CITE DU VATICAN, Jeudi 6 novembre 2003 (ZENIT.org) – « La politique commerciale doit être organisée de manière à contribuer à un développement économique durable », affirme le Saint-Siège.
Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies, est intervenu jeudi 5 novembre à New York sur le Thème 91 de l’assemblée de l’ONU, consacré au commerce mondial et au développement.
« La politique commerciale doit être organisée de manière à contribuer à un développement économique durable, recommande Mgr Migliore. De leur côté, les pays en voie de développement doivent entreprendre des initiatives capables d’éviter la corruption et l’immoralité qui ont souvent négativement influencé le développement et le bien-être des peuples ».
« En vertu de la subsidiarité, il est parfois nécessaire, constate Mgr Migliore, que les gouvernements jouent un rôle de premier plan dans l’économie. De cette façon, le rapport entre gouvernements et marchés doit être complémentaire et non compétitif ou antagoniste ».
D’autre part, le représentant du Saint-Siège insiste sur la solidarité internationale et nationale. « Il faut une plus grande solidarité internationale et un abandon des intérêts de groupe aux objectifs égoïstes et contraires au bien commun. Il faut mettre un terme à la corruption tant dans les pays en voie de développement que dans les pays riches, afin que toutes les couches sociales, et pas seulement quelques privilégiés, puissent bénéficier des fruits du commerce et d’un développement sain ».
« Le but principal de la participation du Saint-Siège aux réunions internationales est, rappelle en outre Mgr Migliore, de contribuer à la promotion de la dignité humaine et du bien commun de la famille humaine tout entière. En matière économique et commerciale, le Saint-Siège est en faveur d’un système équitable et juste, propre à garantir la dignité et le développement complet de la personne ».
