Voyage en Bavière : L’Osservatore Romano évoque Konrad von Parzham

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Un saint cher au pape Benoît XVI

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ROME, Jeudi 31 août 2006 (ZENIT.org) – Dans son évocation du voyage du pape Benoît XVI en Bavière, L’Osservatore Romano en italien de ce 31 août évoque la figure du saint capucin honoré à Altötting, Konrad de Parzham.

« Vers le voyage de Benoît XVI à Munich, Altötting et Ratisbonne », titre l’Osservatore en italien.

Il précise : « L’intense et joyeux itinéraire de préparation spirituelle au pèlerinage de Benoît XVI en Bavière (9-14 septembre) : le témoignage lumineux de saint Konrad de Parzham, humble portier du couvent d’altötting canonisé en 1934, aura une valeur particulière ».

La tombe de saint Konrad se trouve en effet à Altötting, au couvent Sainte-Anne où le pape s’arrêtera le 11 septembre.

Ce jour-là, à Altötting, Benoît XVI célèbrera la messe avant la procession eucharistique accompagnée par la statue de la Vierge Marie, qui se conclura par l’inauguration de la Chapelle de l’adoration.

Le pape se rendra ensuite à pied au couvent de Sainte-Madeleine d’Altötting ; Le soir, il présidera les vêpres mariales avec les religieux et les séminaristes de Bavière en la basilique Sainte-Anne d’Altötting, puis il partira pour une visite à son village natal de Marktl-am-Inn, et il se rendra à la paroisse Saint-Oswald, où il a été baptisé.

Konrad Birndorfer (1818-1894) était issu d’une famille bavaroise de cultivateurs, de la ville de Parzham. Il entra à trente et un ans chez les Capucins comme frère lai.

Il exerça la charge de portier du couvent Sainte-Anne d’Altötting pendant plus de quarante ans. Lors de sa canonisation, le pape Pie XI l’appela pour cela « l’éternel portier ».

Doué du don de prophétie et de lire dans les cœurs, il était aussi connu pour son accueil des pauvres. « Je suis toujours bien, écrivait-il à l’une de ses sœurs. Je suis heureux et content en Dieu. Du Bon Père des Cieux, j’accueille tout avec gratitude, joies et douleurs: lui sait bien ce qui est meilleur pour moi ».

Il est inscrit au martyrologe romain le 21 avril, date de sa « naissance au ciel ».

Benoît XVI avait évoqué le saint lors d’une rencontre avec ses compatriotes au lendemain de son élection au siège de Pierre.

Saluant une délégation de sa Bavière natale, il les remerciait vivement de leur proximité depuis le temps où il a quitté l’archevêché de Munich et Freising pour venir au Vatican, à l’appel du pape Jean-Paul II, et pendant ces 23 ans passés comme préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi : il affirmait être resté un « Bavarois ».

Il soulignait le lien existant entre la Bavière et Rome : deux « pôles » féconds, rappelant que l’Evangile est parvenu en Bavière depuis Rome, grâce aux marchands, aux fonctionnaires et aux soldats qui furent envoyés dans la région du Danube et de la Lech.

Au 16e et au 17e s., ajoutait le pape – c’était à la suite de la Réforme – la Bavière a donné un « beau témoignage de sa fidélité à l’Eglise catholique », et ce fut source d’un échange culturel fécond entre la Bavière et le Siège de Pierre.

Il citait également les « saints » modernes donnés à l’Eglise par la Bavière, le saint frère capucin Konrad von Parzam et le bienheureux P. Rupert Mayer (1876-1945), jésuite vénéré à Munich. Des noms salués par des acclamations.

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ZENIT Staff

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