Antonio Gaspari, Author at ZENIT - Français https://fr.zenit.org/author/antoniogaspari/ Le monde vu de Rome Tue, 10 Mar 2015 00:00:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://fr.zenit.org/wp-content/uploads/sites/4/2020/07/9e4929ea-cropped-dfdb632a-favicon_1.png Antonio Gaspari, Author at ZENIT - Français https://fr.zenit.org/author/antoniogaspari/ 32 32 Le trésor des indulgences, par le card. Piacenza https://fr.zenit.org/2015/03/10/le-tresor-des-indulgences-par-le-card-piacenza/ https://fr.zenit.org/2015/03/10/le-tresor-des-indulgences-par-le-card-piacenza/#respond Tue, 10 Mar 2015 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/le-tresor-des-indulgences-par-le-card-piacenza/ XXVIème Cours de la Pénitencerie apostolique sur le for interne

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Au cours de la Lectio magistralis qui s’est déroulée dans l’après-midi à Rome à la Pénitencerie apostolique, le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur, a expliqué que « l’indulgence nous parle du trésor de la divine miséricorde, surabondante, en réponse à tout le mal que l’homme peut accomplir ».

À l’ouverture du XXVIème cours sur le for interne de la Pénitencerie apostolique auquel ont assisté les prêtres, les confesseurs et les séminaristes qui seront bientôt ordonnés prêtres, le cardinal a affirmé que les indulgences sont « le trésor de la miséricorde de Dieu pour l’Église » et qu’elles représentent « la rémission devant Dieu de la peine temporelle pour les péchés »

Pour le cardinal Piacenza, la doctrine sur les indulgences doit être située « dans la transcendance absolue du mystère et la libre volonté de se manifester aux hommes, pour leur salut, comme miséricorde ».

Après avoir rappelé que l’administration du trésor de la miséricorde est totalement confiée à l’autorité de l’Église, le pénitencier majeur a précisé que la clé de voûte, pour comprendre le trésor des indulgences, était la distinction théologique entre la faute et la peine.

La faute est remise par la réconciliation sacramentelle, tandis que la peine temporelle pour les péchés commis demeure et nécessite le don ultérieur de l’indulgence pour être remise.

Le cardinal a reconnu que, malheureusement, « les indulgences sont incompréhensibles pour l’homme sécularisé et même pour ces chrétiens qui, au nom d’une démystification du christianisme, l’ont réduit à une doctrine éthique, utile seulement aux États modernes pour conserver leur pouvoir ».

« L’indulgence, au contraire, est un hymne à la liberté », a souligné le cardinal, parce que l’indulgence, après l’absolution sacramentelle de la faute, « rend chacun conscient des conséquences de ses propres actes, lui indique le devoir responsable de la réparation et, plus important encore, l’appelle à participer à l’œuvre de rédemption du Christ, pour lui-même et pour ses frères ».

Pour faire comprendre pourquoi la rémission des peines temporelles ne peut être accueillie par le fidèle que par l’intermédiaire de l’Église, le cardinal Piacenza a rappelé qu’en obéissant fidèlement au commandement de Jésus : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus », l’Église, depuis vingt siècles, redit à l’humanité les paroles du Christ aux pharisiens et aux docteurs de la loi, dans le miracle du paralytique : « pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés » (Mt 9,6).

C’est pour cette raison que l’Église a le pouvoir de remettre les péchés, uniquement parce que Dieu s’est fait homme et parce que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de remettre les péchés, et l’administration du trésor des indulgences est un service fidèle au surcroît de miséricorde du mystère. 

Le pénitencier a rappelé que « dans le mystère du samedi saint, le salut s’étend aussi aux justes qui ont vécu avant le Christ » et que tout baptisé peut bénéficier de l’indulgence pour lui-même ou pour un fidèle défunt, mais jamais pour une autre personne qui jouit encore de sa liberté et qui est donc appelé à choisir personnellement, à se convertir personnellement, à accueillir personnellement le don de la miséricorde.

En conclusion, le pénitencier majeur a affirmé que « en raison de sa dimension théologique, ecclésiale et pastorale, le trésor des indulgences ne peut en aucune façon être perdu » parce que « négliger, mettre dans l’ombre le trésor des indulgences signifierait effacer la dimension surnaturelle de l’Église et de la Réconciliation qui, loin d’être une auto-absolution psychologique du simple sentiment de culpabilité, est une rencontre réelle avec le visage miséricordieux de Dieu qui, bien que défiguré, continue d’aimer l’homme de tout l’amour divin et de tout l’amour humain dont son Sacré-Cœur est capable ».

Et « le Cœur du Christ est précisément l’écrin qui contient l’infini trésor des indulgences ».

Traduction de l’italien par Constance Roques

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Film sur Pie XII : "Shades of Truth", un succès avant même sa sortie en salle https://fr.zenit.org/2015/03/10/film-sur-pie-xii-shades-of-truth-un-succes-avant-meme-sa-sortie-en-salle/ https://fr.zenit.org/2015/03/10/film-sur-pie-xii-shades-of-truth-un-succes-avant-meme-sa-sortie-en-salle/#respond Tue, 10 Mar 2015 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/film-sur-pie-xii-shades-of-truth-un-succes-avant-meme-sa-sortie-en-salle/ La réalisatrice des "Ombres de vérité" répond aux critiques

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Des acteurs d’exception, parmi lesquels Christophe Lambert, Marie-Christine Barrault, Giancarlo Giannini, Remo Girone, Gedeon Burkhard, David Wall, pour un film qui sera présenté hors concours, à l’occasion du Festival de Cannes et pendant les dix jours de la Rencontre mondiale des familles, en septembre 2015, à Philadelphie (Etats-Unis).

Le film raconte l’histoire d’un journaliste chargé de mener une enquête sur Pie XII. Très sceptique et critique au début,  il rencontre des témoins qui vont peu à peu remettre sa thèse en question. Au cours des différentes rencontres avec des personnes qui ont survécu à l’holocauste, ou avec leurs enfants, l’enquêteur découvre que Pie XII n’a pas été un pape craintif qui n’aurait pas réussi à s’opposer à Hitler, mais qu’il a réellement réussi à sauver des centaines de milliers de juifs des chambres à gaz.

Devant les réactions à la projection du film ont été vives, parfois critiques et polémiques, mais parfois aussi très élogieuses, ZENIT a rencontré la réalisatrice, Liana Marabini.

Zenit – Les réactions à la projection du film ont été variées. Certaines sont très positives, d’autres neutres et quelques-unes très négatives. Vous y attendiez-vous ?

