ZENIT – Français https://fr.zenit.org/ Le monde vu de Rome Fri, 04 Apr 2025 14:00:56 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://fr.zenit.org/wp-content/uploads/sites/4/2020/07/9e4929ea-cropped-dfdb632a-favicon_1.png ZENIT – Français https://fr.zenit.org/ 32 32 Cardinal Aveline : « Avec la grâce de Dieu, nous y arriverons ! » – 9 titres, vendredi 4 avril 2025 https://fr.zenit.org/2025/04/04/209701/ Fri, 04 Apr 2025 13:24:52 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209701 Le Vatican publie le document « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur »

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« L’Église : une nouvelle humanité réconciliée »

Le Vatican publie le document « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur »

Cardinal Aveline : « Avec la grâce de Dieu, nous y arriverons ! »

Syrie : une catholique sera ministre du travail

Une étude révèle les bienfaits de l’enseignement catholique

Basilique Saint-Pierre : le rite du voile de sainte Véronique

L’onction sacramentelle peut-elle s’appliquer aux malades mentaux ?

Parcours « Se consacrer au Sacré-Cœur de Jésus »

La miséricorde qui sauve, par Mgr Follo

 

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Le Vatican publie le document « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur » https://fr.zenit.org/2025/04/04/le-vatican-publie-le-document-jesus-christ-fils-de-dieu-sauveur/ Fri, 04 Apr 2025 13:18:03 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209776 Publié à l’occasion des commémorations du Concile de Nicée le 20 mai 2025

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Le 20 mai prochain, le monde chrétien célébrera le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, en Turquie. Lors de ce premier Concile de l’histoire de l’Église, en 325, le texte du Credo a été institué dans les liturgies catholique et orthodoxe.

Cette commémoration est non seulement un événement majeur pour tous les chrétiens qui fêteront Pâques le même jour cette année, mais aussi une belle occasion d’action de grâce pour l’Église catholique qui célèbre le Jubilé de 2025.

Au Vatican, la Commission théologique internationale (CTI) a publié jeudi 3 avril un texte intitulé « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur », portant sur l’actualité dogmatique du Concile de Nicée. Fruit de deux années de travail, le document a été élaboré par une équipe d’experts sous la direction de Mgr Philippe Vallin, théologien français. Puis, il a été approuvé en décembre 2024 par le pape François et le président de la Commission théologique internationale, le cardinal Víctor Manuel Fernández.

Rappeler l’importance du Credo aujourd’hui

Concile de Nicée, 325 en Asie Mineure © Wikipedia.org

Concile de Nicée, 325 en Asie Mineure © Wikipedia.org

« En un moment historique comme celui que nous vivons, marqué par la tragédie de la guerre et par nombre d’inquiétudes et d’incertitudes » a déclaré le pape le 26 janvier dernier, « l’essentiel pour les chrétiens, le plus beau, le plus attirant et en même temps le plus nécessaire, est précisément la foi en Jésus-Christ proclamée à Nicée : telle est la tâche fondamentale de l’Église ».

Selon la Commission théologique internationale, l’objectif de ce document n’est pas seulement de rappeler l’importance et l’impact du Concile de Nicée, mais aussi de mettre en évidence la beauté du Credo pour aujourd’hui. Il s’agit plutôt d’une synthèse « précieuse et opportune » qui peut accompagner utilement l’approfondissement de la foi et son témoignage dans la vie de la communauté chrétienne.

D’autre part, « ce document se présente comme point de référence et d’inspiration faisant autorité dans le processus synodal dans lequel l’Église catholique est impliquée aujourd’hui, dans son engagement à vivre une conversion et une réforme marquées par le principe de relation et de réciprocité pour la mission, comme l’affirme résolument le Document final de la dernière Assemblée du Synode des évêques ».

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Le P. Augustin Ndiaye nommé évêque de Saint-Louis, au Sénégal https://fr.zenit.org/2025/04/04/le-p-augustin-ndiaye-nomme-eveque-de-saint-louis-au-senegal/ Fri, 04 Apr 2025 11:55:31 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209754 Il était recteur de l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest

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Ce mercredi 2 avril 2025, le pape François a nommé le P. Augustin Simmel Ndiaye évêque de Saint-Louis, au nord du Sénégal. L’annonce a été faite par le nonce apostolique, Mgr Waldemar Stanislaw Sommertag, en présence de Mgr André Guèye, nouvel archevêque de Dakar.

Mgr Ndiaye était jusqu’à présent recteur de l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (UCAO) au Burkina Faso. Il succède à Mgr Ernest Sambou, parti en retraite en janvier 2023, et laissant ce diocèse sans pasteur pendant plus de deux ans.

L’annonce a été faite par le Nonce apostolique du Sénégal ce 2 avril 2025 © senego.ocom

L’annonce a été faite par le Nonce apostolique du Sénégal ce 2 avril 2025 © senego.ocom

« C’est un jour de grâce pour le diocèse de Saint-Louis » a déclaré Monseigneur Guèye, « une grâce pour l’ensemble des populations sénégalaises chrétienne comme musulmane, car l’évêque est un guide qui conseille le peuple qui lui est confié et représente une valeur, une référence pour toute la population sur le territoire de son diocèse ».

