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21/06/2021-13:56

Anita Bourdin

Des détenus en semi-liberté apportent leurs pains au pape François

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« Le Pape François a rencontré un groupe d’une vingtaine de personnes de la « troisième pôle » de Rebibbia, des détenus accompagnés de la directrice, de l’aumônier et de quelques fonctionnaires », annonce le Vatican.

Le pape a reçu ces 12 détenus d’un institut pénitentiel « aménagé » à la Maison Sainte-Marthe, ce lundi 21 juin 2021, peu après 8h45. L’établissement bénéficie de conditions privilégiées et il n’est ouvert qu’à un nombre limité de détenus, certains étant en « semi-liberté ». Il peuvent y travailler notamment la boulangerie, la gastronomie et la pâtisserie (avec un point de vente externe), et dans une entreprise de transformation pour matériel électrique.

De fait, ils ont apporté au pape François un panier de pain frais: un pain préparé de leurs propres mains la veille au soir, pour dire « merci » au pape François « pour le don d’espérance qu’il offre aux prisonniers ».

Le pape leur a confié « son attention aux personnes qui vivent l’expérience de l’emprisonnement, rappelant les visites des prisons déjà en Argentine, et assurant ses prières aussi pour leurs familles », précise la page Facebook « chiesa-cattolica.it ».

Groupe de détenus et du personnel de la prison romaine de Rebibbia © Vatican Media

Groupe de détenus et du personnel de la prison romaine de Rebibbia © Vatican Media

Le père Moreno M. Versolato, religieux servite de Marie, aumônier dans le plus petit des quatre pôles de la prison romaine, ne cache pas son émotion:  « Aujourd’hui nous nous sommes réunis ici, au Vatican : douze détenus, la directrice de la troisième prison de Rebibbia, Anna Maria Trapazzo, trois éducatrices, des agents de police pénitentiaire et deux femmes magistrat de la surveillance. »

L’aumônier souligne la présence significative des deux juges Anna Vari et Paola Cappelli : « Ce sont elles qui évaluent et signent les permis dans les parcours de réinsertion sociale, à travers des mesures alternatives de semi-liberté, et il est extraordinaire de vivre aujourd’hui, directement avec les détenus, une expérience de beauté qui est une « école de vie » pour tous. »

Le p. Moreno fait remarquer que « ces jeunes ont grandi dans des banlieues dégradées ou peut-être viennent-ils de pays lointains… bref, ils ont eu une autre « école » dès leur plus jeune âge… »

Groupe de détenus et du personnel de la prison romaine de Rebibbia © Vatican Media

Groupe de détenus et du personnel de la prison romaine de Rebibbia © Vatican Media

L’aumônier témoigne de l’affection du pape François: « Ce matin, nous l’avons personnellement remercié, tous ensemble, pour la proximité qu’il nous montre en permanence et à différentes occasions. Le cadeau de « colombes » à Pâques (brioches traditionnelles de Pâques en Italie), a été une surprise pour tout le monde. Mais le plus grand merci va à ses prières et à ses demandes aux autorités politiques afin que les conditions de détention puissent changer de plus en plus surtout là où la dignité de la personne est constamment bafouée. »

Le groupe de cette prison romaine est ensuite allé « visiter les Musées du Vatican », ajoute le Saint-Siège.

L’aumônier se fait l’écho des propos de la directrice, Mme Barbara Jatta: « Aujourd’hui, avec une grande joie, les Musées du Vatican se présentent et s’offrent aux prisonniers et à ceux qui les accompagnent comme une inspiration pour la beauté qui touche l’âme au plus profond. »

Groupe de détenus et du personnel de la prison romaine de Rebibbia © Vatican Media

Groupe de détenus et du personnel de la prison romaine de Rebibbia © Vatican Media

Cette visite des musées a une grande d’importance, a poursuivi le p. Moreno, dans le cadre de la pandémie: « Les détenus ont beaucoup souffert de l’isolement et de la marginalisation en raison de l’impossibilité d’embrasser leurs proches (…). Des situations extrêmes, vraiment « à la limite » et c’est facile de céder à la tentation de laisser place aux conflits et à la colère. » Il inclut les difficultés du personnel de la prison.

