Une première semaine riche en rencontres chaleureuses

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Premières arrivées à Cologne

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ROME, Mardi 16 août 2005 (ZENIT.org) – Les premiers jeunes des diocèses de France arrivés dans des paroisses de la banlieue Est de Cologne lundi soir venaient d’Amiens et de Nantes: « pluie du matin n’arrête pas le pèlerin » faisait remarquer le P. Bruno Delaunay, de Nantes… Pluie du soir n’a pas arrêté la joie de l’accueil chaleureux dans les paroisses.

Amiens était accueilli dans le stade de Bergisch Gladbach, Nantes dans la paroisse de Notre Dame de l’Assomption de Holweide: heureuse coïncidence, faisait remarquer d’emblée l’évêque de Nantes, Mgr Georges Soubrier, en ouvrant la célébration de la messe de l’Assomption dans une église comble qui avait peine à contenir la foule des jeunes et des paroissiens. Les paroles de Mgr Soubrier étaient traduites en consécutif par le curé de la paroisse visiblement très heureux de cette grande invasion de son église pour une belle liturgie soignée, recueillie et chaleureuse.

Visiblement, les jeunes qui arrivent ces jours-ci à Cologne ont déjà vécu des moments profonds et marquants dans leurs diocèses d’accueil, en particulier à Paderborn. Lors d’une chaîne de la fraternité un prêtre allemand a confié sa joie: depuis 60 ans, il prie pour la réconciliation profonde avec la France. Les jeunes d’Amiens ont souligné combien son témoignage les a touchés alors qu’ils vivent la construction de l’Europe à 25.

Mardi matin, la route de Saint-Martin était accueillie dans la paroisse de Sainte-Gertrude de Eller, dans la banlieue sud-est de Düsseldorf. L’évêque de Blois, Mgr Maurice de Germiny, y a conféré la confirmation à treize jeunes, trois jeunes filles et dix jeunes, et cela a été l’occasion pour les quelque 500 autres jeunes de renouveler leur profession de foi ensemble autour des confirmands.

Le P. Dumont soulignait qu’ils ont déjà vécu une expérience profonde lors de leur première semaine passée à découvrir la Bavière baroque et spirituelle: une occasion aussi de mieux connaître la région natale du pape Benoît XVI. Une expérience spirituelle qui passe par l’accompagnement personnel des jeunes par les prêtres mais aussi « par les pieds »: ils ont cent kilomètres dans les chaussures!

Mais Eller accueillait aussi une jeune chorale du Congo-Kinshasa qui a choisi le beau nom de « Metanoia » : »conversion », en grec, soulignent-ils, et donc « changement de mentalité radicale ». Demain soir, ces « Douze » jeunes offriront un concert qui sera assurément un succès, si l’on en juge par les chants qu’ils exécutaient avec bonne grâce pour qui le leur demandait, place Sainte-Gertrude « Gertrudisplatz ».

Dans les rues de cette petite ville aux maisons modernes ou anciennes ne dépassant pas quatre étages et souvent entourées de jardins, on entendait déjà parler italien ou espagnol, tandis que les volontaires de tous âges s’affairaient à la popote: « Volonteer » annonce leur blouson rouge, bouée de sauvetage pour toute brebis perdue dans les trois villes où la JMJ s’est regroupée désormais: Cologne, la ville marquée par la belle tradition des Mages de l’Evangile de la Nativité, Düsseldorf, et Bonn.

En une semaine Cologne a changé de visage. On se demandait encore la semaine dernière si c’était bien là que le pape Jean-Paul II avait convoqué les jeunes du monde, faisait remarquer le vaticaniste de « Avenire », Mimmo Muolo, qui ajoute immédiatement: en une semaine, la ville s’est colorée du rouge des volontaires, les points d’eau et les podiums ont été installés, la ville s’est mobilisée et transformée ; elle sera bientôt colorée de toutes les couleurs de cet arc en ciel de jeunes de toutes les nations ». Un million probablement.

Dans les paroisses de Cologne, les communautés sont prêtes à accueillir les jeunes, comme Sant’Egidio à Ste Ursule, ou le Mouvement de Schönstatt, Taizé, ou la Famille spirituelle de Mère Teresa de Calcutta, à l’Eglise des saints Apôtres. Une exposition, celle présentée à Rome pour la béatification y a été installée. Giacomo, un laïc italien, finissait dimanche d’y installer, religieusement, les yeux embués, des reliques dans des vitrines: des sandales usées par les pas de la charité en mission, un gilet de laine grise aux boutons nacrés, des pans de sari, des chemises de nuit ravaudées, comme la fondatrice les aimait!

« J’ai soif »: cette parole de Jésus en croix est aussi le maître mot de cette exposition comme de la vie de Teresa de Calcutta, souligne Sr Lumena, Suisse d’origine, missionnaire de la charité depuis 20 ans et disponible, comme les soeurs, les frères, les prêtres de cette grande famille spirituelle pour accueillir les jeunes. Vingt quatre heures sur vingt quatre, l’église sera ouverte et offrira un havre de prière à l’instar d’autres églises et d’autres communautés auxquelles le conseil pontifical pour les laïcs a confié cette mission de veiller dans la prière au rythme de la liturgie des heures et de l’adoration eucharistique pendant cette grande semaine.

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ZENIT Staff

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