Mgr André Guèye a assuré l’intérim à Saint-Louis jusqu’à sa nomination comme archevêque de Dakar. Il a exhorté les populations sénégalaises à la communion, en cette veille d’anniversaire de l’indépendance nationale.

Un canoniste reconnu

Originaire de Fadhioute, près de Dakar, Mgr Augustin Ndiaye est âgé de 66 ans. Il a étudié la philosophie et la théologie au grand séminaire Interdiocésain de Dakar, et a obtenu un doctorat en droit canonique à l’Université pontificale urbanienne de Rome.

Ordonné prêtre en avril 1983, il a commencé son ministère comme vicaire de la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires à Dakar, puis vicaire de sainte-Thérèse de Grand-Dakar en 1992. Il a ensuite été nommé professeur au grand séminaire interdiocésain de Dakar, et il est devenu recteur de ce même séminaire en 1998.

En 2005, Mgr Augustin Ndiaye a été nommé curé de la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Dakar, avant d’être envoyé en 2014 comme prêtre Fidei donum dans le diocèse d’Angers, en France. Revenu au Sénégal en 2018, il a été nommé curé de Sainte-Marthe à Mbour. Et depuis 2020, il est recteur de l’Université catholique d’Afrique de l’ouest à Ouagadougou.

Au-delà de ses missions pastorales, il a eu d’autres responsabilités au sein de l’Église sénégalaise et ouest-africaine, notamment comme président de l’Union du clergé sénégalais, président du tribunal interdiocésain de Thiès et membre du Conseil pour les affaires économiques du diocèse de Dakar.

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« L’Église : une nouvelle humanité réconciliée » https://fr.zenit.org/2025/04/04/leglise-une-nouvelle-humanite-reconciliee/ Fri, 04 Apr 2025 11:39:04 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209751 Message du pape aux participants au pèlerinage jubilaire du service international du Renouveau charismatique catholique (3 avril 2025)

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Chers frères et sœurs !

Je vous salue tous, vous qui, invités par le service international du Renouveau charismatique catholique, célébrez votre Jubilé « dans le cœur de l’Eglise », élevant vers le Seigneur une intense prière d’intercession pour le Peuple de Dieu et pour le monde entier.

Ainsi, — comme le mouvement du cœur dans le corps humain — vous entendez non seulement « vous concentrer » sur l’Eglise, mais en même temps vous ouvrir à ses horizons universels, en prenant en compte les intentions du Pape, en particulier celle pour la paix et la réconciliation. L’Esprit Saint, don du Seigneur Ressuscité, crée de la communion, de l’harmonie, de la fraternité. Et telle est l’Eglise : une nouvelle humanité réconciliée.

Chers amis, cette expérience n’est pas seulement pour vous, mais pour tous ! Portez-la dans le monde comme une source d’espérance et de paix. L’Esprit Saint peut donner la véritable paix au cœur humain, et c’est la condition pour dépasser les conflits dans les familles, dans la société, dans les relations entre les pays. C’est pourquoi je vous exhorte à être des témoins et des artisans de paix et d’unité, à toujours chercher la communion, à commencer dans vos groupes et dans vos communautés. L’attachement envers un responsable ne doit jamais devenir une cause de conflits. Ayez le goût pour la collaboration, spécialement avec les communautés paroissiales, et le Seigneur vous bénira de nombreux fruits.

Je vous remercie de votre proximité et je vous accompagne par ma bénédiction. Je prie pour vous, et vous aussi, s’il vous plaît, priez pour moi !

Du Vatican, 29 mars 2025

FRANÇOIS

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Copyright © L’Osservatore Romano

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Vatican : Mgr Gallagher s’entretient avec le ministre des Affaires étrangères de Russie https://fr.zenit.org/2025/04/04/vatican-mgr-gallagher-sentretient-avec-la-russie/ Fri, 04 Apr 2025 11:28:08 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209748 Communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège

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Vendredi 4 avril 2025

Entretien téléphonique entre le secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales et le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Aujourd’hui, vendredi 4 avril 2025, une conversation téléphonique a eu lieu entre Mgr Paul R. Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales, et Son Excellence M. Sergey Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.
Le dialogue a été consacré à la situation générale de la politique mondiale, avec une attention particulière à la situation de la guerre en Ukraine et à certaines initiatives visant à arrêter les actions militaires. La volonté du Saint-Siège de poursuivre son effort humanitaire en matière d’échange de prisonniers a été réitérée.
Enfin, certaines questions relatives à la vie religieuse et, en particulier, à la situation de l’Église catholique dans la Fédération de Russie, ont été examinées.

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Syrie : Une catholique sera ministre du travail https://fr.zenit.org/2025/04/04/syrie-une-catholique-sera-ministre-du-travail/ Fri, 04 Apr 2025 10:23:59 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209740 Dans le nouveau gouvernement à majorité musulmane 

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Par Elizabeth Owens

ZENIT News – Asia News / Damasco, 1er avril 2025

L’annonce faite ce week-end par le président al-Sharaa confirme son engagement à construire « un nouvel État ». Elle devrait rester en fonction pendant cinq ans et conduire le pays à la rédaction d’une nouvelle Constitution et aux premières élections générales de l’après-Assad. Le rejet des Kurdes, qui dénoncent le manque d’implication (réelle) des minorités.

