Une rock star chez les franciscains d'Assise

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Patti Smith, poète et peintre

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Traduction d’Océane Le Gall

ROME, vendredi 27 juillet 2012 (ZENIT.org) – La basilique de Saint-François, à Assise, en Italie, a accueilli ces jours-ci la célèbre chanteuse américaine Patti Smith, aujourd’hui également poète et  peintre, qui s’est émerveillée devant les fresques de Giotto et celles de Simone Martini.

« Excuse-moi Giotto, mais je l’ai fait par amour », a-t-elle lancée après s’être transformée en restauratrice dans un petit coin de la chapelle Saint-Nicolas, sous la basilique, réservé à cet effet.

Patti Smith, durant sa visite, s’est recueillie aux pieds de la tombe de saint François, dans la crypte de la basilique, et elle a déjeuné au couvent avec la communauté franciscaine, soit près de 70 frères de 15 nationalités différentes .

La rock star était accompagnée dans sa visite par le maire de Pérouse,  Wladimiro Boccali, qui est un de ses fans et qui l’a reçue au Palais des Prieurs pour lui remettre le « baiocco », l’anciene monnaie symbole de la ville, en marge de la manifestation Rockin’ Umbria où la chanteuse est venue se produire.

Le morceau central de son dernier disque, Banga, qui traduit en quelque sorte en musique l’état le parcours existentiel de Patti Smith, est désormais le cèlèbre Costantine’s Dream, s’inspirant des fresques de Piero della Francesca qui ornent la basilique Saint-François à Arezzo. C’est d’ailleurs à Arezzo, et précisément à la basilique,  que la chanteuse terminera son tour

Dans un entretien au site sanfrancesco.org du couvent des franciscains à Assise,  l’artiste américaine a commenté la rencontre d’octobre dernier du pape Benoit XVI et des autres responsables religieux du monde entier, soulignant qu’un tel engagement pour la paix est  « l’unique espoir de sauvegarder l’environnement et remettre un meilleur avenir aux générations suivantes »

Cette rencontre a été « une initiative très importante », a-t-elle commenté, « le seul espoir que nous ayons est de trouver la paix à travers le dialogue. Même si cela peut paraître difficile au début, avec des positions discordantes, il est fondamental qu’un dialogue soit ouvert ».

L’artiste évoque aussi d’intolérance et des persécutions aux communautés chrétiennes dans le monde : « Comme être humain, comme chrétienne, déclare-t-elle, je suis horrifiée par ces persécutions et par toute forme d’intolérance religieuse, indépendamment de la race ou de la religion professée. Chaque être humain a été un enfant: je me demande, est-il possible de faire du mal à un enfant? ».

« Je trouve terrible toute forme de violence contre l’humanité, qu’il s’agisse d’une énorme atrocité ou tout simplement de l’élimination d’une vie. La vie est le bien le plus précieux », a conclu Patti Smith.

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ZENIT Staff

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