Le pape François condamne la guerre qui « est mère de toutes les pauvretés ». Il blâme cette « grande prédatrice de vies et d’âmes » sur son compte @Pontifex_fr, ce vendredi 4 septembre.
Le pape François ne cesse de condamner la guerre qui est la source de nombreux malheurs pour les hommes. Le dernier tweet du pape est publié deux jours après la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Extrême-Orient. Lors de l’audience générale, le 2 septembre, le pape a relancé un appel à la paix et a demandé qu’une tragédie semblable à la dernière guerre mondiale ne se répète pas.
Lors de l’homélie du 6 juin dernier à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) le pape a affirmé que la paix était « le rêve de Dieu », « le projet de Dieu pour l’humanité, pour l’histoire ». Mais ce « projet rencontre toujours des oppositions de la part de l’homme et de la part du Malin », a-t-il ajouté.
« L’aspiration à la paix et l’engagement pour la construire s’affrontent par le fait qu’il y a dans le monde de nombreux conflits armés, explique le pape. C’est une sorte de troisième guerre mondiale livrée “par morceaux” ; et, dans le contexte de la communication globale, on perçoit un climat de guerre », constate-t-il.
Ce « climat de guerre (…) signifie des enfants, des femmes et des personnes âgées dans les camps de réfugiés », « la dislocation des forces », « des maisons, des rues, des usines détruites » et « surtout beaucoup de vies brisées ».
Qu’est-ce que les chrétiens peuvent faire à l’intérieur de ce climat de guerre ? Semer la paix, répond le pape. « Heureux les artisans de paix ! », dit-il en citant les paroles du Christ. Le pape François en est convaincu : « Faire la paix est un travail artisanal : il demande passion, patience, expérience, ténacité. »
Le pape invite à semer la paix par les « actions quotidiennes, par des attitudes et des gestes de service, de fraternité, de dialogue, de miséricorde ». Il invite aussi à ne pas oublier que « la paix est don de Dieu, non au sens magique, mais parce que Lui, avec son Esprit, peut imprimer ces attitudes dans nos cœurs et dans notre chair, et faire de nous de véritables instruments de sa paix ».