ROME, Lundi 16 février 2009 (ZENIT.org) – La décision de Benoît XVI de se rendre en Terre Sainte est « courageuse », a affirmé le porte-parole du Saint-Siège, en évoquant une situation politique incertaine.
Le père Federico Lombardi a consacré la dernière édition d’Octava Dies, hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican, au voyage de Benoît XVI en Terre Sainte.
« Je me prépare à visiter Israël ». C’est ainsi que le pape avait confirmé son voyage en Terre Sainte, le 12 février dernier, en recevant au Vatican une délégation de la ‘Conférence des présidents des organisations juives américaines majeures’.
« C’est une très bonne nouvelle », a estimé le père Lombardi tout en affirmant qu’il s’agit d’une décision « courageuse ». « Il y a les incertitudes de la situation politique, les nombreuses divisions internes des différents camps. Il y a les tensions continues d’une région parcourue par des conflits et les très récentes marques d’une guerre qui a dévasté la bande de Gaza et profondément blessé son peuple », a-t-il rappelé.
Pour le directeur de la salle de presse du Saint-Siège et du Centre de télévision du Vatican, si « le processus de paix a du mal à faire des pas décisifs », il y a des « ombres et des méfiances » qui « reviennent de manière récurrente et qui obscurcissent le dialogue bien entamé entre le monde juif et l’Eglise catholique ».
« Mais il faut quand même y aller », a-t-il ajouté. « Au contraire, c’est peut-être justement pour toutes ces raisons qu’il est urgent d’y aller ». « Pour prier dans les lieux les plus importants où la haine et l’amour s’affrontent : là où la réconciliation semble humainement impossible », a encore affirmé le père Lombardi.
