Le grand fleuve de la miséricorde pour les familles, par le card. Baldisseri

Le secrétaire général du synode encourage les jeunes à « ne pas avoir peur de fonder une famille ».

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« En cette période de synode » il nous faut « redécouvrir la beauté de la famille » et, il est en même temps juste, évangélique et impératif de se pencher sur le cas de toutes ces familles blessées, vivant des situations dramatiques, surtout pour les enfants victimes innocentes, afin que « le grand fleuve de la miséricorde » les guérisse et qu’ils « s’intègrent pleinement dans la communauté ecclésiale », a déclaré le cardinal Baldisseri.

Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, a lancé cet appel à l’occasion de la fête de Notre-Dame des Larmes, à Syracuse, en Sicile, en présence de l’archevêque Salvatore Pappalardo et du recteur de la basilique sanctuaire, Mgr Luca Saraceno : c’était le 72e anniversaire du jour où, dans une petite maison de Syracuse, un petit plâtre illustrant le Cœur Immaculé de Marie s’est mis à verser des larmes.

Le cardinal Baldisseri y voit une histoire particulièrement liée au thème de la famille : la petite Vierge, en effet, se trouvait juste au-dessus du lit matrimonial d’un jeune couple dans l’attente de leur premier enfant, rappelle L’Osservatore Romano en italien.

Dans son homélie, le secrétaire général du synode a encouragé les jeunes à « ne pas avoir peur de fonder une famille », en dépit des difficultés : « Ne vous découragez pas : fonder une famille est une belle aventure ! Oui, une belle aventure qui vaut la peine d’être entreprise avec force et détermination. »

« Ne croyez pas que vos parents ou grands-parents n’ont pas eu de difficultés ou de problèmes. Ils ont cru en la famille et vous êtes le fruit de cela. Ils ont misé sur l’avenir mais surtout ont cru en Dieu », a déclaré le cardinal italien.

Il a établi un parallèle entre cette fête et la liturgie présidée par le pape à l’occasion de la Ire Journée pour la sauvegarde de la création ce même 1er septembre : « La Vierge aux larmes nous fait encore plus comprendre la nécessité de « gémir » pour la création, qu’il est indispensable d’en prendre soin, de veiller sur elle et de la remettre aux générations futures comme un bien précieux dont nous ne sommes pas les propriétaires, mais les serviteurs. »

Il a exhorté à la compassion : « Dans un monde qui prétend avoir une explication pour tout et se retrouve sans réponse face à des situations aussi douloureuses que le meurtre d’enfants innocents, les larmes de la Vierge sont une consolation et un gage d’espérance. Ces larmes ne sont pas des larmes de désespoir mais les pleurs de quelqu’un qui accueille en lui la souffrance de son prochain. »

Avec une traduction de Zenit, Océane Le Gall

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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