Liana Marabini – Oui, je m’y attendais. C’est un sujet très controversé et il est normal que les réactions soient de toutes sortes. Personne ne peut être assez ingénu pour penser que les avis seront unanimes. Le but du film est de faire parler de Pie XII et des injustices qu’il a subies et qu’il subit encore, en apportant des preuves étayées : non pas des preuves inédites, mais une sélection de celles qui existent déjà et il y en a énormément. Le film a été pensé non comme un monument historique mais comme une fenêtre ouverte sur une période controversée et il donne un espace pour permettre d’approfondir le sujet. Pie XII est le personnage le plus incompris du XXème siècle, alors c’est bien de chercher à expliquer un peu les choses, surtout le pourquoi de son silence.

Il ne faut pas ensevelir le pape Pacelli sous les cendres de l’oubli que l’histoire accumule parfois sur les choses et sur les personnes.

La critique de certains journaux catholiques est surprenante. Quelle est votre impression ?

Je m’attendais à beaucoup de critiques : tant mieux, parce qu’elles font parler du film et, implicitement, de Pie XII. Mais franchement, je ne m’attendais pas à tant de rancoeur de la part de certains journaux catholiques. J’en prends acte et je respecte toutes les opinions, même quand elles sont contre mon travail.

Certaines critiques sont infondées, d’autres sont très fondées, comme celle qui dit : « On pouvait faire mieux ». Je suis d’accord, on peut toujours faire mieux, qu’il s’agisse d’un film ou même d’un journal. Nous sommes ici pour améliorer.

À la critique qui reproche au film sa simplicité, je réponds que c’est un film pour tout le monde, pas pour les historiens ni pour une élite. C’est un message, ce n’est pas un essai. Les historiens ne doivent pas mépriser ceux qui ne sont pas des historiens et les masses n’en sont pas. Jésus aimait les masses.

Il y a aussi deux critiques « peu catholiques », exprimées par un journal catholique et c’est cela qui m’étonne : on me reproche que, dans une scène du film, on parle en faveur du célibat des prêtres et que, dans une autre scène, la communion soit donnée dans la bouche et non dans la main. 

À la première, je réponds que le célibat des prêtres doit être soutenu par tous les moyens parce que c’est une valeur non négociable : je vais bientôt publier avec ma maison d’édition un livre sur ce thème, où sont rassemblés les écrits de grands auteurs contemporains et d’hommes d’Église connus. Le livre sera offert à tous les séminaires.

À la seconde critique, je fais observer que tous, prêtres et laïcs, quelle que soit notre sensibilité liturgique, que nous soyons « modernistes ou traditionnalistes », nous devons défendre la totalité des rites acceptés par l’Église catholique, qu’ils soient d’avant ou d’après le Concile, que ce soit le rite ambrosien ou un autre. Dans l’Église, aujourd’hui, il y a malheureusement déjà un désaccord à cause de la liturgie : nous ne devons pas l’augmenter avec des critiques inopportunes, parce que cela veut dire que nous critiquons l’Église elle-même et ses préceptes acceptés et codifiés. Et dans le cas en question, pour la scène « incriminée », au temps de Pie XII, la communion n’était pas donnée dans la main, c’est pourquoi il m’a semblé évident de mettre cette scène, pour rendre un ultime hommage au pape Pacelli qui vivait à cette époque.

Mais les commentaires ne feront que provoquer d’autres polémiques. Nous travaillons pour l’Église et cela n’a pas de sens de nous attaquer mutuellement ; laissons cette tâche aux ennemis de l’Église.

Et l’ouverture de la totalité des archives qui arrivera, j’espère, dans un avenir imminent, me donnera raison.

Je n’alimenterai pas ces conflits en répondant aux provocations : chacun est libre d’aimer ou pas mon film.

Le film est justement une tentative de dépasser les polémiques: il raconte une histoire qui tient compte de nombreuses vérités historiques et qui, d’une certaine façon, cherche à établir un dialogue avec qui fait encore l’objet de préjugés. Pourquoi avez-vous voulu aborder avec une belle histoire un thème aussi brûlant et qui suscite encore tant de polémiques ?

J’avais depuis longtemps le désir de faire quelque chose pour Pie XII : je pense que c’est le devoir de tous les catholiques. Il est l’un de nous, accusé injustement, il n’est pas cru, pas reconnu, sa mémoire est piétinée et traînée dans la boue tous les jours par ceux qui, parfois par ouï-dire, l’appellent le « pape de Hitler ». Notre devoir en tant que catholiques est d’aimer notre prochain jusqu’à ce que son cœur change. J’ai pensé à un film parce c’est un moyen immédiat et accessible à tous. J’ai créé une histoire pour le rendre plus fluide. Comme mon intention est de faire passer des notions historiques précises, avec des dates et des faits, cela aurait été ennuyeux si cela n’avait pas été imbriqué dans une histoire. Le film est aussi pensé pour les écoles. En septembre, il sera projeté dans 1.200 écoles en Italie et à l’étranger.

Comment se passe la distribution ? Est-il vrai que les articles critiques publiés dans diverses parties du monde ont, d’une certaine manière, favorisé la diffusion du film ?

En réalité, les « articles critiques publiés dans diverses parties du monde » ne sont que ceux qui sont sortis dans les deux journaux catholiques dont nous avons parlé. Mais je devrais les remercier, nous n’avons jamais vendu un film aussi rapidement. Après la publication des articles polémiques, les ventes ont grimpé de manière impressionnante. En trois jours seulement après l’avant-première, nous avons signé huit contrats qui couvrent à eux seuls le coût du film. D’ici la fin du mois, nous aurons conclu des contrats de vente avec vingt-et-un autres pays (dont la Chine et l’Inde). C’est un résultat impressionnant pour un film de ces dimensions, et en plus, sur un thème catholique.

Vous êtes à la foi la productrice et la réalisatrice, l’âme de ce film. Êtes-vous satisfaite de votre travail ?

Oui, je suis contente. J’y travaille depuis des années, à commencer par la documentation, qui a duré plus de cinq ans, puis la préparation du film pendant un an, la réalisation, la post-production et la promotion, encore un an.

Le fait qu’on en parle tant est un bien. Nous devons continuer à apporter le
s preuves des actions de Pie XII en faveur des juifs, aussi longtemps que ce sera nécessaire, nous devons entretenir cet intérêt.

En tant que catholiques, nous ne devons pas avoir peur des attaques et des critiques, nous ne devons pas alimenter les polémiques qui provoquent des séparations. La peur et la séparation sont des actions du démon et nous ne devons pas y succomber. Nous devons aller de l’avant et soutenir, de tous les moyens, la mémoire de ceux qui ont grandi l’Église. Et c’est ce qu’a fait Pie XII.

