Une vie pour sauver les icônes

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Et répandre la paix du Christ

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Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire d’un saint magnifique, chantre du mystère de l’Incarnation de Dieu: saint Michel de Synnade, évêque (+ 826), dont la vie a été offerte pour défendre les saintes icônes et répandre la paix du Christ dans un monde tourmenté.

Michel était moine, disciple de saint Taraise de Constantinople (+806), lui-même ancien membre du conseil de l’impératrice Irène, devenu patriarche. Taraise n’avait accepté cette charge qu’à la condition que fût réuni un concile pour mettre fin à la persécution iconoclaste. Ce qui fut fait lors du second concile de Nicée, en 784.

Michel, que Taraise avait appelé à la tête du diocèse de Synnade, en Phrygie, fut chargé de porter la lettre synodale au pape Adrien Ier, à Rome, et celui-ci en approuva les décrets.

En 806, c’est l’empereur qui choisit Michel comme ambassadeur à Bagdad, pour négocier la paix avec le sultan Haroun-al-Rachid. En 811, il est envoyé auprès de Charlemagne: un succès, avec la signature du traité d’Aix-la-Chapelle, auquel s’associe le pape Léon III.

Pourtant, en 814, l’empereur Léon V l’Arménien interdit les icônes dans l’empire. Le patriarche Nicéphore, successeur de Taraise, proteste. L’empereur réunit au palais les principaux représentants de l’Eglise. Michel y accuse le souverain de “tyrannie”, ce qui lui vaut douze ans d’un dur exil, en Galatie, où il meurt, sans avoir cessé de défendre le culte des icônes.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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