En fin de matinée au Vatican, la directrice de la prison a évoqué une expérience d’accueil et d’espérance : »Le don du pain pour le Pape a une valeur énorme pour nous : en plein confinement nous avons démarré un atelier de boulangerie et sept détenus ont été embauché par une entreprise. Le pain fait ce soir pour le pape François est donc un « merci ». Et aussi le don de la « tuile » avec la croix, expression du parcours de la mosaïque, n’est pas un geste formel mais un signe de foi et d’espérance. »

 

 

 

21/06/2021-20:12

Anita Bourdin

Nigeria: l’ambassadeur Paul Oga Adikwu présente ses lettres de créance

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L’ambassadeur du Nigeria près le Saint-Siège, M. Paul Oga Adikwu, a présenté au pape François ses lettres de créance, au Vatican, ce lundi 21 juin 2021, annonce le Saint-Siège.

M. Paul Oga Adikwu est né le 19 février 1958. Il est titulaire d’un diplôme en théologie (séminaire Saint-Augustin de Jos, au Nigeria) et d’un diplôme de troisième cycle en éducation (Benue State University, à Makurdi, également au Nigeria).

Il a occupé les postes suivants : tuteur à l’école secondaire Holy Rosary à Adoka (État de Benue, 1985-1995) ; directeur de l’école secondaire St. Joseph à Auke (État de Benue, 1995-2006); vice-doyen de l’administration, Okalekwo Community Secondary School Aune – Aloka (Benue State, 2006-2010) ; tuteur à l’école secondaire communautaire d’Otukpo à Otukpo (État de Benue, 2010-2013); directeur de l’école secondaire communautaire d’Otukpo (État de Benue, 2013-2018).

21/06/2021-21:05

Anita Bourdin

Saint-Pierre et Saint-Paul : bénédiction des pallia par le pape François

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Le pape François bénira les Pallia, destinés aux nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année, et il présidera la messe, le  29 juin 2021, en la solennité des saints Pierre et Paul, apôtres, patrons de l’Eglise de Rome.

Traditionnellement ces pallia tissés à Rome par les bénédictines sont placés auprès du tombeau de Pierre avant leur bénédiction.

La célébration aura lieu à 9h30, dans la basilique Saint-Pierre, à l’autel de la Confession, avec une participation limitée des personnes, étant donné les restrictions sanitaires.

Le pallium est cette étole de laine blanche, brodée de croix de soie noire, remise aux archevêques métropolitains et porté sur la chasuble en signe de communion avec le successeur de Pierre.

Le pape François « n’impose » plus les pallia pendant cette célébration romaine, mais il les bénit et ils sont « imposés » aux nouveaux archevêques dans leur Eglise locale par les nonces apostoliques, sauf exception.

Par exemple, le pape a « imposé » le pallium au patriarche Pierbattista Pizzaballa, ce 28 octobre 2020, dans la chapelle du Saint-Esprit de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican.

Le pallium rappelle la charge du pasteur de veiller sur le Peuple de Dieu : c’est ce que signifie la laine des agneaux et la soie noire qui termine l’étole et rappelle la patte des agneaux.

Benoît XVI  a expliqué ainsi la symbolique du pallium lors de sa messe d’intronisation, le 24 avril 2005: « Le premier signe c’est le pallium, tissu en pure laine, qui est placé sur mes épaules. Ce signe très ancien, que les évêques de Rome portent depuis la fin du IVe siècle, peut être considéré comme une image du joug du Christ, que l’évêque de cette ville, le Serviteur des Serviteurs de Dieu, prend sur ses épaules. Le joug de Dieu est la volonté de Dieu, que nous accueillons. Et cette volonté n’est pas pour moi un poids extérieur, qui nous opprime et qui nous enlève notre liberté. Connaître ce que Dieu veut, connaître quel est le chemin de la vie – telle était la joie d’Israël, tel était son grand privilège. Telle est aussi notre joie: la volonté de Dieu ne nous aliène pas, elle nous purifie – parfois même de manière douloureuse – et nous conduit ainsi à nous-mêmes. De cette manière, nous ne le servons pas seulement lui-même, mais nous servons aussi le salut de tout le monde, de toute l’histoire. »

En effet, le récit le plus ancien de la remise du pallium par le pape à un évêque est le récit de la remise du pallium à saint Césaire d’Arles (470-542) par le pape Symmaque.