Dans le nouveau gouvernement intérimaire syrien, présenté ce week-end par le président Ahmed al-Sharaa et composé de 23 ministres, il y a aussi une femme chrétienne, la seule de l’exécutif appelé à redonner vie à un pays marqué par près de 14 ans de guerre et de violence. Il s’agit de Hind Kabawat, ancienne membre du comité chargé des travaux sur la nouvelle constitution et partisane de longue date du dialogue interreligieux et de l’émancipation des femmes, qui s’est vu confier le ministère du Travail et des Affaires Sociales. Le nouveau pouvoir à Damas n’a pas de premier ministre, mais prévoit la présence de Druzes et d’Alaouites parmi les minorités ethno-religieuses et les vétérans des soulèvements contre l’ancien régime de Bashar al-Assad ; toutefois, le nouveau gouvernement se heurte à l’opposition des Kurdes, qui représentent la majorité dans le nord-est du pays.

Selon les intentions du président intérimaire al-Sharaa, l’exécutif devrait rester en place pendant cinq ans, le temps de rédiger la nouvelle constitution et d’organiser les premières élections générales. Dans son discours de présentation, il a parlé de la « naissance d’une nouvelle phase de notre processus national » dans la perspective « commune » de la construction d’un « nouvel État ». « Nous essaierons de réhabiliter l’industrie, de protéger les produits nationaux et de créer un environnement encourageant pour les investissements dans tous les secteurs. Nous nous efforcerons également », a-t-il ajouté, “de réformer la situation monétaire, de renforcer la monnaie syrienne et d’empêcher sa manipulation”.

Les ministres sont majoritairement des musulmans sunnites, ce qui reflète la démographie du pays, autrefois gouverné par le clan Assad, qui appartient à la minorité musulmane alaouite. Les analystes et les experts s’accordent à dire que les postes clés sont occupés par les « compagnons de guerre » du président, d’anciens membres du « gouvernement du salut à Idlib », une province du nord qui était un bastion rebelle pendant la guerre civile (2011-2024). Il s’agit d’Asaad al-Shaibani, qui conserve son poste de chef de la diplomatie, et de Mourhaf Abou Qasra, qui reste à la Défense après avoir commandé les opérations qui ont renversé l’ancien régime. Ce dernier a la lourde tâche de reconstruire l’armée syrienne. Anas Khattab, un ancien djihadiste qui a dirigé les Renseignements généraux, sera à la tête de l’Intérieur et Mouzhar al-Waiss, de la Justice. Ce dernier remplace Shadi Mohammad al-Waisi, dont le limogeage avait été réclamé par des groupes d’activistes suite à la diffusion d’anciennes vidéos le liant à l’exécution de deux femmes accusées de prostitution à Idlib.

 Yarub Badr, membre de la communauté religieuse alaouite à laquelle appartient Assad, a été nommé ministre des Transports, tandis que le druze Amgad Badr et la chrétienne Hind Kabawat dirigeront les ministères de l’Agriculture, du Travail et des Affaires Sociales. La seule femme de l’exécutif est depuis longtemps une voix critique de l’ancien régime d’Assad et œuvre depuis longtemps en faveur du dialogue et de l’harmonie confessionnelle. Dans une interview accordée à AsiaNews et publiée au début du mois, Mme Kabawat, déjà membre du Comité des Sept voulu par al-Sharaa, a déclaré qu’elle avait été inspirée par la figure du père Paul dall’Oglio et ses idéaux de « justice ». Catholique et mère de deux enfants, Mme Kabawat a insisté à plusieurs reprises sur l’objectif de garantir « l’inclusion et la diversité » dans la nouvelle Syrie, qui « n’est pas une chose unique : les chrétiens, les musulmans, tous les groupes ethniques doivent faire partie du processus ». Pour l’avenir, elle espère une « Syrie pour tous les Syriens », inspirée par le jésuite italien, capable de « construire des ponts et non des murs ».

En réalité, le chemin reste long et difficile, comme en témoignent les récentes violences sectaires contre les alaouites (identifiés à tort ou à raison à l’ancien régime) dans les bastions de Lattaquié et de Tartous, qui ont fait plus d’un millier de morts. M. Sharaa s’est efforcé de rassurer les Syriens et les observateurs étrangers en affirmant que son gouvernement ne persécuterait pas les minorités, mais son passé d’ancien dirigeant de la branche syrienne d’Al-Qaïda alimente un certain scepticisme. Le plan de privatisation massive des industries d’État et des agences publiques, ainsi que les licenciements promis par le gouvernement, suscitent également des inquiétudes. D’autre part, le bloc occidental a récemment souligné qu’il n’y aurait pas de « carte blanche » pour les actions des nouveaux dirigeants, et que l’allègement des sanctions – essentiel pour le redressement du pays – serait lié aux décisions prises. Dans un récent rapport, les Nations Unies ont confirmé que 90% des Syriens vivent dans la pauvreté et que la moitié des infrastructures du pays ont été détruites ou sont devenues dysfonctionnelles. De plus, 75 % de la population dépend d’une forme ou d’une autre d’aide humanitaire, contre seulement 5 % au cours de la première année du conflit.

