"Va et fais de même": l'indulgence pour qui soigne les malades

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Miséricorde et conversion personnelle

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Benoît XVI accorde l’indulgence plénière ou partielle aux catholiques – dans différentes circonstances, à l’occasion de la 21e Journée mondiale du Malade, le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes : c’est ce qu’indique un décret du Saint-Siège publié ce lundi 28 janvier 2013.

Rappelons que la Journée mondiale (7-11 février) du malade sera plus particulièrement consacrée, en cette année de la foi, aux malades affectés de troubles mentaux, dans la ligne du message de Benoît XVI, publié le 8 janvier dernier, qui médite sur cette parole du Christ qui conclut la parabole du Bon Samaritain : “Va et toi aussi fais de même” (cf. Zenit du 8 janvier 2013).

Et les célébrations seront plus particulièrement centrées sur le sanctuaire marial d’Altötting, en Bavière, où l’envoyé spécial de Benoît XVI, Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé présidera la messe.

L’indulgence plénière est accordée aux conditions habituelles de repentir sincère, de confession et de communion sacramentelles, et de prière aux intentions du pape, rappelle le décret signé par le cardinal Manuel Monteiro de Castro, Grand pénitencier, et par Mgr Krzysztof Nykiel, Régent.

Le décret est en date du 25 janvier, en la fête de la Conversion de saint Paul, signe que les indulgences sont un stimulant à la conversion personnelle du baptisé, en plaçant le chrétien devant l’infinie miséricorde de Dieu.

Le décret rappelle la source du pardon manifesté par l’indulgence : « La Rédemption s’est accomplie par l’intermédiaire de la Sainte Croix du Christ, c’est-à-dire par sa passion. Toutes les souffrances humaines, en vérité, peuvent participer à la souffrance rédemptrice du Seigneur ».

Le pape élargit la possibilité de l’indulgence à ceux qui prennent soin des malades et aux malades.

Voici les conditions de l’indulgence, dans une traduction de Radio Vatican :

A. L’indulgence plénière, que les fidèles, qui demandent vraiment pardon, pourront obtenir une fois par jour aux conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Saint-Père), et également appliquer en suffrage aux âmes des fidèles défunts, chaque fois que, du 7 au 11 février prochain, au Sanctuaire marial de Altötting ou en tout autre lieu établi par l’Autorité ecclésiastique, ils participeront dévotement à une cérémonie célébrée pour demander avec force à Dieu les propositions de la Journée Mondiale du Malade, et réciteront le Notre-Père, le Credo, et une prière à la Vierge Marie.

Les fidèles qui dans les hôpitaux publics ou privés assistent charitablement, comme le Bon Samaritain, les malades et, qui à cause de leur travail, ne peuvent participer aux cérémonies, obtiendront le même don de l’indulgence plénière, si durant ces jours-là, ils rendront service pour quelques heures de manière charitable comme s’ils le faisaient pour le Christ lui-même, et réciteront le Notre-Père, le Credo et une prière à la Vierge Marie, dans le désir de ne point pécher et de répondre dès que possible aux conditions requises pour obtenir l’indulgence plénière.

Les fidèles enfin, qui à cause de la maladie, du grand âge ou toute autre raison, sont dans l’impossibilité de prendre part à la cérémonie indiquée précédemment, obtiendront l’indulgence plénière dans les conditions requises, s’ils participent spirituellement aux cérémonies prévues, particulièrement lorsque les Célébrations liturgiques et le Message du Pape seront retransmis à la télévision et à la radio, et prient pour tous les malades et offrent à Dieu, leurs souffrances physiques et spirituelles.

B. L’indulgence partielle à tous les fidèles qui, le coeur plein de remord, durant les jours indiqués, adresseront des prières dévotes pour aider les personnes malades dans l’esprit de l’Année de la Foi.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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