Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du bienheureux prêtre italien Ferdinand Marie Baccilieri (1821-1893), devenu saint en étant curé de campagne.
Il était né près de Modène, dans une famille aisée et très religieuse. Il alla d’abord à l’école des Pères Barnabites de Bologne, puis chez les Jésuites de Ferrare.
Attiré par la mission, il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus à Rome, à dix-sept ans. Mais sa santé le contraignit à retourner en famille un peu plus d’un an après. Il étudia la théologie dans sa région et fut ordonné prêtre en 1844 à Ferrare.
Ses premières années de ministère furent marquées par les missions populaires, par l’enseignement et des études en droit civil et canonique. En 1851, il devint curé dans une paroisse « difficile » à Galeazza, dans le diocèse de Bologne. Il y restera 41 ans.
Sa prédication, fondée sur l’Ecriture et les Pères de l’Eglise se montra extraordinairement efficace, parce qu’empreinte d’une « profonde conviction intérieure ». Mais il se consacrait aussi à la direction spirituelle, au ministère de la réconciliation et aux missions populaires. Son évêque voyait en lui « un concentré de curé d’Ars ». Il mourut d’épuisement à l’âge de 72 ans.
Pour l’éducation des jeunes filles, il avait fondé les Servantes de Marie de Galeazza. Depuis, la congégation s’est développée en Italie, en Allemagne, au Brésil, en Corée et en République Tchèque.