Enfin, parmi les voix critiques à l’égard du futur gouvernement intérimaire, on trouve celle des Kurdes : hier, l’administration du nord-est a rejeté les noms et les choix, soulignant qu’elle n’avait pas impliqué les minorités du pays. Dans un communiqué, l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (Aanes) a déclaré qu’elle « ne se considère pas liée par la mise en œuvre ou l’application des décisions prises par ce gouvernement ». « Tout exécutif qui ne reflète pas la diversité et la pluralité du pays ne peut garantir une bonne gouvernance de la Syrie. Bien qu’il comprenne un Kurde – le ministre de l’éducation Mohammad Turko – il ne compte aucun représentant des Aan, qui contrôlent de grandes parties de la Syrie depuis plus d’une décennie.

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Cardinal Aveline : « Avec la grâce de Dieu, nous y arriverons ! » https://fr.zenit.org/2025/04/04/avec-la-grace-de-dieu-nous-y-arriverons/ Fri, 04 Apr 2025 06:41:21 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209731 Lettre du cardinal Jean-Marc Aveline, nouveau président de la CEF

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Première publication le 3 avril 2025 

Le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a été élu président de la Conférence des évêques de France. Il demeure évidemment archevêque du diocèse de Marseille et s’adresse, dans cette lettre, à tous les fidèles.

 

Chers frères et sœurs,

 

Comme vous l’avez sans doute appris, mes frères évêques, réunis pour notre Assemblée plénière de printemps à Lourdes, m’ont confié, en la fête de saint Jean-Paul II, la présidence de la Conférence des évêques de France.

Je remercie Mgr Eric de Moulins-Beaufort et l’équipe de la présidence actuelle pour l’immense travail accompli, qui a permis à notre Conférence, et plus largement à l’Église de France, de tenir, contre vents et marées, et même dans les tempêtes, le cap de l’annonce de l’Évangile, en humbles témoins du Christ crucifié et ressuscité.

Avec saint Jean-Paul II, j’ai voulu redire aux évêques hier soir : « N’ayons pas peur ! » Quand le Seigneur est sur le bateau, c’est souvent qu’il y a de la tempête. Mais ni l’écume des jours, ni l’angoisse des temps, qu’il nous faudra toujours affronter avec courage, ne peuvent l’emporter sur la divine douceur du Christ ressuscité !

Je vous avoue que le fait d’avoir dû porter, depuis plusieurs mois, l’hypothèse que mes frères évêques puissent me demander ce service, a été pour moi un tourment. Je ne l’ai accepté intérieurement que la semaine dernière, au jour de l’Annonciation, pendant ma retraite à La Flatière, peut-être en écoutant à nouveaux frais cette phrase de Marie dont j’avais fait ma devise épiscopale : « Que tout se passe pour moi selon ta parole ». Certes, il me reste, à moi aussi, une question : « Comment cela va-t-il se faire, puisque mon agenda est déjà plein ? ». Mais, comme Marie, je dis « oui » avec joie et… à la grâce de Dieu !

Après le cardinal Roger Etchegaray et Mgr Georges Pontier, c’est la troisième fois que notre diocèse de Marseille est appelé de cette façon à servir l’Église qui est en France. C’est une lourde responsabilité et je sollicite votre prière pour que, aidés par l’Esprit Saint, nous puissions offrir à l’Église de France ce service pour lequel, par la voix des évêques, elle nous sollicite.  « Chaque fois qu’on augmente le poids de ta charge, toi, allonge le temps de ta prière » : ce conseil que m’avait donné Mgr Georges Pontier est plus que jamais d’actualité !

 

Ce que je sais aussi, parce que j’en fais quotidiennement l’expérience, c’est que le plus beau cadeau que le Seigneur m’ait fait, est de m’avoir lié, indéfectiblement, à son peuple qui vit à Marseille et dans tout notre beau diocèse. C’est mon trésor et mon rempart, c’est ma joie et ma fierté.

Chers frères et sœurs, je ne sais pas « comment cela va se faire », mais je sais qu’avec la grâce de Dieu, nous y arriverons ! Je vous souhaite une bonne montée vers Pâques et je vous donne rendez-vous très bientôt à la cathédrale de la Major pour la messe chrismale, au seuil de la Grande Semaine.

 

+ Cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille

Lourdes, le 3 avril 2025

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Parcours « Se consacrer au Sacré-Cœur de Jésus » https://fr.zenit.org/2025/04/04/parcours-se-consacrer-au-sacre-coeur-de-jesus-13/ Fri, 04 Apr 2025 06:06:14 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209729 12° étape - Conclusion : une vie eucharistique et missionnaire

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Il est temps d’achever notre parcours de préparation à la consécration au Cœur de Jésus par cette douzième étape conclusive.

La consécration est en vue de la mission

Toute consécration commence par un appel de Dieu en vue d’une mise à part. On le voit avec la vocation des patriarches, des juges et des prophètes dans l’Ancien Testament ainsi que dans le choix des apôtres dans le Nouveau Testament. Dès le départ, cet appel est orienté vers une mission au service du peuple de Dieu.

La consécration proprement dite est l’œuvre de Dieu. Comme dans toute élection divine, elle est indissociable de la mission. Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, chaque fois que Dieu appelle, c’est pour envoyer. Il n’y a pas de consécration sans mission. Cela apparaît en particulier très clairement avec la consécration de Jésus lui-même, l’Oint de Dieu.

L’analogie eucharistique

Jean Paul II dans sa lettre aux prêtres en 2005, la dernière : « Si toute l’Église vit de l’Eucharistie, l’existence sacerdotale doit avoir à un titre spécial une « forme eucharistique » Les paroles de l’Institution de l’Eucharistie doivent donc être pour nous non seulement une formule de consécration, mais aussi une « formule de vie ». »

Le terme de “consécration” est apparu pour la première fois dans l’histoire de l’Église avec Tertulien, dans le contexte de l’eucharistie pour exprimer que le vin est changé en Sang du Christ. C’est Dieu qui consacre.

Quatre éléments essentiels de la consécration, signifiés par les 4 verbes utilisés: le pain est pris, béni, rompu et donné par Jésus. Or, tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon Corps”. (Mt 26, 26) On les retrouve : à la multiplication des pain, l’institution de l’Eucharistie, les pèlerins d’Emmaüs, … 

Corresponde aux 4 temps de la liturgie eucharistique, quels que soient l’époque et le rite : l’offertoire (il le prit), la consécration (le bénit), la fraction du corps (le rompit) et la communion (et le leur donna).

Se sont les 4 mystères de nos vies :

  • mystère d’élection
  • mystère de bénédiction
  • mystère de la croix
  • mystère de la mission
1. Il le prit

Toute consécration commence par une expérience personnelle de rencontre avec le Christ qui “saisit” les personnes. Ph 3, 12 : 12 Je n’ai pas encore atteint la perfection, mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus.

C’est le baptême ! Réactivé l’expérience de l’effusion de l’Esprit, actualisation de la grâce du baptême proposée à tout chrétien. 

Eph 1, 4-6.11 : 04 Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. 05 Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté, 06 à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé. 11 En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu, nous y avons été prédestinés selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé

2. Il le bénit

Dans l’humilité, le don total de soi, y compris de ses faiblesses et de ses pauvretés, et la conviction profonde que, sans le Seigneur, personne ne peut rien faire (cf. Jn 15, 5), le Seigneur peut tout transformer comme il l’a fait lors de la multiplication des pains (cf. Mc 6, 37-44). Il a suffi qu’un jeune homme lui donne cinq pains et deux poissons pour qu’une foule immense reçoive à manger.

Eph 1, 3 : 03 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ.

3. Il le rompit

De même que Jésus a rompu le pain pour le partager à ses disciples, ainsi il rompt en celui qu’il appelle ce qui l’empêche de se donner au monde et aux hommes. Par ces ruptures, le Seigneur veut le purifier afin de le rendre disponible pour la mission.

Il a rompu St Claude, Ste MM, Charles de Foucauld, Pierre Goursat … 

4. Il le leur donna

L’élection et la consécration sont en vue de la mission.

De même que le baptisé ne se consacre pas lui-même mais est consacré par le Seigneur, ainsi ne s’envoie-t-il pas en mission lui-même : il est envoyé. La disponibilité est donc une conséquence naturelle de la consécration. Celui qui déclare s’offrir sans réserve au Seigneur ne peut qu’être disponible pour Le servir là où il Lui plaira pour faire ce qui Lui plaira.

Ainsi s’achève notre parcours de préparation à la consécration au Cœur de Jésus …

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La miséricorde qui sauve, par Mgr Follo https://fr.zenit.org/2025/04/04/la-misericorde-qui-sauve-par-mgr-follo/ Fri, 04 Apr 2025 06:02:35 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209727 Méditation des lectures du 5e dimanche de Carême

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« La justice de Dieu n’est pas chatiment mais miséricorde qui sauve » (Pape François).

Ve  Dimanche de Carême – Année C – 6 avril 2025

Rite romain : Is 43,16-21; Ph 125; Ph 3,8-14; Jn 8,1-11

Ve Dimanche de Carême de Lazare

Rite ambrosien : Dt 6,4a; 26,5-11; Ps 104; Rm 1,18-23a; Jn 11,1-53

1) Aimer c’est pardonner et pardonner c’est aimer. 

Grâce à l’Evangile de dimanche dernier, nous avons contemplé l’étreinte du Père miséricordieux qui, par son amour, embrasse et réhabilite le fils prodigue qui était parti loin de chez lui, et qui avait gaspillé, non seulement l’héritage réclamé d’avance, mais aussi sa dignité humaine. 

Aujourd’hui, nous contemplons Jésus en train d’écrire sur le sol, en baissant les yeux pour ne pas blesser la femme adultère même de son regard.

Peut-être a-t-il écrit sur la poussière les péchés d’une humanité fragile. Certainement par son geste, il a écrit la loi du pardon sur le cœur d’une femme assoiffée de vie, dont le péché la condamnait à la lapidation. 

  Si je ne me trompe pas, il y a deux moments où la Bible parle du doigt de Dieu qui écrit. Sur le mont Sinaï, ce « doigt » écrit les commandements sur les plaques de pierre afin qu’il les donne aux Juifs. L’autre, c’est quand, sur le mont Sion, le doigt du Christ écrit sur le sol de l’atrium du Temple.

Comme c’est beau, comme ce geste de Jésus est profond. Il semble le geste d’un enfant, ou d’un amant sur le sable de la mer.

Qu’a écrit Jésus ? Personne ne peut le dire avec certitude. Cependant, il est possible de dire que Jésus s’est abaissé pour écrire et a touché le sol, il s’est mis à la hauteur de la femme pécheresse. Dans ce geste, profondément simple, il y a une théologie profonde : Dieu dans la chair du Fils est venu toucher notre terre. Tout est terrestre devant Jésus, mais Il touche la terre pour la ramener dans l’orbite du ciel.

Avec notre esprit et notre cœur, imaginons que nous sommes présents sur la scène décrite dans l’Évangile de la liturgie romaine d’aujourd’hui.

Nous voyons Jésus au temple, c’est le matin et les gens viennent à lui. Il s’assoit (le texte grec utilise le mot kathizo: geste du maître assis en chaire pour enseigner) ; et voilà qu’arrivent des scribes et des pharisiens avec une femme ;  ils la jettent à ses pieds et lui demandent : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? ». Pharisiens et scribes veulent que les pierres de la lapidation « rebondissent » de la femme adultère au Christ, qui ne répond pas tout de suite à la question qui lui est posée comme un piège mortel. 

En effet, s’il s’était mis à contester la Loi de Moïse pour sauver sa réputation d’homme bon, doux comme un agneau (la Passion est proche), il aurait été Lui aussi lapidé comme « anti-Dieu ». S’il avait confirmé la condamnation, il aurait mis des pierres tombales sur son message de miséricorde. Par ailleurs, si d’un côté Jésus ne pouvait pas légitimer le péché, de l’autre – je crois – il détestait l’acharnement des « sans-pitié », l’impudence des pécheurs qui voulaient s’ériger en juges des péchés d’autrui.

Le Christ ne tombe pas dans le piège et résout le dilemme entre « justice » et « absolution » : il pardonne. Il ne renie pas la Loi, il révèle le visage de tendresse et de miséricorde d’un Dieu qui aime son peuple pour que ce dernier apprenne, à son tour, à être miséricordieux. De cette manière-là, il fait encore plus resplendir la vraie et heureuse nouvelle de l’Evangile qui est toute miséricorde, autrement dit une « justice » qui recrée.

Pour enseigner la miséricorde, Jésus écrit sur le sable, comme pour indiquer que les paroles des accusateurs ont pour lui l’inconsistance de la poussière ; il grave son pardon sur le cœur de la femme adultère, et aujourd’hui, sur notre cœur qui est devenu de chair grâce à la douleur du péché. Et, Lui, le seul sans péché,  dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre », pour signifier que celui qui veut l’application de la Loi, doit d’abord l’appliquer à lui-même, pour rappeler que les accusateurs étaient des pécheurs eux aussi. Quand la femme fut conduite à Lui, Jésus baissa les yeux pour ne pas la blesser, pas même du regard. Après l’avoir pardonnée, il leva ses yeux vers elle et la femme comprit que le Christ voyait en elle une grandeur et une dignité que le péché ne peut détruire. Il se mit à l’appeler comme il appelait sa mère, Marie : « Femme », aux noces de Cana et sur la Croix, signe suprême de la miséricorde de Dieu.

2) Une question de regard.

Pour apprendre cette miséricorde, nous devons regarder le Christ avec des yeux pleins de reconnaissance, comme cette pécheresse avait certainement fait après avoir été sauvée par l’étonnant pardon, l’étonnante absolution, du Rédempteur : « Femme, je ne te condamne pas » Et c’est ce que Jésus dira à chacun de nous : « va et désormais ne pèche plus.» Le regard pur du Christ et celui, implorant, de la femme adultère se sont croisés. Le Christ a vu en elle la beauté originelle de son âme, une âme pourtant noircie par le péché. La femme, le regard désormais purifié par le pardon, a vu le ciel, dont les yeux du Sauveur sont les fenêtres. 

