"Vous n'auriez pas un euro?", par Mgr Podvin

Print Friendly, PDF & Email

De l’Europe et de l’aide d’urgence

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, vendredi 4 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Vous n’auriez pas un euro? » demande Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, dans cette réflexion sur l’aide d’urgence, à l’occasion du sommet du G20 de Cannes.

VOUS N’AURIEZ PAS UN EURO?

Le G20? Important évidemment. La crise financière ? D’un enjeu que nul ne conteste. Mais au fait, dans ce tourbillon, quid de… l’aide européenne d’urgence? Pas de caméras, pas de tapis rouge la concernant. Une étonnante pudeur invoquant une minorité de blocage. Sa thèse : à chacun ses pauvres! De quoi faire pleurer les fondateurs de l’Europe. Notre ministre de l’agriculture défend cette aide d’urgence. Dans le même temps, des économistes compétents déplorent que nos sommets européens « donnent la vision d’un continent en perdition sans parvenir à démontrer le formidable attrait d’une monnaie commune » (sic). Au-delà de cette indéniable théorie d’une monnaie forte au dessein mésestimé, je vais vous dire pourquoi l’euro est malade: parce que nous renonçons à « le trouver » pour soulager le plus vulnérable. Juste un euro par habitant de l’Union ! Alors que des milliards se cherchent. Il n’est pas seulement dramatique que les places financières ne croient pas assez en l’euro. Il est indigne que l’euro ne puisse croire en « nos pauvres » !

Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel