Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire du saint grand-prêtre Aaron, de la tribu de Lévi (v. 1471 av. J.C.).
Moïse, son frère, répandit sur sa tête l’huile sainte du sacerdoce de la première Alliance: “Voyez qu’il est bon qu’il est doux d’habiter en frères ensemble! C’est une huile excellente sur la tête, qui descend sur la barbe, qui descend sur la barbe d’Aaron, sur le col de ses tuniques”, dit le Psaume 133.
Le livre de l’Ecclésiastique célèbre son bonheur sacerdotal: “(Dieu) éleva Aaron, un saint semblable à Moïse, son frère, de la tribu de Lévi. Il conclut avec lui une alliance éternelle et lui concéda le sacerdoce du peuple. Il le fit heureux dans son apparat, il le couvrit d’un vêtement glorieux” (45, 6-7).
Ce bonheur, Aaron le vit dans le détachement: “Dans le pays, il n’a pas de patrimoine, il n’a pas de part parmi le peuple, “Car je suis moi-même ta part d’héritage” (45, 22)”.
Aaron fut le soutien de son frère durant l’Exode au désert, en dépit de l’épisode du Veau d’Or. Mais Aaron n’entra pas dans la Terre promise. Son tombeau fut édifié sur la montagne de Hor.