21/06/2021-21:25

Marina Droujinina

Causes des saints : Aniela Roza Godecka, religieuse polonaise, « héroïque »

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La servante de Dieu Aniela Roza Godecka (1861-1937), fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs du Cœur Immaculé de Marie, a vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque », c’est-à-dire évangélique.

Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » d’Aniela Roza a été promulgué par la Congrégation pour les causes de saints, avec l’approbation du pape François. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

Le pape François a approuvé en tout la publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés, lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, le 19 juin 2021 au Vatican.

Aniela Roza Godecka est née à Korczew nad Wolga (Russie) le 13 septembre 1861 dans une famille aisée d’origine polonaise, raconte sa biographie en italien publiée par la Congrégation pour les causes des saints. En 1874, elle entre à l’Institut Nicolas Ier de Moscou où, en 1882, elle obtient sa maîtrise.

Elle travaille comme enseignante et tutrice à Minsk, dans les territoires de la Biélorussie actuelle et à Vilnius, aujourd’hui en Lituanie. L’insatisfaction qu’elle ressent de plus en plus en elle-même la pousse à chercher un confesseur, « entamant, en 1886, un chemin de conversion, qui l’amène à développer le désir de consécration ».

Entrée dans la Congrégation des Filles du Cœur Très Pur de Marie, en 1887 elle commence son noviciat, après quoi elle fait sa profession religieuse. En 1888, le fondateur, le bienheureux capucin polonais Honorat Koźmiński (1829 -1916), lors d’une retraite à Zakroczyn, lui demande de fonder une nouvelle communauté religieuse, avec la tâche spécifique de s’occuper des ouvrières de l’usine. Aniela Roza accepte difficilement, mais elle déménage à Varsovie, et le 4 octobre 1888, elle devient la première novice et co-fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs du Cœur Immaculé de Marie.

Elle organise la congrégation en trois branches : celle des sœurs qui vivent en commun ; celle des affiliées, qui font des vœux temporaires et continuent leur travail à l’usine ; celle des agrégées, qui vivent comme des tertiaires.

En 1900, Aniela Roza est élue supérieure générale, charge qu’elle assumera jusqu’en 1920. À cette date, en effet, elle est réélue supérieure générale, mais sa réélection est annulée à cause de la durée excessive de son mandat : elle est néanmoins restée au gouvernement en tant que conseillère. Elle est réélue supérieure générale en 1931, jusqu’à sa mort en 1937.

La communauté naissante, qui n’avait pas d’habit religieux et vivait dans le secret à cause de la persécution de la police tsariste, s’occupait des besoins matériels et spirituels des travailleurs et de leurs familles. Après l’ouverture des premières maisons à Varsovie, la congrégation s’étend rapidement aux grands centres urbains polonais, lettons, lituaniens et russes : entre 1888 et 1908, 48 maisons sont construites.

Aniela Roza décède le 13 octobre 1937 à Częstochowa (Pologne). Au cours de la cérémonie funéraire, elle reçoit la Croix d’or du mérite pour son activité sociale intense et importante.

21/06/2021-14:40

Marina Droujinina

Sr Paschalina Jahn et 9 religieuses assassinées par les troupes soviétiques

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Le pape François a reconnu le martyre de soeur Paschalina Jahn (de son nom de naissance Maria Maddalena, 1916 – le 11 mai 1945) et de 9 autres religieuses de la Congrégation de Sainte-Elisabeth, tuées en haine de la foi en Pologne, par les troupes soviétiques, en 1945.

La reconnaissance de leur martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle ultérieur ne sera pas utile, mais il en faudrait un pour leur canonisation. Il s’agit de : Maria Edelburgis Kubitzki (au siècle Julianna, 1905 – 20 février 1945); Maria Rosaria Schilling (au siècle Elfrida, 1908 –  22 février 1945); Maria Adela Schramm (au siècle Clara, 1885 – 25 février 1945); Maria Sabina Thienel (au siècle Anna Hedwig, 1909 – 1er mars 1945); Maria Sapientia Heymann ( au siècle Lucia Emmenuela, 1875 – 24 mars 1945); Maria Adelheidis Topfer (au siècle Hedwig Agnes, 1887 – 24 mars 1945); Maria Melusja Rybka ( au siècle Martha, 1905 – 24 mars 1945); Maria Felicitas Ellmerer (au siècle Anne, 1889 – 25 mars 1945); Maria Acutina Goldberg ( au siècle Helena, 1882 – 2 mai 1945).

