Le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a inauguré le Studium du dicastère le 9 janvier 2017, à l’Université pontificale urbanienne, indique L’Osservatore Romano. Dans son intervention intitulée « La sainteté et sa laborieuse procédure ecclésiale », il a cité les chiffres des canonisations et des béatifications qui ont été célébrées en 2016 : dix canonisations et quatorze béatifications.
Parmi les dix saints qui appartiennent à huit nations différentes (Albanie, Argentine, France, Italie, Pologne, Mexique, Espagne, Suède), il y a un évêque (Manuel González García) et quatre prêtres (Gabriel Brochero, Giovanni Papczyński, Lodovico Pavoni et Alfonso Maria Fusco) dont trois fondateurs de congrégations religieuses. Les cinq autres sont : le martyr français Salomon Leclercq et trois sœurs : mère Teresa de Calcutta et Elisabeth Hesselblad, toutes deux fondatrices de congrégations, et la carmélite Élisabeth de la Trinité. Enfin, il y a un laïc, le martyr mexicain José Sánchez del Río.
Les quatorze béatifications ont été célébrées dans sept nations différentes : Albanie, Argentine, France, Allemagne, Italie, Kazakhstan et Laos. Soixante-neuf martyrs ont aussi été reconnus (prêtres, consacrés et laïcs).
Le cardinal a souligné que les canonisations et les béatifications étaient « le fruit du long travail assidu et pénible des postulateurs, en étroite collaboration avec la Congrégation pour les causes des saints ».
De 2006 à 2016, 351 « positiones » relatives à des vertus héroïques, des martyres ou des miracles ont été remises à la Congrégation, a indiqué le cardinal Amato : 293 contiennent des dossiers sur les vertus et 58 sur des martyrs. Il y en a eu aussi trois « positiones » relatives à la proclamation de trois docteurs de l’Église : Jean d’Avila (2010), Hildegarde de Bingen (2012) et Grégoire de Narek (2014)
De ces « statistiques arides, a souligné le cardinal, jaillit, impétueuse et abondante comme une eau fraîche dans une oasis du désert, la sève vitale de la sainteté qui fait irruption dans le monde pour le féconder de bien ».
Avec une traduction de Constance Roques