Traduction de l’italien par Constance Roques

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La solidarité et la charité, mode de vie du pape https://fr.zenit.org/2015/01/13/la-solidarite-et-la-charite-mode-de-vie-du-pape/ https://fr.zenit.org/2015/01/13/la-solidarite-et-la-charite-mode-de-vie-du-pape/#respond Tue, 13 Jan 2015 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/la-solidarite-et-la-charite-mode-de-vie-du-pape/ Par le prof. Guzmán Carriquiry

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Le professeur Carriquiry a été directeur du Centre des communications sociales de l’épiscopat uruguayen. Depuis 1971 il travaille pour le Saint-Siège, où il a été d’abord chef de bureau puis sous-secrétaire au Conseil pontifical pour les laïcs.

Zenit s’est entretenu avec lui à l’occasion de la conférence « La communion de l’Église : mémoire et espérance pour Haïti, cinq ans après le séisme », organisée à Rome le 10 janvier 2015.

Le prof. Carriquiry a rappelé que le pape « souhaitait intensément cette journée de communion et de solidarité avec l’Église et le peuple d’Haïti », dévasté en janvier 2010 par un tremblement de terre qui a fait plus de 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris.

Il s’agissait par cette rencontre de « réunir toutes les institutions internationales, communautés religieuses, associations, conférences épiscopales, dicastères de la curie romaine, pour faire le point sur le processus de reconstruction matérielle et spirituelle, car la reconstruction commence par la personne » : « L’objectif est de surmonter les problèmes par la paix et le développement ».

En rencontrant les participants, le pape a souligné que « la charité est la vie intime de l’Église et elle se manifeste dans la communion ecclésiale ». Pour le pape, a expliqué Guzmán Carriquiry, le mot « charité » n’est pas qu’un mot, mais « un témoignage authentique et cohérent » : « Quand il dit ‘ je veux une Église pauvre au service des pauvres’, il parle très sérieusement ».

L’amour du pape pour les pauvres est « un amour préférentiel qui dépasse toutes les dérives idéologiques qui ont agité l’Église latino-américaine… Il a toujours été comme ça. En relisant les livres et les témoignages d’amis en Argentine, les récits de ses maîtres et des novices qui l’ont eu comme formateur, dans la communauté jésuite de Buenos Aires, tous soulignent cette manière de faire. Une discipline austère, un mode de vie sobre et humble », a-t-il précisé.

« Le cardinal Bergoglio a toujours manifesté une grande attention pastorale pour les périphéries, les quartiers pauvres où règne la misère. Il les fréquentait régulièrement, s’y rendait en autobus, parcourait les rues, entrait dans les maisons, saluait et bénissait, aidait et partageait les souffrances, priait, célébrait la messe. Il était aussi proche des prêtres qu’il avait formés et envoyés dans ces lieux », a poursuivi Guzmán Carriquiry.

« Quand il parle de « culture de la rencontre », il ne le fait pas de manière académique ou rhétorique, il ne regarde pas le pauvre comme une figure idéologisée, ou comme une donnée sortie de statistiques, il a une idée très concrète et vraie des difficultés de la vie, en particulier des pauvres, dont il connaît les souffrances et vers lesquels il va pour les toucher et soigner leurs plaies. »

« Sa façon d’étreindre les pauvres, de les toucher, de leur parler, émeut beaucoup de gens. Sa participation est totale, il met en jeu sa personne, partage jusqu’au fond joies et douleurs : Ses propos ne sont pas un discours mais un engagement personnel », a-t-il insisté.

Traduction de Zenit

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Haïti : reconstruire les personnes après le séisme https://fr.zenit.org/2015/01/12/haiti-reconstruire-les-personnes-apres-le-seisme/ https://fr.zenit.org/2015/01/12/haiti-reconstruire-les-personnes-apres-le-seisme/#respond Mon, 12 Jan 2015 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/haiti-reconstruire-les-personnes-apres-le-seisme/ Retour de Mgr Dal Toso sur le congrès du Vatican

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Plus de 150 personnes ont participé au congrès « La communion de l’Église : Mémoire et espérance pour Haïti, cinq ans après le tremblement de terre » qui a eu lieu au Vatican le 10 janvier 2015.

Voulue par le pape, qui a rencontré les participants, la rencontre était organisée par le Conseil pontifical Cor Unum – dicastère « de la charité du pape » – et par la Commission pontificale pour l’Amérique latine, cinq ans après le séisme qui avait dévasté le pays, faisant plus de 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris.

Mgr Giampietro Dal Toso, secrétaire du Conseil pontifical « Cor Unum », explique aux lecteurs de Zenit les objectifs de cet événement et dresse un bilan des besoins actuels : « Le problème principal reste une forme de faiblesse enracinée dans le pays, qui n’est pas simplement la pauvreté, et qui se manifeste à différents niveaux de la vie sociale, économique et politique. En outre, la grande partie des édifices publics n’a pas encore été reconstruite. On manque encore des services essentiels et il est nécessaire de renforcer le réseau sanitaire et éducatif dans le pays. »

Il souligne aussi les actions « positives » : « un bon nombre de projets après-tremblement de terre ont été menés à terme et l’Église catholique a encore environ deux cents projets à réaliser. Soixante-dix sont en cours d’exécution et concernent la construction d’églises, de chapelles ou d’écoles, ainsi que d’autres édifices qui hébergent des activités de service gérées par l’Église ».

Zenit – Pourquoi cette rencontre ?

Mgr Giampietro Dal Toso – La Conférence a plusieurs objectifs. Tout d’abord parce que, cinq ans après un tremblement de terre comme celui qui a touché Haïti en 2010, dévastant une île déjà très pauvre, faisant environ 230.000 morts et laissant plus d’1,2 million de personnes sans maison, il a semblé à l’Église catholique que c’était son devoir de vérifier ce qui a été fait et ce qui reste à faire en vue de la reconstruction du pays.

En second lieu, parce que la situation est encore très précaire pendant cette phase de reconstruction et qu’il est important que l’Église catholique, mais je dirais aussi la communauté internationale, témoigne sa proximité aux personnes qui souffrent, comme c’est le cas du peuple haïtien.

Enfin, même si cette dernière raison est à l’origine de tout, c’est le pape en premier qui a accueilli cette proposition et demandé que l’on trouve un moment pour partager et relancer l’attention sur une crise qui n’est pas encore résolue.

Qui étaient les participants ?

Nous avons tous été positivement impressionnés par l’intérêt et la volonté de participation avec lesquels cette initiative a été accueillie. Que l’on pense simplement aux cent-cinquante personnes présentes, un chiffre qui dépasse de beaucoup ce que nous espérions. Il y avait des représentants du Saint-Siège, de nombreuses organisations caritatives catholiques et des congrégations religieuses actives sur l’île, des représentants de plusieurs conférences épiscopales plus impliquées, et bien sûr l’Église locale.

