a-t-il fait observer.

Non aux interprétations hérétiques

Mgr Viganò a aussi mis en garde contre les lectures « hérétiques » des paroles du pape : « Aujourd’hui il est important de comprendre ce que le pape entend (…) quand il parle de pauvreté, de paix, de miséricorde ». Par exemple, a-t-il expliqué, le mot « regarder » est « fortement enraciné dans l’expérience des exercices spirituels de saint Ignace. Donc, il y a un monde à découvrir avant de pouvoir comprendre ce que le pape François veut dire ».

Pour prévenir la mésinterprétation, le préfet a précisé que « la sémantique de François doit être saisie dans sa racine la plus spirituelle, les catégories auxquelles il se réfère : pauvreté/humilité, miséricorde, tendresse (qui) ne sont pas des catégories sociales ou des projets politiques, mais la véritable essence (…) d’une conversion ».

 

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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