En recevant le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro, le 19 juin 2021 au Vatican, le pape François a approuvé la publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés.

Les servantes de Dieu ont été tuées à différents endroits entre février et mai 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors de l’invasion par l’Armée rouge des territoires polonais, indique un texte biographique publié en italien par la Congrégation pour les causes des saints. Les religieuses, originaires de Silésie, se consacraient aux soins des personnes dans le besoin, en particulier les malades et les personnes âgées.

La mort des religieuses, explique la congrégation pour les causes des saints, « s’inscrit dans le drame vécu par les populations des territoires compris entre l’Oder et la Nysa, qui ont subi des violences de toutes sortes » de la part des soldats soviétiques. Dans ce contexte, « la fureur des militaires envers les religieuses manifestait leur haine envers la foi et envers les membres de l’Église catholique ».

Certaines religieuses ont subi des violences, d’autres ont été menacées, d’autres encore ont été tuées pour tenter de défendre leurs sœurs. « Le viol devint une arme d’humiliation, mais la violence dirigée contre ceux qui portaient l’habit religieux était particulièrement féroce », indique la même source.

Conscientes du danger qu’elles couraient, les sœurs ont décidé de rester proches des personnes dont elles s’occupaient : des personnes âgées et des malades incapables de partir.

21/06/2021-21:15

Marina Droujinina

Causes des saints : un prêtre italien, Severino Fabriani, « héroïque »

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Les vertus héroïques du prêtre diocésain italien Severino Fabriani (1792-1849), fondateur de la Congrégation des « Filles de la Providence pour les sourds-muets », ont été reconnues par le pape François lors d’une audience accordée au cardinal Marcello Semeraro, le 19 juin 2021 au Vatican. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.

En recevant le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le pape François a approuvé la publication de sept décrets, concernant un miracle, des martyres et les vertus héroïques de cinq baptisés.

Severino Fabriani est né à Spilamberto (Italie) le 7 janvier 1792, lit-on dans sa biographie en italien publiée par la Congrégation pour les causes des saints.

Il entre au séminaire de Modène et est ordonné prêtre le 17 décembre 1814. Ensuite, il est nommé professeur de physique et d’histoire naturelle au séminaire. Il continue d’étudier et d’approfondir divers domaines de la connaissance, à tel point qu’en 1821 il devient membre de l’Académie des sciences, des lettres et des arts, se distinguant comme homme de lettres, historien, philosophe, théologien, apologiste, physicien et naturaliste.

En janvier 1822, à l’âge de 30 ans, il commence à souffrir subitement d’aphasie et perd la voix. Cet événement le force à renoncer à l’enseignement, mais surtout le prive de la possibilité d’exercer le ministère sacerdotal. Pendant cette période, l’écriture devient sa seule possibilité de communication et à ses correspondants il dit voir sa maladie « à la lumière de la Providence, comme une invitation précise de Dieu à se purifier davantage dans son propre esprit et à devenir plus sensible aux réalités éternelles ».

En 1823, un ami prêtre lui demande de s’occuper d’une fillette de onze ans qui est sourde-muette et, l’année suivante, il est appelé à diriger l’école des sourds-muets. À cette époque, il se rend à Milan et à Gênes, dans le but de visiter des écoles pour sourds, d’apprendre les méthodes qu’elles utilisent.

En 1828, assisté de trois professeurs, il fonde les « Filles de la Providence pour les sourds-muets », dans le but principal de s’occuper de l’éducation des sourds-muets.

Pour garantir la continuité à son œuvre, il tente d’obtenir de l’autorité ecclésiastique la reconnaissance du nouvel institut religieux, qui est approuvée par le pape Grégoire XVI, le 9 janvier 1845. Avec cette approbation, pour la première fois sont admises dans un institut religieux des jeunes-filles sourdes-muettes voulant se consacrer à Dieu.

Dans les dernières années de sa vie, p. Severino s’engage à « rendre l’école de plus en plus sensible aux nouveaux besoins et à assurer une sérénité économique à l’œuvre ». En 1849, il publie les « Lettres logiques sur la grammaire italienne pour les sourds-muets ».

Victime d’un accident vasculaire cérébral, il décède le 27 août 1849 à Modène (Italie), à ​​l’âge de 57 ans.

