Les vêtements et ornements liturgiques portés par le pape François au sanctuaire marial d’Aparecida ont été réalisés au Brésil, à Colatina, une petite ville de 110 000 habitants, dans l’Etat do Espírito Santo.
La demande a été faite par le diocèse d’Aparecida du Nord à Ernandes Samuel Fantini, directeur fondateur de l’entreprise, comme il l’a raconté au programme télévisé « Mais Você », de la chaîne « Rede Globo ».
Ils n’ont utilisé que des tissus brésiliens, très simples. D’habitude, un vêtement liturgique, précieux par définition, coûte 3.000 reals (environ 1000 euro). Ceux confectionnés pour la messe du pape ont coûté 1.000 reals (330 euro).
Les ornements – aube, étole, chasuble et mitre – portent comme symbole un poisson réalisé par un artiste bien connu de Sao Paulo, Claudio Pastro, qui a réalisé aussi bien des fresques religieuses que des vitraux. Le poisson est surmonté d’une croix et les flors du fleuve sont représentés symboliquement par quate lignes courbes superposées. Le même motif orne le mobilier sacré en bois.
Le poisson n’est aps d’abord le symbole paléo-chrétien du Christ, mais un rappel de la pêche miraculeuse du 12 octobre 1717 au cours de laquelle trois pêcheurs ont trouvé dans leurs filets le corps puis la tête de la statue et ensuite… une pêche miraculeuse… C’est l’origine du sanctuaire de Notre Dame d’Aparecida (cf. Zenit du 23 juillet 2013, http://www.zenit.org/fr/articles/programme-du-pape-francois-mercredi-24-juillet-3e-jour).
Le Vatican n’a pas communiqué les mesures exactes du pape François: ils ont réalisé sa chasuble à partir de la taille moyenne au Brésil!