Sainte Maria Goretti © Wikimedia Commons

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Italie: le pape reçoit une relique de sainte Maria Goretti

Lettre aux passionistes du Sanctuaire de Notre-Dame de Grâce et de Sainte Maria Goretti de Nettuno

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Le pape François a adressé une lettre de remerciement après avoir reçu une « précieuse relique » de sainte Maria Goretti, offerte par les pères passionistes. La jeune italienne (1890-1902) mourut à 12 ans en pardonnant à son meurtrier.
La relique a été offerte au cours de la visite du père Antonio Coppola, recteur de la basilique de Notre-Dame de Grâce et de Sainte Maria Goretti de Nettuno – où vécut la sainte – accompagné de l’évêque d’Albano, Mgr Marcello Semeraro, le 13 décembre 2016 au Vatican. La lettre du pape datée du 20 décembre a été publiée sur la page Facebook du sanctuaire le 4 janvier 2017.
Dans le message adressé au p. Coppola, le pape François écrit qu’il réfléchit souvent sur les dernières paroles de sainte Maria – Marietta – Goretti : « Je lui pardonne et je le veux avec moi au paradis. »
Ces paroles sont le fruit de « son existence simple et pauvre, qui s’est chargée des faiblesses et des difficultés de chaque frère pour gagner la rédemption », estime le pape.
L’Année de la Miséricorde vient de se terminer, écrit-il encore, mais la porte de l’amour du Christ n’est pas fermée et il « nous invite à l’essentiel ». « La miséricorde est l’essentiel et elle nous conduit au cœur de l’Évangile », affirme le pape François.
Le pape exprime son attachement à l’égard de Marietta: « Avoir près de moi le rappel constant de sainte Maria Goretti… ça me fait si bien! »
Le pape François avait évoqué la jeune sainte comme un exemple pour le Jubilé de la miséricorde, à l’angélus du 3 juillet 2016.
Dans un message au diocèse d’Albano, le pape a rendu hommage à sa « très généreuse offrande du pardon » qui constituait « pour son meurtrier, le début de ce sincère chemin de conversion qui, à la fin, le conduira à goûter l’abandon confiant dans les bras du Père ».
Née en 1890 dans le village de Corinaldo (Nettuno) en Italie, Maria Goretti est l’aînée de six enfants. Après la mort précoce de son père, elle travaille dans une métairie et elle assume ses responsabilités « avec sérénité et piété ». Le 5 juillet 1902, elle est harcelée par le jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit. Il la menace d’un couteau : « C’est un péché, Alessandro ! », dit Maria. Il la frappe de quatorze coups de couteau. Elle meurt le lendemain après lui avoir pardonné.
Alessandro Serenelli fut condamné à trente ans de prison. Mais une nuit, en 1910, il rêva que Maria lui offrait des lys qui se transformaient en lumières scintillantes: il réalisa le mal qu’il avait fait et il se repentit. Il fut libéré en 1929, après vingt-sept années de détention. Il assista à la béatification de Marietta, en 1947, et à sa canonisation, en 1950. Entré dans le Tiers-Ordre franciscain, il travaillera comme jardinier dans un monastère capucin, jusqu’à sa mort, à 87 ans.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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