Parmi les interventions, nous avons eu les rapports préliminaires du cardinal Robert Sarah qui a suivi, en tant que président de « Cor Unum », pratiquement toute la phase de l’après-tremblement de terre ; du cardinal Ouellet, président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine qui a organisé cette journée avec « Cor Unum ». Et naturellement, du cardinal Chibly Langlois, évêque de Les Cayes et président de la Conférence épiscopale haïtienne. Mais beaucoup de personnes qui agissent directement dans le contexte de la crise ont aussi pris la parole : Alberto Piatti, président de AVSI, Eduardo Marques de Almeida, ancien représentant de la Banque inter-américaine du développement à Haïti, et enfin plusieurs acteurs qui ont apporté leurs témoignages et leurs expériences dans l’après-midi.

Quels sont les problèmes actuels ?

Le problème principal, aujourd’hui, reste une forme de faiblesse enracinée dans le pays, qui n’est pas simplement la pauvreté, et qui se manifeste à différents niveaux de la vie sociale, économique et politique. En outre, la grande partie des édifices publics n’a pas encore été reconstruite. On manque encore des services essentiels et il est nécessaire de renforcer le réseau sanitaire et éducatif dans le pays. Mais il y a beaucoup de choses positives : un bon nombre de projets après-tremblement de terre ont été menés à terme et l’Église catholique a encore environ deux cents projets à réaliser. Soixante-dix sont en cours d’exécution et concernent la construction d’églises, de chapelles ou d’écoles, ainsi que d’autres édifices qui hébergent des activités de service gérées par l’Église.

Quelles sont les solutions que veut apporter cette conférence ?

Notre but doit toujours être d’apporter de l’aide de la manière la plus rapide et efficace possible. En nous rappelant, cependant, que l’Église n’agit pas selon les critères de l’efficacité ou des intérêts économiques ou encore de l’assistanat ou de la pure solidarité : l’Église œuvre selon la charité du Christ, en encourageant le développement intégral de l’homme, qui va donc des aspects matériels aux aspects spirituels. Pour reconstruire le pays, il est nécessaire de reconstruire la personne et l’Église sait qu’elle peut donner sur ce plan une contribution énorme, justement à travers son œuvre d’évangélisation. En outre, en plus des belles formes de collaboration qui existent déjà, nous espérons que cette réunion stimulera la communion ecclésiale entre tous les différents sujets ecclésiaux, évêques, organismes d’entraide, congrégations religieuses, afin que notre action soit encore plus efficace. C’est ce qu’a dit le pape François en octobre dernier : « Quand l’Église s’exprime dans la communion, elle ne peut pas se tromper ».

Quelle est la stratégie de Cor Unum en matière d’aides économiques, et sur le plan social et spirituel ?

Cor Unum est le dicastère du Saint-Siège dédié au service de la charité. Depuis sa naissance, en 1971 sur la volonté de Paul VI, son objectif a été et est encore de promouvoir le développement humain intégral. La destination des aides doit donc toujours aller de pair avec les aspects de l’économie durable et de la pleine maturation de la personne. En un mot, je dirais que la stratégie de Cor Unum est la promotion de l’homme en tant qu’enfant de Dieu, de sa pleine prise de conscience et de sa maturation dans la liberté.

Pouvez-vous donner des exemples de l’aide apportée à Haïti ?

Dans le cas d’Haïti, nous avons vu une grande générosité de la part de toute l’Église. En tant que dicastère, au nom du Saint-Père, nous avons choisi de financer deux écoles. L’une d’elles a été récemment inaugurée par notre président émérite, le cardinal Robert Sarah, en novembre dernier. Pour nous, c’est un signe important, non seulement parce qu’une grande partie du système scolaire de Haïti est géré par l’Église catholique, mais pour redire combien la formation de la personne est fondamentale pour reconstruire le tissu du pays. Et je dois dire aussi notre profonde gratitude à l’égard des très nombreux fidèles qui, que ce soit par une petite ou une grande offrande, ou par leur activité après le tremblement de terre, ont a
pporté leur contribution pour leurs frères de Haïti.

Traduction de Constance Roques

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"Que Dieu bénisse la Corée !" https://fr.zenit.org/2014/08/14/que-dieu-benisse-la-coree/ https://fr.zenit.org/2014/08/14/que-dieu-benisse-la-coree/#respond Thu, 14 Aug 2014 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/que-dieu-benisse-la-coree/ Le pape François débarque en Asie

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Parti hier à 16h15 de Rome, après 11h de vol, le pape a atterri aux environs de 10h15 (3h15 heure de Rome) à la base aérienne de Séoul, en Corée du Sud, avec 1/4 d’heure d’avance sur l’horaire prévu. Il s’agit du troisième voyage international du pape et de son premier voyage dans un pays d’Asie.

Le pape François a été accueilli à l’aéroport par la présidente de la République, Mme Park Geun-hye, des Autorités de l’État qui sont montées à bord pour le saluer et par la présidence de la Conférence épiscopale coréenne.

A son arrivée, le pape a descendu lentement l’escalier mobile de l’avion, a serré la main à Mme Park Geun-hye et s’est entretenu brièvement avec elle.

Puis deux enfants coréens vêtus d’habits traditionnels lui ont offert des fleurs, tandis que l’armée tirait 21 coups de canon en son honneur. L’évêque de Rome a salué une par une les autorités et a échangé des sourires avec les personnes présentes.

Le pape est monté dans une modeste voiture Kia de couleur noire, et abaissant la fenêtre, il a salué de la main avant de se diriger vers la nonciature, où il célébrera une messe en privée. Le long du trajet, dans les rues, quelques groupes étaient réunis à intervalles réguliers pour le saluer.

Dans l’après-midi, le pape rencontrera le gouvernement et les évêques du pays. Durant son séjour, il sera accompagné par un interprète coréen, le P. John Chong-chon, sj. La Corée, qui compte 11% de catholiques, a montré ces derniers jours une grande attente pour la venue du « Pasteur des plus faibles », comme titraient les journaux nationaux.

Traduction d’Anne Kurian

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Le cardinal Bertone et la diplomatie pontificale https://fr.zenit.org/2014/07/18/le-cardinal-bertone-et-la-diplomatie-pontificale/ https://fr.zenit.org/2014/07/18/le-cardinal-bertone-et-la-diplomatie-pontificale/#respond Fri, 18 Jul 2014 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/le-cardinal-bertone-et-la-diplomatie-pontificale/ Un livre préfacé par le pape François

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En cette occasion, avec le professeur Vincent Buonomo, se tiendra une conférence pour la présentation du livre dont il est l’auteur « La diplomatie pontificale dans un monde globalisé » (« La diplomazia pontifica in un mondo globalizzo », Libreria Editrice Vaticana).

