Vers l’unité visible de l’Eglise : un vent de Pentecôte place Saint-Pierre

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CITE DU VATICAN, Vendredi 8 avril 2005 (ZENIT.org) – Un souffle de Pentecôte s’est fait sentir ce matin place Saint-Pierre, un vent qui tournait jusqu’à la dernière les pages de l’Evangile, placé sur le cercueil de cyprès.

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Frère Roger Schulz, fondateur de Taizé, était là, en fauteuil, affaibli par le voyage et la peine, accompagné de deux frères. A lui en premier, le cardinal Ratzinger donne la communion.

Aux frères chrétiens, le message de Jean-Paul II est l’unité : unité pour que le témoignage du Christ soit crédible, unité qui ne dit pas uniformité, mais faire ensemble tout ce qu’il est possible de faire ensemble, pour promouvoir cette marche vers « l’unité visible de l’Eglise ». La liste des délégués fraternels est impressionnante : Eglises orthodoxes, Eglises orthodoxes d’Orient, Eglises et communautés ecclésiales d’Occident, des organisations chrétiennes et l’Association internationale évangélique.

On reconnaît le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier ; pour le patriarcat de Moscou, le métropolite Kirill de Smolensk et Kaliningrad, président du département pour les relations extérieures ; pour la Grèce, Sa Béatitude Christodoulos, qui a accueilli Jean-Paul II à Athènes ; le patriarche arménien Karékine II ; le catholicos Aram Ier.

Sont aussi représentées les Eglises orthodoxes d’autres pays où Jean-Paul II s’est rendu : d’Ukraine, de Géorgie, de Serbie, de Bulgarie, de République tchèque de Slovaquie, de Pologne, mais aussi de Chypre, d’Albanie, des Etats-Unis, des Eglises orthodoxes orientales, les Coptes d’Egypte, l’Eglise d’Antioche, d’Ethiopie, et d’Erythrée, et l’Eglise assyrienne.

Du côté des Eglises et communions ecclésiales d’Occident, on remarque le primat anglican, le Révérend Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry – le mariage de Charles d’Angleterre, présent à la célébration, a été reporté – ; un représentant des Mennonites ; des représentants des Disciples du Christ, de l’Union des Vieux catholiques d’Utrecht, du Conseil Méthodiste mondial, des Eglises réformées, Baptistes, le secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises, Samuel Kobia, et le métropolite Daniel, président de la conférence des Eglises d’Europe, des représentants de l’Association des Evangéliques, dont le président Ted Haggard, Ishmaël Noto, le secrétaire de la Fédération luthérienne mondiale, avec laquelle l’Eglise catholique a signé une déclaration décisive sur le doctrine de la justification le 31 octobre 1999 à Augsbourg.

Dans son testament spirituel, Jean-Paul II ne dit-il pas combien l’ouverture de la Porte Sainte de Saint-Paul-hors-les-Murs, le 18 janvier 2000, à l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens s’est gravée dans sa mémoire ? Le pape souligne le caractère « œcuménique » de cette célébration: il était entouré à sa gauche, par le métropolite orthodoxe Athanasios, et à sa droite, par le Président de la communion anglicane, l’archevêque de Cantorbéry, Georges Carey.

Chaque année, une liturgie de la parole a réuni, à l’occasion de cette semaine, des représentants de tant de confessions chrétiennes pour qui ce rendez-vous est devenu, auprès de l’apôtre Paul, un lieu où l’on apprend toujours plus à se connaître et à prier ensemble.

La liste n’est pas exhaustive, mais Jean-Paul II a, en vingt-six ans, progressivement familiarisé l’Eglise avec ces noms de la mosaïque chrétienne.

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ZENIT Staff

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