Le cardinal Sandri appelle la communauté internationale à aider « tous les égyptiens, sans distinction », à « trouver les voies de la cohabitation pacifique. Qu'à chacun soient garantis sérénité, éducation, santé, logement et ce qui est nécessaire pour une vie humaine digne ».
La Congrégation pour les Églises orientales « suit avec une vive préoccupation la terrible situation de l'Egypte, s'unissant à la prière du pape François pour les victimes et ceux qui continuent à souffrir des lourdes conséquences des développements sanglants du conflit », déclare le cardinal Leonardo Sandri, préfet du dicastère, dans L'Osservatore Romano du 22 août 2013.
Souhaitant « un dialogue qui conduise au rétablissement de la paix civile, à la reprise de la vie sociale », il invite à garder l’espérance que « l’Égypte connaisse un printemps d'humanité fécond... grâce à la contribution responsable de tous ses habitants ».
Le cardinal appelle à sauvegarder « la dignité des personnes et des communautés, qui enrichissent [l’Égypte] en un enchevêtrement admirable de religion, culture et histoire », et « la compréhension mutuelle entre chrétiens et musulmans ».
Il lance un appel afin « que tous les égyptiens, sans distinction, soient aidés par la communauté internationale à trouver les voies de la cohabitation pacifique. Qu'à chacun soient garantis sérénité, éducation, santé, logement et ce qui est nécessaire pour une vie humaine digne ».
Le préfet assure également sa « proximité fraternelle » au patriarche copte orthodoxe Tawadros II et au patriarche copte catholique Ibrahim Sidrak, ainsi qu'à toutes les Églises orientales catholiques présentes en Égypte : « Que le Seigneur les soutienne dans cette épreuve si dure pour toute la nation, en réconfortant ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit, spécialement les innocents, et en accueillant dans sa paix les nombreuses victimes. Leurs larmes sont les larmes de toutes les Églises orientales dispersées dans le monde ».
Pour conclure, le cardinal Sandri confie « l’Égypte et tous ses habitants à la sainte Famille, qui fut exilée en cette terre, considérée au long des siècles bénie et sainte pour l'hospitalité que le Rédempteur y a reçue ».