Le cardinal Bertone, Camerlingue de la Sainte Eglise Romaine, rencontrera Monseigneur Joseph Andrich, Evêque de Belluno/Feltre, il présidera les solennité Pontificales dans l’Eglise Saint-Martin.

ZENIT l’a interviewé pour illustrer son activité et pour connaître son opinion sur les critiques d’une certaine presse de ces derniers temps, sur son œuvre et sa personne.

Eminence, Vous avez publié un livre intitulé « La diplomatie pontificale dans un monde globalisé », édité par les Editions Vaticanes et préfacé par le Pape François. Qu’est-ce qui caractérise l’action diplomatique du saint Siège ?</p>

Avant tout, dans l’histoire moderne du Saint Siège, elle a développé, et continue à le faire, une action pour empêcher les guerres, favoriser la paix, aider le développement, soutenir le respect des droits de l’homme et la fraternité entre les peuples. Quand on pense aux deux derniers conflits mondiaux, le Saint Siège a cherché par tous les moyens de les empêcher, et, une fois déclenchés, a développé une activité immense d’assistance aux victimes et pour guérir les blessés de guerre. Pendant l’année passée l’intense travail du Saint Siège et du Pape François a été, plus que jamais, évident pour tenter de porter la paix en Syrie et en Terre Sainte.

On peut aussi expliquer ce qui caractérise la diplomatie pontificale en jetant un œil à l’index de mon livre. En remettant en mémoire quelques moments de mon expérience personnelle et quelques voyages que j’ai effectués, je peux souligner l’importance des thèmes que j’ai eues à présenter dans les différents forums internationaux. Ils concernaient, par exemple, la protection des droits de l’homme, la dignité humaine comme fondement des droits, la nécessité d’une garantie internationale pour la liberté religieuse, menacés aujourd’hui de toutes parts, le développement des peuples qui se base sur le partage solidaire.

Je me rappelle, en particulier, les rencontres que j’ai eu avec la Présidente de l’Argentine et la Présidente du Chili, au 25ème anniversaire de la paix de Beagle, mais aussi la participation à la rencontre au sommet des Chefs d’Etats et Gouvernements de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui s’est déroulée à Astana au Kazakhstan.

Nous sommes en train de nous préparer à célébrer le 200ème anniversaire de la naissance de Don Bosco. Vous êtes un fils spirituel de ce grand Saint. Comment le fait d’être salésien a influencé sur le développement de votre mission dans l’Eglise ?

Depuis ma jeunesse j’ai été marqué par le charisme de la vocation de Don Bosco : le dialogue et la rencontre, la joie et l’espérance, l’éducation, l’humilité et la charité. Et sa devise « Faisons du bien à tous, du mal à personne !» m’a toujours inspiré. Tout cela fait partie des enseignements qui ont renforcé ma foi, ont illuminé toute ma vie sacerdotale et épiscopale et soutenu mes sept années d’engagement en tant que Secrétaire d’Etat.

Il est bien connu qu’un des dons que l’Eglise offre au niveau universel est l’action éducative et la promotion humaine dans tous les sens du terme, outre l’annonce de l’Evangile. Et ceci est le point de mire du charisme de Don Bosco. Connaissant mes origines salésiennes, il advint spontanément à quelques Chefs d’Etat, par exemple, de se référer à l’action éducative de l’Eglise dans leurs pays respectifs, éventuellement de rappeler les études faites dans des institutions religieuse et la formation reçue, qui les avait préparés à assumer les charges et responsabilités auprès des différents gouvernements ou dans la société. Il était naturel de parler des problèmes des jeunes, d’éducation, de projets et de recevoir même des demandes d’aide dans le champ éducatif de la part des responsables de divers pays, pas seulement ceux de religion chrétienne mais même de religion musulmane, bouddhiste ou autres croyances.

Et pourtant, Eminence, certains ont critiqué la manière avec laquelle Vous avez gouverné la Curie et la Vatican. Que répondez-vous à ces accusations ?

J’ai lu sur le journal les critiques qui m’ont été adressées et j’ai eu l’impression que parfois certains plutôt que chercher à connaître la vérité, préfèrent le genre de la délation ou celui du « copié-collé » de passages rapportés sans trop de discernement. Par exemple la rédaction de la notice sur mon appartement avec un métrage erroné de 700 m², qui continue à être répétée malgré le démenti, afin de décrire ma personne de manière fausse, bien loin de la réalité.

Je me réfère aux paroles utilisées par le Pape François dans la préface de mon livre : « L’aune de la vie des Serviteurs de l’Eglise n’est pas indiquée par « l’impression d’une notice en grands caractères, pour que les gens pensent que c’est indiscutablement vrai » (JL. Borges), au contraire cela fait partie, dans les limites inhérentes à la condition et aux possibilités de chacun, du silencieux et généreux dévouement au bien authentique du Corps du Christ et au service durable à la cause de l’homme ».

A propos de Gouvernance, on notera, avant tout, que institutionnellement le Secrétaire d’Etat ne gouverne pas de manière autoritaire et autonome, mais exécute les directives et les dispositions concrètes de l’Autorité Suprême de l’Eglise et c’est pourquoi il est coadjuteur proche du Souverain Pontife dans sa mission. Dans tout cela il est supporté par d’excellents collaborateurs et par les bureaux des deux sections de la Secrétairerie d’Etat, compétentes dans les divers sujets, encadré par différents documents pontificaux. On doit se rappeler que ces documents pontificaux, comme par exemple la Constitution Pastor Bonus, précisent que la secrétairerie d’Etat doit respecter les diverses compétences et responsabilités du Dicastère, comme les Congrégations, les Tribunaux, les Conseils, l’Administration du Siège Apostolique, la Préfecture des Affaires Economiques du Saint Siège etc. L’objectif de la Secrétairerie d’Etat est celui de favoriser les rapports avec divers dicastères sans préjudice sur leur autonomie et de coordonner leurs travaux.

Une des dernières critiques a concerné un investissement dans Lux Vide, conseillé par vous-même. Cet investissement résulte aussi du rapport présenté par l’IOR le 9 juillet dernier. Pouvez-vous commenter ?

Il s’agit d’un long processus d’étude et de discernement qui a commencé en 2009 et qui a été conclu en décembre 2013. Pendant la réunion conjointe de la Commission cardinalice de vigilance, avec l’assistance du prélat, et le Conseil d’administration (donc devant les organes dirigeants de l’IOR), j’avais présenté en donnant un avis favorable la proposition de collaborer avec Lux Vide pour ses productions de fictions et de véritables films d’inspiration biblique et chrétienne, avec un fonds éducatif, et en cohérence avec le projets ecclésiaux d’évangélisation.