A la lumière de cette rencontre faisons nôtre la prière que le prêtre récite à l’ouverture de la messe d’aujourd’hui : « Seigneur, Toi qui renouvelles toutes choses par Jésus-Christ » y compris notre misère, fais fleurir « dans notre cœur le chant de la gratitude et de la joie. »

La lumière des yeux du Christ se reflètera dans les nôtres et nous aurons des regards purs et reconnaissants, comme il est demandé aux vierges consacrées, dont la présence fait lever les yeux, renvoie à cette vraie réalité vers laquelle nous nous acheminons tous. Les vierges consacrées se donnent à Dieu et nous rappellent l’importance d’avoir un regard contemplatif. Avec elles et avec toute l’Eglise prions pour avoir nous aussi les yeux levés ; qu’ils puissent se remplir de cette lumière et de cette reconnaissance qui se transformeront en don d’amour,  et en service d’amour (Rituel Consécration des Vierges  n° 24, vers la fin de la prière de consécration).

 

3) L’amour ressuscité

Si l’évangile choisi par la liturgie romaine d’aujourd’hui nous fait célébrer l’amour qui pardonne, celui choisi par la liturgie ambrosienne nous enseigne l’amour qui fait ressusciter, en nous proposant l’épisode de la résurrection de Lazare. 

Jésus et Lazare s’aimaient comme deux frères. Le Messie allait souvent chez lui et ses deux sœurs, Marthe et Marie, et il prenait des repas avec eux en toute amitié. Etrangement – selon notre point de vue – quand on vient dire à Jésus que Lazare est tombé malade, il attend deux jours avant d’aller le trouver ; et, quand il arrive, celui-ci est mort. Les deux sœurs du défunt rabrouent Jésus, répétant l’une après l’autre : « Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ». Le Christ, beaucoup plus peiné par le peu de foi de personnes qui lui sont si chères que par le reproche en soi, leur demande en pleurant : « Où l’avez-vous mis? ». Ils partent ensemble au tombeau et Jésus, après avoir fait retirer la pierre tombale, rappelle son ami à la vie.

D’après ce que nous disent les évangiles, et si je ne me trompe pas, seuls trois morts ont été ressuscités par Jésus : le fils de la veuve de Naïm, la fille de Jaïre et Lazare. Et ce n’est pas tant pour manifester sa puissance et impressionner les gens qu’il a accompli ces trois miracles. Il me semble que seule la terrible souffrance d’avoir perdu des êtres chers, avait poussé Jésus à agir ainsi : consoler une mère, un père et deux sœurs. A mon avis, une autre observation est importante à faire : dans les trois cas, Jésus parle du défunt comme s’il n’était pas mort mais seulement endormi. Il n’a pas le temps de parler du fils de la veuve parce que la décision est trop immédiate. Mais il dit à lui aussi, comme à un paresseux qui ne veut pas sortir de son lit: « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi! ». Quand on lui dit que la petite fille de Jaïre est morte, il répond: « Elle n’est pas morte, elle dort. » Quand on lui confirme la mort de Lazare, il insiste: « Il n’est pas mort, il dort. » La Mort pour Lui n’est qu’un Sommeil. Un sommeil plus profond qu’un sommeil ordinaire et quotidien, mais si profond que seul un Amour surhumain le brise. Un Amour interpellé par l’amour des survivants. L’Amour de celui qui pleure quand il voit pleurer ceux qu’il aime. En appelant les morts des « endormis », il nous enseigne que la mort, avec lui, n’a plus le dernier mot sur la vie, car le « sommeil » ne bloque pas définitivement la vie. Il nous enseigne aussi que son Amour uni à l « amour  de celui qui souffre est plus fort que la mort et réveille les « endormis ».

L’affirmation réconfortante de saint Jean de la Croix : « Au soir de notre vie nous serons jugés sur l’amour » pourrait être complétée ainsi : « Au soir de notre vie nous serons jugés sur l’amour et réveillés par l’Amour en un jour sans fin ». Donc, par la prière, le jeûne et l’aumône, ouvrons de plus en plus les yeux de notre cœur pour reconnaître tout ce dont est capable l’Amour, la Providence pour nous et pour le monde entier. Prions plus souvent la Vierge Marie et préparons-nous à vivre avec elle la pâque de la Résurrection de son Fils, notre frère, lui qui est tout Amour.

4) Les vierges consacrées et l’épisode de l’adultère.

L’enseignement que, pour les vierges consacrées, est bien mis en évidence par saint Augustin d’Hippone. A la fin de son commentaire sur l’épisode de l’adultère, ce grand saint conclut que les âmes qui n’ont pas commis de péchés doivent remercier le Seigneur car, si elles ne les ont pas commis, c’est par un don de la grâce divine. C’est le fameux texte du II livre des Confessions où Saint Augustin écrit clairement : « Dieu nous a aussi pardonné les péchés que nous n’avons pas commis. Relisez à ce sujet le De sacra virginitate aux n. 4l et 42, parce qu’Augustin en parle beaucoup dans ces chapitres.  En faisant une comparaison entre leur conduite, irréprochable au niveau de la vie spirituelle et chrétienne, et celle de ceux dont la vie morale n’est pas si irréprochable, il veut trouver la raison pour laquelle les vierges consacrées ont une raison de fierté qui leur fait dire : Nous ne sommes pas comme eux. Augustin les invite à imité l’humilitè de cette femme  ne veut pas la simulation de l’humilité et dit : La simulation de l’humilité est le plus grand orgueil. Simuler l’humilité signifie l’humilité dans les mots, l’humilité avec des yeux bas et rien de plus. Souvent elle est ou devient en fait l’orgueil le plus grand. Les vierges consacrées doivent humblement imiter l’adultère dans sa douleur et son abandon totale au Christ que donne son pardon à un femme qui a eu une pleine confiance dans son immense miséricorde.

