XVe Forum économique : Puiser au riche patrimoine de valeurs chrétiennes

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« Les défis européens : modèles et frontières de l’Europe »

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ROME, Vendredi 9 septembre 2005 (ZENIT.org) – Puiser au riche « patrimoine de valeurs chrétiennes et spirituelles », c’est « la condition du développement authentique en Europe », pour le cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, qui est intervenu le 7 septembre au XVe Forum économique international.

Ce congrès promu par l’institut d’Etudes sur l’Europe de l’Est, s’est déroulé en Pologne, à Krynica, sur le thème : « Les défis européens : modèles et frontières de l’Europe », et il a rassemblé intellectuels, hommes de la politique, de l’économie, du monde de la science, et des journalistes.

« Si manquent une vision intégrale de la personne humaine, le plein respect de sa dignité inaliénable, et la reconnaissance de ses droits fondamentaux, la démocratie se transforme en technique procédurale, la biotechnologie en fabrication de la vie et de l’homme, les technologies de l’information en production de mondes virtuels et s’ouvrent les portes à des formes inédites d’asservissement de l’homme à l’homme », a affirmé le cardinal Martino.

Il soulignait que les valeurs de la vérité, de la liberté, de la solidarité, et de la responsabilité ont rendu possible la « construction européenne » et sur la base de ces même valeurs, l’Europe pourra remplir son rôle à l’avenir, c’est-à-dire construire la paix dans ses frontières et dans le monde entier.

« Ce vieux continent, qui a connu avant les autres des guerres de religions, des impérialismes, des idéologies, et des totalitarismes, a le devoir de se proposer aujourd’hui au monde comme un laboratoire de coexistence pacifique, de solidarité et de paix », a ajouté le cardinal Martino.

Le président de Justice et Paix a cité le riche enseignement social de Jean-Paul II et de Benoît XV et en particulier le Compendium de l’enseignement social de l’Eglise, publié en 2004 par son dicastère, pour parler de « l’éthique chrétienne » et du « capitalisme postindustriel ».

La doctrine sociale, soulignait encore l’ancien représentant du Saint-Siège à l’ONU, reconnaît le caractère positif du marché et de l’entreprise mais indique en même temps la nécessité qu’ils soient orientés vers le bien commun.

Le cardinal italien concluait à la nécessité d’une vision personnaliste dans laquelle personne et société, liberté et solidarité non seulement ne s’excluent pas mais sont la condition l’une de l’autre.

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ZENIT Staff

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