L’approbation de cette proposition, obtenue à l’unanimité, figurait dans le procès-verbal. L’étude des modalités techniques de cette opération financière ne dépendait pas de moi mais des organes de direction de l’IOR qui devaient garder à l’esprit les finalités de l’Institut qui s’expriment de diverses manières au service de l’Église universelle.

Lux Vide est une société importante dans le monde de la communication, dans le secteur du cinéma et de la télévision, et ses caractéristiques correspondent à ce que j’ai dit. Je rappelle que le fondateur de l’IOR,
qui n’est autre que Pie XII, avait financé la production du film « Pastor Angelicus » auprès de l’Institut Luce.

Maintenant que vous êtes Secrétaire d’Etat émérite, quels sont vos rapports avec le Pape François ? Et avec le Pape Benoit XVI ? Vous rencontrez-vous de temps en temps ?

Les rapports sont bons et cordiaux. La dernière fois que j’ai eu une rencontre personnelle avec le Pape François, à la fin du mois de mai dernier, nous avons commenté précisément ce film « Pastor Angelicus » et il m’a rappelé qu’il l’avait vu, étant enfant, à Buenos Aires.

Avec le Pape Benoît XVI continuent des rapports affectueux et amicaux. Il a eu la bonté de m’inviter à déjeuner lors de l’anniversaire de mon ordination le 1er juillet. Nous avons évoqué les bons moments parcourus ensemble dans le travail et le partage des préoccupations, aussi bien auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, que pendant mon mandat de Secrétaire d’Etat.

Dernière question : comment passez-vous votre temps ?

Je suis convaincu qu’un Evêque ne s’« arrête » jamais dans sa mission pastorale et que, tant que Dieu m’en donnera la force, mon engagement pour l’Eglise restera inchangé, même après avoir conclu le service de Secrétaire d’Etat. Pour l’instant je participe à la vie et aux travaux de quelques Dicastères du Vatican en qualité de Membre, j’accepte volontiers de me rendre auprès des Paroisses et des communautés, pour des célébrations eucharistiques ou des évènements avec des conférences etc. (par exemple en ce moment je m’apprête à aller à Belluno au Centre Papa Luciani pour la présentation de mon livre sur la diplomatie vaticane, et je recommencerai à Pordenone au mois de septembre), je reçois des personnes et des groupes qui désirent de l’aide et des conseils, des lettres m’arrivent de partout et à tous je cherche à répondre. J’ai aussi en chantier quelques publications. En outre je me dédie à une vie de prière en communion avec les personnes que le Seigneur me fait côtoyer.

Traduction d’Hugues de Warren

Avec Constance Roques (italiques)

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Victoire de la miséricorde divine sur la trahison, par le P. Cantalamessa https://fr.zenit.org/2014/04/18/victoire-de-la-misericorde-divine-sur-la-trahison-par-le-p-cantalamessa/ https://fr.zenit.org/2014/04/18/victoire-de-la-misericorde-divine-sur-la-trahison-par-le-p-cantalamessa/#respond Fri, 18 Apr 2014 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/victoire-de-la-misericorde-divine-sur-la-trahison-par-le-p-cantalamessa/ Relecture de la trahison de Judas Iscariote

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C’est à ces questions, et à d’autres, que le P. Raniero Cantalamessa a répondu dans l’homélie du Vendredi saint qu’il a prononcée ce vendredi après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre de Rome.

Le prédicateur de la Maison pontificale a rappelé que Judas Iscariote, l’un des douze apôtres, « devint un traître » (Lc 6,16).

Il ne l’était pas à l’origine, mais il l’est devenu par ce qu’il a été corrompu par l’idolâtrie de l’argent.

L’Évangile raconte que Judas « était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait » (Jn 12,6).

Le P. Cantalamessa ajoute que « l’argent, n’est pas une idole parmi tant d’autres; c’est l’idole par antonomase : littéralement, « l’idole en métal fondu » (cf. Ex 34, 17).

« La racine de tous les maux – disent les Écritures – c’est l’amour de l’argent » (1 Ti 6,10).

Pour le prédicateur de la Maison pontificale, « Derrière chaque mal de notre société il y a l’argent, ou du moins il y a aussi l’argent. Celui-ci est le Moloch de la Bible, auquel on sacrifiait les petits garçons et les petites filles » (cf. Jr 32,35).

À ce sujet, le P. Cantalamessa rappelle que, derrière des actes déshumanisants comme le commerce de la drogue, l’exploitation de la prostitution, le phénomènes des différentes mafias, la corruption politique, la fabrication et le commerce des armes, la ventes d’organes humains pris sur des enfants… il y a un « grand Vieux » qui existe vraiment, ce n’est pas un mythe ; « il s’appelle l’Argent ! ».

« Comme toutes les idoles, précise-t-il, l’argent est ‘faux et menteur’ : il promet la sécurité alors qu’il l’enlève ; il promet la liberté alors qu’il la détruit ».

Faisant allusion à toutes les victimes de cette idolâtrie et à la mort de Judas qui alla se pendre, le P. Cantalamessa répète : « Pour qui l’ont-ils fait ? Cela valait-il la peine? Ont-ils vraiment fait le bien de leurs enfants et de leur famille, ou du parti, si c’est cela qu’ils cherchaient? Ou alors ne se sont-ils pas ruinés eux-mêmes et les autres ? Le dieu argent se charge de punir lui-même ses adorateurs. »

« Jésus, souligne le prédicateur, n’a jamais abandonné Judas et personne ne sait où il est tombé au moment il s’est lancé de l’arbre, la corde au cou : si c’est dans les mains de Satan ou dans celles de Dieu. »

Dans la Divine Comédie, Manfred mourant confie au poète qu’il « se rendit en pleurant à celui ‘qui volontiers pardonne’ » et du purgatoire, il écrit : « Horribles furent mes péchés; mais la bonté divine a si grands bras qu’elle prend ce qui se rend à elle. »

Pour le P. Cantalamessa, l’histoire de Judas devrait nous pousser à « nous jeter nous aussi dans les grands bras du crucifié » parce que la question la plus importante « n’est pas la trahison, mais la réponse que Jésus lui donne ».

<p>À la différence de Pierre qui a eu confiance dans la miséricorde de Dieu, continue le prédicateur, « le plus grand péché de Judas ne fut pas d’avoir trahi Jésus, mais d’avoir douté de sa miséricorde ».

Jésus est miséricordieux parce qu’il « chercha le visage de Pierre après son reniement pour lui donner son pardon » et qu’il a prié sur la Croix : « Père, pardonne-leur ; ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34).

