Unesco: « Déclaration universelle de bioéthique et des droits humains »

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Par Mgr Follo

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ROME, Jeudi 13 octobre 2005 (ZENIT.org) – Une « Déclaration universelle de bioéthique et des droits humains » a été approuvée, le 10 octobre, à l’UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation de l’ONU pour l’éducation, la science et la culture, a participé à cette journée de travail (cf. ZF051010)et a évoqué la déclaration au micro de Radio Vatican.

Pour la première fois, cette charte a mis d’accord 197 pays sur des principes communs dans le domaine de la bioéthique: il a fallu 4 ans de travail pour aboutir à ce texte défini par les experts comme un « pas en avant ».

Mgr Follo confirme qu’on peut être « content » et il précise que « grâce aux experts » du Saint-Siège, « de nombreuses modifications ont été accueillies, signe de la nouvelle ouverture de différents pays de l’UNESCO et d’écoute vis-à-vis de l’Eglise catholique ».

Le document n’aborde pas, certes, des questions comme l’euthanasie ou l’acharnement thérapeutique, mais Mgr Follo explique: « Dans mon intervention à l’assemblée plénière, j’ai dit que si l’on parle de bioéthique, si l’on doit avoir une bioéthique, c’est pour des raisons éthiques qu’il faut le faire, et pas seulement pour des raisons politiques. Mais il y a une ouverture plus grande: le risque est que, lorsque l’on veut un consensus, on cherche seulement le consensus de la majorité, et que l’on descende à un niveau toujours plus bas. Mais c’est déjà un premier pas. Ce qui est important c’est que l’on ne peut pas tout résoudre par le consensus, surtout l’aspect éthique. Il faudrait le résoudre avec des arguments de raison, une raison bien informée, autrement le consensus . .. au niveau politique, entendu, mais au niveau éthique… je ne sais pas jusqu’à quel point c’est juste ».

Mais comment éviter que les manipulations ne réduisent l’homme à un « matériel biologique »? Mgr Follo répond: « Comme Jean-Paul II l’a enseigné et comme Benoît XVI continue de l’enseigner, l’Eglise catholique propose un humanisme nouveau et intégral. En somme, il n’est pas nécessaire d’avoir la foi, pour adhérer à des vérités de raison, parce qu’il faut seulement de l’intelligence ».

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ZENIT Staff

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