Lecture Patristique

Saint Ambroise de Milan (339/340 – 397)
Lettre 26, 11-20

PL 16, 1044-1046

Une femme coupable d’adultère fut amenée par les scribes et les pharisiens devant le Seigneur Jésus. Et ils formulèrent leur accusation avec perfidie, de telle sorte que, si Jésus l’absolvait, il semblerait enfreindre la Loi, mais que, s’il la condamnait, il semblerait avoir changé le motif de sa venue, car il était venu afin de pardonner le péché de tous. Ils dirent en la lui présentant: Cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. Or dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu (Jn 8,4-5)?

Pendant qu’ils parlaient, Jésus, la tête baissée, écrivait avec son doigt sur le sol. Comme ils attendaient, il leva la tête et dit: Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre (Jn 8,7). Y a-t-il rien de plus divin que cette sentence: qu’il punisse le péché, celui qui est sans péché? Comment, en effet, pourrait-on tolérer qu’un homme condamne le péché d’un autre, quand il excuse son propre péché? Celui-là ne se condamne-t-il pas davantage, en condamnant chez autrui ce qu’il commet lui-même?

Jésus parla ainsi, et il écrivait sur le sol. Pourquoi? C’est comme s’il disait: Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas (Lc 6,41)? Il écrivait sur le sol, du doigt dont il avait écrit la Loi (Ex 31,18). Les pécheurs seront inscrits sur la terre, et les justes dans le ciel, comme Jésus dit aux disciples: Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux (Lc 10,20).

En entendant Jésus, les pharisiens sortaient l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés, puis ils s’assirent pour délibérer entre eux. Et Jésus resta seul avec la femme qui était debout, là au milieu. L’évangéliste a raison de dire qu’ils sortirent, ceux qui ne voulaient pas être avec le Christ. Ce qui est à l’extérieur du Temple, c’est la lettre; ce qui est au-dedans, ce sont les mystères. Car ce qu’ils recherchaient dans les enseignements divins, c’étaient les feuilles et non les fruits des arbres; ils vivaient dans l’ombre de la Loi et ne pouvaient pas voir le soleil de justice.

Quand ils furent tous partis, Jésus resta seul avec la femme debout au milieu. Jésus, qui va pardonner le péché, demeure seul, comme lui-même l’a dit: L’heure vient et même elle est venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul (Jn 16,32). Car ce n’est ni un ambassadeur ni un messager qui a sauvé son peuple, mais le Seigneur en personne. Il reste seul parce qu’aucun des hommes ne peut avoir en commun avec le Christ le pouvoir de pardonner les péchés. Cela revient au Christ seul, lui qui enlève le péché du monde. Et la femme méritait d’être pardonnée, elle qui, après le départ des Juifs, demeure seule avec Jésus.

Relevant la tête, Jésus dit à la femme: Où sont-ils, ceux qui t’accusaient? Est-ce que personne ne t’a lapidée? Et elle répondit: Personne, Seigneur, Alors Jésus lui dit: Moi non plus, je ne te condamnerai pas. Va, et désormais, veille à ne plus pécher. Voilà, lecteur, les mystères divins, et la clémence du Christ. Quand la femme est accusée, le Christ baisse la tête, mais il la relève quand il n’y a plus d’accusateur, si bien qu’il veut ne condamner personne, mais pardonner à tous. <>

Que signifie donc: Va, et désormais veille à ne plus pécher! Cela veut dire: Puisque le Christ t’a rachetée, que la grâce te corrige, tandis qu’un châtiment aurait bien pu te frapper, mais non te corriger.

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Basilique Saint-Pierre : le rite du voile de sainte Véronique https://fr.zenit.org/2025/04/04/saint-pierre-le-rite-du-voile-de-veronique/ Fri, 04 Apr 2025 05:58:04 +0000 https://fr.zenit.org/?p=209724 Le dimanche 6 avril prochain

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Conformément à la mémoire ancienne, de la loggia du pilier Sainte Véronique aura lieu l’ostension de la relique de la Sainte Face 

Dimanche 6 avril, cinquième dimanche de Carême, la Basilique Saint-Pierre sera une église-station. Un rite de très ancienne tradition de l’Eglise de Rome pendant le Carême, selon lequel les fidèles et les pèlerins – tous les jours pendant quarante jours – se rassemblent et s’arrêtent dans une des églises de la ville où sont vénérées les reliques des martyrs et des saints. 

A 18h, pendant le chant des litanies, les fidèles parcourront les nefs de la basilique en entrant par la Porte Sainte. 

De la loggia de Véronique il y aura l’ostension de la relique de la Sainte Face (voile de Véronique).

Suivra la célébration eucharistique présidée par le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique papale de Saint-Pierre au Vatican, avec la présence des chanoines de la basilique, des prêtres qui voudront concélébrer et du peuple saint de Dieu.

 

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