Dans son message de salutation au pape François, le patriarche s’est dit heureux de l’élection de ce nouveau pape, reconnaissant en lui « le premier évêque de la vénérable Église de l’ancienne Rome à présider dans la charité ».
Après une pensée pour Benoît XVI, il a souhaité que « le dialogue théologique déjà entrepris, se poursuive (…) dans la charité et dans la vérité, dans un esprit d’humilité et de douceur ».
Puis le patriarche Bartholomaios a parlé de la crise économique qui frappe tant de pays et de la nécessité « d’organiser des actions humanitaires » à leur endroit, faisant alors référence au « long et précieux ministère » que Jorge Mario Bergoglio, « tel le bon Samaritain », a exercé en Amérique Latine.
« Tout chrétien a le devoir de nourrir ceux qui ont faim, de vêtir qui est nu, de soigner les malades, et plus généralement de se préoccuper de tous ceux qui sont dans le besoin, a-t-il ajouté, pour être dignes d’entendre le Seigneur qui dit : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous.” »
Pour Bartholomaios Ier, le choix du pape d’être simple et d’aller à l’essentiel « remplit d’espérance les cœurs de tous », car c’est ce critère, a-t-il dit, qui fera que « la justice et la miséricorde, qui représentent les exigences les plus essentielles de la loi, auront pour l’Église l’importance première qu’elles méritent ».
Traduction d’Océane Le Gall