Pour faire une expérience sure de la miséricorde, souligne le P. Cantalamessa, il existe le sacrement de la réconciliation.

La confession, ajoute-t-il, nous permet d’expérimenter pour nous la miséricorde et la tendresse de Dieu.

Pour expliquer ce que Pâques peut faire en chacun de nous, le prédicateur de la Maison pontificale conclut en redisant les paroles du poète Paul Claudel :

« Mon Dieu, je suis ressuscité et je suis encore avec Toi !

Je dormais et j’étais couché ainsi qu’un mort dans la nuit.

Dieu dit : Que la lumière soit ! Et je me suis réveillé comme on pousse un cri ! […]

Mon père qui m’avez engendré avant l’Aurore, je me place dans Votre Présence.

Mon cœur est libre et ma bouche est nette, mon corps et mon esprit sont à jeun.

Je suis absous de tous mes péchés que j’ai confessés un par un.

L’anneau nuptial est à mon doigt et ma face est nettoyée.

Je suis comme un être innocent dans la grâce que Vous m’avez octroyée ».

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Italie : pas de reprise sans un renouveau moral et spirituel https://fr.zenit.org/2014/03/28/italie-pas-de-reprise-sans-un-renouveau-moral-et-spirituel/ https://fr.zenit.org/2014/03/28/italie-pas-de-reprise-sans-un-renouveau-moral-et-spirituel/#respond Fri, 28 Mar 2014 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/italie-pas-de-reprise-sans-un-renouveau-moral-et-spirituel/ Le card. Bagnasco ouvre le Conseil permanent de la conférence épiscopale

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C’est ce qu’a affirmé le cardinal Angelo Bagnasco dans son discours d’introduction au Conseil permanent de la conférence épiscopale italienne (CEI) qui a commencé lundi 24 mars 2014, à Rome.

« Si l’occident veut corrompre son humanisme, c’est l’humanisme qui s’éloignera de l’occident pour trouver, comme c’est déjà le cas, d’autres rivages moins idéologiques et plus sensés », a-t-il déclaré.

Citant Evangelii gaudium du pape François, le président de la CEI a dénoncé très clairement « la misère morale et spirituelle qui est aussi la cause de la ruine économique » : un événement qui « nous frappe lorsque nous nous éloignons de Dieu et refusons son amour. Si nous considérons que nous n’avons pas besoin de Dieu, qui nous tend la main dans le Christ, parce que nous pensons que nous nous suffisons à nous-mêmes, nous nous engageons sur la voie de la faillite ».

Pour l’archevêque de Gênes, « l’érosion systématique du tissu culturel humaniste, à cause de la folie des individus, est une triste expression de cette misère morale et spirituelle dont parle le Saint-Père ».

En termes économiques, le cardinal a invité la société civile à « encourager la consommation sans retomber dans la logique perverse de la surconsommation » et à « soutenir efficacement ceux qui créent du travail et de l’emploi en Italie, en simplifiant la bureaucratie inutile et néfaste » ; il a aussi demandé de dépasser le schéma périmé de l’opposition entre capital et travail, en promouvant « une mentalité participative et collaborative à l’intérieur des lieux de travail », en faisant croître « un sens commun d’appartenance et de responsabilité envers son propre travail, sa famille, son entreprise, la société et son pays ».

Le cardinal Bagnasco a souhaité que le nouveau gouvernement réussisse à « agir sur le gaspillage et les lourdeurs institutionnelles et bureaucratiques, mais surtout à mettre en mouvement la croissance et le développement, de sorte que l’économie et le travail créent non seulement du profit, mais de l’emploi réel en Italie ».

Reprenant le Rapport 2014 de la Caritas sur la pauvreté et l’exclusion sociale en Italie, intitulé « Faux départs », qui sera publié prochainement, le président de la CEI a rappelé les efforts des 220 Caritas diocésaines et des 814 centres d’écoute, qui ont enregistré deux fois plus de demandes d’aide.

Les fonds diocésains de solidarité ont augmenté de 11% et les lieux d’accueil pour aider à la recherche de travail ou de logement ont atteint le nombre de 216.

L’archevêque de Gênes a souligné les méfaits engendrés par la rupture des relations conjugales, avec 66,1% des personnes séparées qui déclarent ne pas avoir les moyens de subsistance de base.

En ce qui concerne les relations sociales et familiales, 68 % des pères déclarent que la séparation a eu un effet négatif sur leur relation avec leurs enfants.

Face à ces difficultés, au nom des évêques italiens, le cardinal Bagnasco a tenu à encourager le service des Caritas, des centres d’écoute et des 25.000 paroisses et nombreuses associations qui déploient des personnes et des ressources « afin de chercher humblement à affronter cette onde de plus en plus grande et menaçante ».

Le Colloque national des Caritas diocésaines qui se tiendra à Cagliari du 31 mars au 3 avril sera l’occasion de présenter les initiatives de l’Église italienne pour faire face à la crise.

Traduction d’Hélène Ginabat

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Soixante-dix musulmans écrivent au pape François https://fr.zenit.org/2014/03/20/soixante-dix-musulmans-ecrivent-au-pape-francois/ https://fr.zenit.org/2014/03/20/soixante-dix-musulmans-ecrivent-au-pape-francois/#respond Thu, 20 Mar 2014 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/soixante-dix-musulmans-ecrivent-au-pape-francois/ Rencontre interreligieuse des amis de Chiara Lubich et des Focolari

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La lettre a été remise personnellement au pape par l’iranienne Shahrzad Houshmand, membre de la délégation interreligieuse « amis de Chiara Lubich du Mouvement des Focolari », qui participait à la rencontre « Ensemble vers l’unité de la famille humaine », organisée à Castel Gandolfo du 17 au 20 mars. La rencontre avait pour objectif de renouveler et renforcer le dialogue interreligieux « dans un esprit visant à unir la famille humaine et réaliser la fraternité universelle ». 

La lettre ajoute : « Nous désirons exprimer notre profond amour et respect pour Votre personne et pour la main que vous avez tant de fois tendue aux musulmans du monde ».

Dans leur lettre, les musulmans se disent « profondément impressionnés par l’esprit évangélique d’humilité et de service » que le pape représente par ses faits et gestes, esprit qui « suscite en nous les musulmans », ajoute-t-elle, « confiance et espérance, en nous faisant revivre la parole de Dieu ».

« En vérité – ajoutent les musulmans en citant le Coran – les plus proches des croyants, en amour, sont ceux qui disent: nous sommes chrétiens, parce qu’entre eux il y a des prêtres et des moines, et parce qu’ils ne sont pas arrogants » (Coran 5:82).

