Vie : Mgr Fisichella rappelle la responsabilité des catholiques

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ROME, Mercredi 10 Février 2010 (ZENIT.org) – Mgr Fisichella, président du Conseil pontifical pour la vie, a rappelé la « grande responsabilité » des catholiques dans la défense de la vie.

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Un an après la mort d’Eluana Englaro, la jeune femme de 38 ans plongée depuis 17 ans dans le coma après un accident et dont l’alimentation et l’hydratation avaient été interrompues suite à une décision de justice, Mgr Rino Fisichella est revenu sur les conséquences de cet événement.

Dans une interview accordée à « ilsussidiario.net » et reprise par L’Osservatore Romano dans son édition du 10 février, il souligne combien cet événement « a déchiré notre tissu social, surtout parce que la population n’a pas été informée de manière correcte ».

Cela a constitué « une page très triste de notre histoire : une jeune femme gravement malade mais vivante, a été privée d’alimentation, déshydratée, exposée, contrairement à ce que l’on dit, à de grandes souffrances et conduite à la mort », a-t-il rappelé. Et cela a été rendu encore « plus triste par l’instrumentalisation politique qui en a été faite ».

« Dans les prochaines décennies, le législateur, la société et l’Eglise seront de plus en plus confrontés à des problèmes d’ordre bioéthique », a également ajouté le président de l’Académie pontificale pour la vie. « Tout cela est inévitable en raison du progrès de la science (médicale et génétique) qui pourra offrir des horizons positifs, de nouvelles réponses à la douleur et à la maladie ».

« Mais cela ouvrira en même temps de nouveaux scénarios, que nous commençons à connaître et qui touchent la vie humaine naissante, embryonnaire, sur laquelle on commence à faire des hypothèses inquiétantes de sélection de la race », a mis en garde Mgr Fisichella.

A ses yeux, les catholiques ont un « grand devoir » : celui de « créer un consensus autour des thématiques qui, parce qu’on les découvre et qu’on les retrouve dans le fondement éthique d’une loi naturelle, sont le patrimoine de tous au-delà des différences culturelles, religieuses, politiques ».

« La défense de la vie dans toutes ses manifestations, de son début à sa fin naturelle, doit donc se trouver au premier plan pour les catholiques, conscients de la grande responsabilité qu’ils portent dans la défense de ces principes », a-t-il conclu.

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ZENIT Staff

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