21/06/2021-14:52

Hélène Ginabat

Eglises orientales : 94ème assemblée plénière de la ROACO

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La 94ème assemblée plénière de la Réunion des Œuvres d’Aide aux Eglises orientales (ROACO) se tiendra « en présence », du lundi 21 au jeudi 24 juin 2021, à la Maison Bonus Pastor, de Rome, indique un communiqué de presse de la Congrégation pour les Eglises orientales, ce 21 juin.

Les travaux commenceront par le Comité de direction, ce lundi 21 juin, à 16h.

Mardi 22 juin, à 8h30, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales et président de la ROACO, présidera l’Eucharistie inaugurale, précise le communiqué. Elle sera célébrée à l’intention de tous les bienfaiteurs vivants et défunts et pour confier au Seigneur et à l’intercession de la Très Sainte Mère de Dieu le déroulement des sessions prévues et en particulier les pays de compétence qui continuent à souffrir des conséquences de la violence ainsi que de l’instabilité sociale et politique aggravées par la pandémie qui perdure.

La première session sera consacrée à la situation en Terre Sainte. Les intervenants seront: le patriarche de Jérusalem des Latins Pierbattista Pizzaballa, le frère Francesco Patton OFM, custode et gardien du Mont Sion et frère Peter Bray FSC, vice-chancelier de l’Université Bethléem. Des informations concernant la Collecte Pro Terra Sancta de 2020 seront également échangées.

La session de l’après-midi du mardi 22, dédiée à l’Ethiopie, l’Arménie et la Géorgie, se déroulera autour des interventions des nonces apostoliques respectifs de ces pays, Mgr Antoine Camilleri et Mgr José Avelino Bettencourt.

Le mercredi matin 23 juin, le secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Richard Gallagher, et les représentants pontificaux en Syrie, le card. Mario Zenari, au Liban, Mgr Joseph Spiteri, et en Irak, Mgr Mitja Leskovar, animeront une réflexion sur la situation dans tout le Moyen Orient.

Outre les intervenants, participeront à l’assemblée plénière les représentants des agences catholiques faisant partie de la ROACO, les officials de la Congrégation pour les Eglises orientales et les représentants de la Section pour les relations avec les Etats de la Secrétairerie d’Etat et de quelques dicastères concernés.

21/06/2021-20:37

Anita Bourdin

Tribunal de la Signature apostolique: nominations de 13 membres

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Le pape François a nommé pour cinq ans 13 membres du Tribunal suprême de la Signature apostolique, 4 cardinaux et 8 évêques et archevêques. Il a aussi nommé 7 référendaires du même tribunal, dont deux Français, Mgr Valdrini et le P. Toxé, OP. Les « référendaires » sont en quelque sorte des « consulteurs ».

Le Tribunal suprême de la Signature apostolique est la juridiction supérieure du Saint-Siège, et il a son siège à Rome au Palais de la Chancellerie. Il est constitué de prélats nommés par le pape. Il est dirigé par un préfet, actuellement le cardinal français Dominique Mamberti, assisté d’un secrétaire et d’un sous-secrétaire.

Ce tribunal juge notamment des litiges de nullité de mariage, des recours contre les sentences de la Rote romaine et des conflits de compétence.

Au XIIIe s., ses juges étaient chargés de « préparer la signature par le pape des suppliques et des causes particulières », d’où son nom de « Signature ».

 

13 nouveaux membres du Tribunal suprême de la Signature apostolique

5 cardinaux :

Joseph William Tobin, C.S.R., archevêque de Newark (États-Unis d’Amérique) ;

James Michael Harvey, archiprêtre de la basilique papale de Saint-Paul-hors-les-murs (Rome, Italie) ;

Gerhard Ludwig Müller, Préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (Allemagne);

Mario Grech, secrétaire général du Synode des évêques (Malte) ;

8 archevêques et évêques :

Cyril Vasil’, S.I., archevêque titulaire de Ptolémaïs de Libye, administrateur apostolique du siège plénier de Košice pour les catholiques de rite byzantin (Slovaquie) ;

Celso Morga Iruzubieta, archevêque de Mérida-Badajoz (Espagne) ;

Christoph Hegge, évêque titulaire de Sicilibba et auxiliaire de Münster (Allemagne) ;

Mark Leonard Bartchak, évêque d’Altoona-Johnstown (États-Unis d’Amérique) ;

Dominicus Meier, O.S.B., évêque titulaire de Castro de Sardaigne et auxiliaire de Paderborn (Allemagne) ;

Andrea Migliavacca, évêque de San Miniato (Italie) ;

Pierantonio Pavanello, évêque d’Adria-Rovigo (Italie) ;

Egidio Miragoli, évêque de Mondovì (Italie).

 

7 nouveaux « référendaires » de la signature apostolique

Carlos José Errázuriz Mackenna, professeur à la Faculté de droit canonique de l’Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome;

Patrick Valdrini, ancien pro-recteur de l’Université pontificale du Latran à Rome ;

Paolo Gherri, doyen de la Faculté de droit canonique de l’Université pontificale du Latran à Rome ;

Ulrich Rhode, S.I., Doyen de la Faculté de Droit Canonique de l’Université Pontificale Grégorienne de Rome ;

Georges Henri Ruyssen, S.I., doyen de la Faculté de droit canonique oriental de l’Institut pontifical oriental de Rome ;

Philippe Toxé, O.P., Maître de conférences à la Faculté de droit canonique de l’Université pontificale San Tommaso-Angelicum à Rome ;

et Lord William Daniel, Maître de conférences à la Faculté de droit canonique de l’Université catholique d’Amérique à Washington.

21/06/2021-21:30

Anita Bourdin

10 titres, lundi 21 juin 2021 – Les pains des détenus

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Des détenus en semi-liberté apportent leurs pains au pape François

Et ils visitent les Musées du Vatican

Nigeria: l’ambassadeur Paul Oga Adikwu présente au pape ses lettres de créance

Il est titulaire d’un diplôme en théologie

Saint-Pierre et Saint-Paul : bénédiction des pallia par le pape François

Ils seront imposés aux archevêques dans leurs diocèses

Tribunal de la Signature apostolique: nominations de 13 membres

Et de 7 consulteurs

Sr Paschalina Jahn et 9 religieuses polonaises, assassinées par les troupes soviétiques

Des religieuses polonaises de la Congrégation de Sainte-Elisabeth

Causes des saints : un prêtre italien, Severino Fabriani, « héroïque »

Fondateur d’une Congrégation pour les sourds-muets

Causes des saints : Aniela Roza Godecka, religieuse polonaise, « héroïque »

Fondatrice des Petites Sœurs du Cœur Immaculé de Marie

Eglises orientales : 94ème assemblée plénière de la ROACO

Moyen Orient, Terre Sainte, Ethiopie, Arménie, Géorgie

« Summer Boys » sur Laudato si’ au Vatican

Des activités festives et éducatives, ensemble

Pieux établissements de France à Rome et à Lorette: trois nominations

Au service des églises françaises de Rome et de Lorette

 

21/06/2021-19:38

Anita Bourdin

« Pieux établissements »: trois nominations

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« L’ambassadrice de France auprès du Saint-Siège, Mme Elisabeth Beton Delègue, a nommé Monseigneur Philippe Bordeyne Administrateur des Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette », a indiqué l’ambassade le 17 juin 2021. L’ambassadrice a procédé à deux autres nominations et « ces décisions prennent effet le 1er juillet 2021 ».

Nomination de Mgr Bordeyne

Mgr Bordeyne, 61 ans, jusqu’ici recteur de l’Institut catholique de Paris a en effet été appelé à Rome pour prendre la tête, au 1er septembre, de l’Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, au sein de l’université du Latran. Il succède comme administrateur des « Pieux » au p. Michel Kubler, qui a présenté sa démission il y  a un mois environ, qui reste à Rome au service de sa congrégation des Augustins de l’Assomption (assomptionnistes,) en tant que secrétaire général.

Les « Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette » sont une fondation de droit privé gère les cinq églises françaises de Rome – Saint-Louis, Saint-Nicolas, Saint-Yves, Saint-Claude et la Trinité-des-Monts – et d’une chapelle à Lorette, dans les marches italiennes, et de gérer les quelque 5 millions d’euros des loyers de 13 immeubles romains.

Cette fondation présente en Italie est régie par un règlement approuvé par un bref papal, elle est dirigée par une « Congrégation générale » composée de religieux et de laïcs français vivant à Rome, et présidée par l’ambassadrice de France près le Saint-Siège.