La délégation interreligieuse a ensuite fait part de son appréciation pour les paroles du pape dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium, en particulier pour les paroles dites au paragraphe 253 où le pape écrit : «  Le vrai islam et une correcte interprétation du Coran s’opposent à toute violence ».

Dans leur message, les musulmans réaffirment par ailleurs que « les différentes institutions du monde islamique et la majorité absolue des musulmans croient fermement à la Paix et à l’Amour  et s’y engagent ».

Traduction d’Océane Le Gall  


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Le pape porte dans son coeur les frères des autres religions https://fr.zenit.org/2014/03/20/le-pape-porte-dans-son-coeur-les-freres-des-autres-religions/ https://fr.zenit.org/2014/03/20/le-pape-porte-dans-son-coeur-les-freres-des-autres-religions/#respond Thu, 20 Mar 2014 00:00:00 +0000 https://fr.zenit.org/le-pape-porte-dans-son-coeur-les-freres-des-autres-religions/ Rencontre interreligieuse du mouvement des Focolari

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La rencontre de dialogue était organisée par le Mouvement des Focolari, à l’occasion de l’anniversaire du départ au ciel de sa Fondatrice Chiara Lubich, sous le thème : Ensemble vers l’unité de la famille humaine ».

Au cours d’une conférence de presse, mercredi 19 mars dans la Salle Marconi de Radio Vatican, une délégation des participants à la rencontre interreligieuse a déclaré avoir rencontré le pape François à la Maison Sainte-Marthe au Vatican, avant l’audience générale, et que celui-ci les avait accueillis avec affection, leur disant qu’il se sentait en famille et leur demandant de prier pour lui et pour son pontificat.

Les représentants des différentes religion ont écouté une courte intervention du pape puis l’on rencontré en privé. Le tout a duré une vingtaine de minutes d’intense et mutuelle expérience fraternelle.

La porte-parole du mouvement des Focolari, a rapporté les paroles d’un jeune juif provenant de l’Uruguay, qui, les larmes aux yeux, lui a rapporté avoir eu une rencontre incroyable. « Une rencontre qui m’a secoué et dont je compte faire profiter tant d’autres ».

Roberto Catalano, codirecteur du Centre pour le dialogue Interreligieux du Mouvement des Focolari, a expliqué que le rêve de Chiara Lubich était de réunir ensemble les divers représentants des religions pour un monde uni. Après des années de rapports bilatéraux avec chaque religion, cette rencontre avec tout le monde et entre tous s’est réalisée. 

Le résultat est incroyable, a-t-il ajouté. « On a cherché à vivre ce dont on a discuté pendant des décennies, dans cet esprit que chacun pouvait faire don de son expérience de dialogue avec l’autre ». Ainsi les bouddhistes ont discuté avec les chrétiens, les juifs avec les hindous, les musulmans avec les shintoïstes et ainsi de suite, dans une marche fraternelle qui est devenue un moment de communion.

L’iranienne musulmane Shahrzad Houshmand a raconté avoir vécu un bel esprit de partage humain, avec la joie de se découvrir frères. « Malgré la très grande diversité, nous avons navigué sur les eaux d’un océan de fraternité », a-t-elle ajouté. Tant de langues, tant de façons différentes de manger et de s’habiller. Nourritures et couleurs différentes. Tant de façons de prier et d’appeler Dieu. Différences de nationalité, de religion et de tradition, mais – a dit la représentante – nous avons vécu l’expérience qu’aucune diversité ne constitue un obstacle ».

« Et surtout, a-t-elle ajouté, nous avons vécu l’expérience que les plus grands obstacles comme la l’arrogance hautaine, l’ignorance et les préjugés, peuvent et doivent être surmontés parce que le monde a besoin de fraternité humaine ». Comme disait Chiara Lubich : dans le dialogue interreligieux « nous avons atteint l’égalité dans la diversité mais on a besoin du sentiment fraternel ».

Le pape a reçu la délégation dont faisaient partie deux seuls catholiques. Il l’a fait dans une simplicité et une familiarité incroyable. Il a fait comprendre que toutes les religions sont dans son cœur, comme une unique famille et il a invité l’assemblée à avancer sans jamais s’arrêter..

A une question de ZENIT, Kala Achiaria, de religion hindou, a souligné avoir été impressionnée par l’invitation du pape à marcher sans jamais s’arrêter, la tradition hindou, elle-même, encourageant à marcher ensemble avec joie, en dépit de toute difficulté. Elle a garanti qu’elle transmettrait ce message en Inde avec passion, plus dans les faits que par les paroles.

Islam A Kazi, professeur de religion islamique à l’université de Dacca au Bangladesh, s’est dit quant à lui l’homme le plus chanceux du monde d’avoir pu rencontrer, avec son épouse, le pape Jean Paul II et le pape  François. Il a dit : «  Pour les musulmans, quand on rencontre un homme proche du Seigneur on dit qu’il irradie la lumière de Dieu. J’ai eu cette impression quand j’ai rencontré Jean Paul II et j’ai ressenti la même émotion à la rencontre d’aujourd’hui avec le pape François. J’ai eu la sensation de rencontrer saint François ».

« Dans le nom miséricordieux de Dieu – a précisé le professeur – je passerais chaque moment de ma vie à unir les cœurs des hommes et cette rencontre de Rome m’a redonné encore plus de force pour tenir mon engagement ».

Silvina Chemen, Rabbine originaire d’Argentine, a parlé de l’époque où le pape François était le cardinal Bergoglio : « un homme très proche de la communauté juive argentine, qui a toujours répondu positivement aux demandes de dialogue. Un homme toujours présent aux rencontres auxquelles on l’invitait ». Et de conclure : « Quiconque est touché par le dialogue devient un promoteur de dialogue ».

Enfin, Roberto Catalano a conclu en expliquant que le Mouvement des Focolari ne se limite pas à favoriser le dialogue, mais exerce une intense activité concrète où les enfants, les jeunes et les personnes de différentes religions, collaborent et interagissent dans les mêmes domaines d’éducation, dans les crèches, et de coopération, dans les hôpitaux, les universités, en renforçant et développant sa propre identité religieuse.

La rencontre interreligieuse s’achève se 20 mars par une conférence dans le Grand Amphi de l’Urbanienne à Rome. Parmi les intervenants : le moine Phramaha Thongratana Tavorn et Waichiro Izumita, boudhistes, Vinu Aram, hindou, l’imam Ronald Shaheed et Amer Al Hafi, musulmans, le rabbin David Rosen, juif. La rencontre sera ouverte par le cardinal Francis Arinze et par l’actuel président des Focolari Maria Voce.

Traduction d’Océane Le Gall  

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