CITE DU VATICAN, Dimanche 21 Décembre 2003 (ZENIT.org) – L’Italie est vraiment ma seconde patrie déclare Jean-Paul II dans son message pour la 8e et dernière manifestation organisée par le Ministère italien des Affaires étrangères à l’occasion des XXV ans de pontificat du pape Wojtyla.
Ce congrès qui s’est tenu à Rome le 19 décembre avait pour titre : Jean-Paul II, primat d’Italie, et ambassadeur de la langue italienne (cf. ZF031219).
L’Italie est vraiment ma seconde patrie, déclare Jean-Paul II, dans ce message lu vendredi dernier devant les participants par Mgr Leonardo Sandri, substitut de la Secrétairerie d’Etat.
Avec sa richesse et son génie artistique et spirituel, elle a été, ajoute le pape, un acteur de l’Evangélisation.
Le pape fait ce vœu : Puissent les Italiens, en demeurant fidèles au patrimoine de valeurs chrétiennes, contribuer à réaliser une nouvelle ère de paix.
Le pape, qui a apporté l’Evangile au monde entier est le pape qui a parlé à l’Italie dans sa langue, et qui a eu pour l’Italie un regard attentif, soulignait pour sa part le cardinal Camillo Ruini, vicaire du pape pour Rome, et président de la conférence épiscopale italienne (CEI).
Il soulignait comment ces dernières années, le pape a en particulier demandé à l’Eglise de la péninsule d’être une force sociale et de promouvoir une nouvelle évangélisation.
Parler la langue du pays, soulignait en substance le cardinal Ruini, semble avoir signifié comprendre et exprimer les attentes de la population.
Pour sa part, le cardinal Crescenzio Sepe, préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, soulignait que Rome, siège du vicaire du Christ, a vu venir auprès du pape quelque 160 millions de personnes, tandis que le Italiens ne sont que 50 millions.
Le P. Federico Lombardi, sj, directeur des programmes de Radio Vatican, et responsable du Centro Televisivo Vaticano, a présenté une vidéo de 12’ 30 intitulée : Dona Nobis pacem’’ qui rassemble les moments les plus forts du pontificat.
Le pape a eu l’intuition, soulignait le P. Lombardi, les potentialités et la force des images au-delà des convenances : par exemple, il n’a pas interdit de filmer sa rencontre avec Ali Agca, à la prison de Rebibbia. Pas d’indiscrétion, mais témoignage très fort – plus que des mots – de la valeur du pardon.