Nomination de M. Bertina

M. Pierre-Louis Bertina, 71 ans, Piémontais d’origine, est nommé trésorier. Il a effectué toute sa carrière au sein du groupe Alstom transports, ce qui l’a amené à exercer de nombreuses responsabilités, en particulier à l’international, en Amérique latine, puis en Italie, comme président-directeur général d’Alstom Ferroviaria. Il succède à Mme Béatrice Derouvroy Bernard qui a aussi présenté sa démission il y a un mois.

Les comptes de gestion sont soumis chaque année à l’approbation de la députation administrative – ministre-conseiller, administrateur et trésorier -, puis ils sont présentés en « Congrégation générale », et finalement ils sont arrêtés par l’ambassadrice de France près le Saint-Siège.

Nomination de Mgr Valdrini

Enfin, Mme Beton Delègue « a nommé Monseigneur Patrick Valdrini à la Congrégation générale ».

Mgr Valdrini, 73 ans, a été recteur de l’Institut catholique de Paris du 18 juin 1992 à 2004, puis du 19 octobre 2008 au 8 septembre 2011, recteur de l’Église Saint-Louis-des-Français de Rome.

Il a été professeur de droit canonique de l’université pontificale du Latran à Rome jusqu’en 2017. Il enseigne à l’université de Naples – Frédéric-II.

Il a été nommé en septembre 2006 par le Quai d’Orsay conseiller culturel près du Saint-Siège placé sous l’autorité de l’ambassadeur de France. En tant que tel, il était également directeur de l’Institut français – Centre Saint-Louis.

En 2019, le pape François l’a nommé chanoine de la basilique papale Saint-Jean-du-Latran.

 

 

21/06/2021-15:13

Anita Bourdin

« Summer Boys » sur Laudato si’ au Vatican

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L’encyclique sociale et écologique du pape François Laudato si’ sera le thème du camp annuel  « Summer Boys » au Vatican: il accueillera jusqu’au 30 juillet 2021 environ 200 enfants et jeunes, âgés de cinq à treize ans, avec comme activités des jeux et la sauvegarde l’environnement.

C’est une initiative du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican organisée par la coordination des communautés salésiennes et l’association « All in one party ». Les consignes sanitaires seront respectées: port du masque et lavage des mains.

Au programme, le matin, dans la salle Paul VI, l’accueil, avec petit-déjeuner et un moment de prière.

Presque toutes les autres activités se dérouleront en extérieur : visites guidées dans les jardins du Vatican, jeux de groupe dans la zone de l’héliport,  jeux d’eau, avec deux piscines, et d’autres sports de plein air, comme le basket-ball et le tennis.

Les groupes seront répartis en trois tranches d’âge, identifiées par des couleurs : vert est pour les 5-7 ans, bleu pour les 8-10 ans et l’orange pour les 11-13 ans.

Le père Franco Fontana, directeur de la communauté salésienne du Vatican et aumônier de la sécurité et de la protection civile des Musées du Vatican, coordinateur de l’initiative précise : « Cette année, compte tenu de la question de l’environnement, nous améliorerons encore plus l’aspect des jardins du Vatican et chaque semaine une plante sera apportée, que le vendredi, le groupe d’enfants plus âgés la plantera (…). Dans l’après-midi, les jeunes se réuniront dans la salle Paul VI pour consacrer une heure aux grands enjeux liés à l’encyclique, à l’environnement, à l’écologie, à l’équité des droits, pour ensuite jouer un grand jeu. »

Chaque jour, les enfants aborderont un sujet précis avec les animateurs, grâce à des vidéos, des histoires et des récits qui les accompagneront dans la découverte des enjeux environnementaux et les sensibiliseront à l’importance du respect de l’environnement et des sources d’énergie.

Sergio Garozzo, directeur de « Tutto in un festa », la société de divertissement pour enfants qui s’occupe de la partie animation des « Summer Boys » au Vatican précise: « Nous attendons certainement des enfants différents de ceux que nous avons rencontrés l’année dernière qui découvraient encore ce problème. Cette année, l’enseignement à distance les a forcément amenés à être un peu éloignés des relations avec les amis, nous allons donc travailler pour leur faire redécouvrir l’envie de se retrouver, de vivre ensemble et de créer ensemble, peut-être en construisant des objets à quatre mains recyclés. matière, et surtout nous leur ferons redécouvrir l’envie de s’amuser ensemble. »

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