La « nécessité de venir en aide aux réfugiés et migrants » mais aussi « aux minorités religieuses persécutées », a été au cœur des entretiens du Premier ministre luxembourgeois au Vatican.
Le Premier Ministre du Luxembourg, M. Xavier Bettel, a été reçu par le pape François en audience privée, ce jeudi matin, 17 septembre, au Vatican.
Une audience d’autant plus significative que le Grand Duché assume actuellement la présidence semestrielle de l’Union européenne.
M. Bettel s’est ensuite entretenu avec le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État, accompagné par Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les États.
« Dans le cadre de la présidence de l’Union européenne qu’assume actuellement le Grand Duché », M. Bettel et ses interlocuteurs ont abordé « plusieurs dossiers européens et internationaux, comme la crise migratoire et la nécessité de venir en aide aux réfugiés et migrants, comme aux minorités religieuses persécutées », indique un communiqué du Saint-Siège.
« Les entretiens ont permis de réaffirmer la volonté des parties de consolider leur dialogue, notamment en ce qui concerne les rapports Église-État au Luxembourg », indique la même source.
Les deux parties ont aussi souligné « conjointement l’importance de la liberté religieuse et des valeurs spirituelles dans la cohésion sociale ».
Lors de l’échange traditionnel des cadeaux, le Premier ministre a offert au pape François un livre, en espagnol (l’original est en allemand), intitulé : « Comment un pape peut guérir les maladies de la Curie » (De como un Papa puede curar las enfermedades de la Curia), sur la réforme de la Curie romaine. L’auteur, Erny Gillen, a été, jusqu’en février 2015, vicaire général de Luxembourg.
Mme Carole Dieschbourg, ministre luxembourgeoise de l’Environnement avait rencontré le pape François la veille, mercredi 16 septembre, dans le cadre de l’audience accordée aux ministres de l’Environnement de l’Union européenne (cf. Zenit du 16 septembre, pour la traduction intégrale).
Xavier Bettel a ensuite été reçu par le président du Conseil italien, Matteo Renzi, pour une réunion de travail.
Les deux chefs de gouvernement devaient « faire le point des relations bilatérales » et échanger « sur les priorités de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne et sur les sujets d’actualité comme les défis de la crise migratoire ».