Le rôle des grands-parents dans l'éducation

Mémoire des saints Joachim et Anne, grands-parents de Jésus

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« Le 26 juillet est une fête très sympathique, celle des grands-parents. En effet, nous faisons mémoire des saints Joachim et Anne, parents de Marie et grands-parents de Jésus », souligne Mgr Enrico dal Covolo, recteur de l’Université pontificale du Latran, dans une méditation pour l’émission d’information religieuse de la radio italienne Rai 1, « Écoute, il se fait tard », le 21 juillet .

***

On dit de l’un de mes grands-pères, que je n’ai pas connu, que c’était un homme très sage. Les habitants de Feltre s’adressaient à lui pour lui demander des conseils de tous ordres et il résolvait les problèmes en quelques mots, citant souvent des proverbes anciens comme celui-ci « Entre femme et mari, ne mets pas le doigt » ou encore « … Qui sème le vent récolte la tempête ».

Dans le domaine de l’éducation, les grands-parents peuvent exercer un rôle très important, surtout aujourd’hui.Voici un joli conte pour l’illustrer.

Cinzia est sortie de l’école. Elle est triste. Une fois encore, ses camarades se sont moqués d’elle, et elle est timide et sensible.

La route pour rentrer à la maison traverse un petit parc, avec une balançoire. Cinzia monte dessus et commence à se balancer lentement, tout absorbée dans ses pensées.

Tout à coup, elle s’aperçoit qu’elle n’est plus seule. « Grand-père, grand-mère… Mais c’est bien vous ? Vous me manquez tellement… », s’exclame Cinzia.

« Toi aussi, ma chérie, tu nous manques, … » répondent en chœur les grands-parents. « Le Seigneur nous a appelés au paradis… Mais il nous a permis de venir te retrouver un moment ».

Alors la grand-mère lui remet la médaille des saints grands-parents Joachim et Anne et elle continue : « Dans la vie, nous sommes tous accompagnés par quelqu’un, même si parfois nous ne nous en rendons pas compte. Certes, la vie, c’est toi qui dois l’affronter, en dépassant les difficultés par tes propres forces. Quelquefois, elle te semblera être une tempête, un ouragan, une tornade qui t’emporte et te fait tomber, mais petit à petit, en grandissant, tu comprendras que tu peux t’en sortir. Crois en toi et en ta volonté. Nous, nous t’accompagnerons, mais ce sera toi qui vivras joyeusement ta vie, en dépassant tous les problèmes… ».

Cinzia descend de la balançoire, embrasse tendrement ses grands-parents et reprend sa route.

Maintenant encore, elle est d’un tempérament sensible et réservé, mais pas comme avant. Elle ne se sépare jamais de la médaille de ses grands-parents et, souvent, en la regardant, elle doit reconnaître que tout va beaucoup mieux.

L’amour et le conseil de ses grands-parents lui ont donné la force et le courage de réussir.

Le « Notre Père » est peut-être la prière la plus connue au monde. C’est une prière œcuménique, qui unit les hommes et les femmes d’un grand nombre de races et de religions différentes. On la récite dans toutes les langues.
Souvenons-nous de cette phrase : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

Au début du VIIe siècle, l’évêque d’Alexandrie d’Egypte était un certain Jean, qui fut ensuite proclamé saint. L’évêque Jean était appelé l’Aumônier parce que tout ce qu’il recevait de riches fidèles, il le donnait aussitôt aux plus pauvres. Et même, il était tellement voué aux pauvres qu’il les appelait « mes maîtres et seigneurs », exactement comme le ferait, quelques siècles plus tard, saint Vincent de Paul.

Un jour, l’évêque Jean se trouva confronté à un gros problème.

Un des chrétiens riches de la ville, parmi les plus généreux en aumônes, ne voulait absolument pas pardonner une offense qui lui avait été faite.

L’évêque eut alors une idée géniale : un beau matin, il invita ce chrétien dans sa chapelle privée pour la messe. Il y avait aussi des jeunes clercs, qui servaient. L’évêque se mit d’accord avec eux. Quand ils réciteraient le « Notre Père », ils devraient tous s’arrêter avant la phrase « Pardonne-nous nos offenses ».

Honoré par l’invitation, le chrétien suivi la messe avec grande dévotion.

Mais il fut très surpris lorsque, au beau milieu de la récitation du « Notre Père « , il se retrouva tout seul, dans un silence impressionnant, à réciter : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

Dès que la prière fut terminée, l’évêque interrompit la messe et s’adressa au chrétien plus ou moins en ces termes : « Maintenant, réfléchis sur la prière que tu viens de réciter. Si tu ne pardonnes pas à cette personne de ta connaissance, la prière que tu as récitée est fausse. Toi non plus, tu ne seras pas pardonné… ».

Le riche chrétien réfléchit un instant, il eut honte, parce que, demandant la miséricorde pour lui-même, il ne voulait pas l’accorder à une autre personne.
Il pardonna aussitôt le tort subi et, la conscience en paix, il continua de participer à la messe. »

Traduction d’Hélène Ginabat

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Enrico dal Covolo

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