Une façon efficace d'aider ceux qui souffrent

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Le card. Parolin à la basilique Saint-Augustin de Rome

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La « véritable inquiétude conduit à Dieu » et fait « devenir collaborateur de son projet » : concrètement, cela consiste notamment à « prendre à cœur le destin de ceux qui souffrent et trouver la manière la plus efficace de les aider », explique le cardinal Parolin en la fête de saint Augustin, le 28 août 2014.

Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin a inauguré une plaque en mémoire de la visite du pape François en la basilique romaine dédiée à l’évêque d’Hippone, il y a un an (cf. Zenit du 29 août 2013).

Durant son homélie, le cardinal Parolin a médité sur « l’inquiétude » de l’âme qui recherche Dieu, thème cher à saint Augustin : « il faut savoir distinguer entre les inquiétudes, car parfois, elles sont fausses », fait-il observer au micro de Radio Vatican.

Il s’agit pour le chrétien « de discerner dans son monde intérieur les inquiétudes qui peuvent le mener à Dieu et celles qui peuvent au contraire éloigner de lui » : « la véritable inquiétude, c’est celle qui conduit à Dieu et qui fait reposer en lui ».

Sur le modèle de saint Augustin, le cardinal invite le baptisé à « apprendre à lire, derrière les événements, le plan de Dieu qui est en train de se développer et qui est toujours un projet de paix et de salut pour l’homme ».

En réponse, il est appelé à « devenir collaborateur de ce projet de Dieu », c’est-à-dire « s’oublier lui-même » et « s’offrir humblement mais totalement, pour la réalisation de la cité de Dieu où prévaut l’amour de Dieu ».

Cette collaboration consiste aussi à « prendre à cœur le destin de ses frères, ceux qui souffrent, les chrétiens et toutes les autres minorités : trouver la manière concrète et la plus efficace de les aider », ajoute le cardinal en évoquant la situation des pays du Moyen-Orient.

Il cite également des paroles de saint Augustin « d’une actualité brûlante » : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi. »

A une époque « où tant d’hommes semblent ne pas s’intéresser à Dieu, c’est une parole qui peut être comprise par les gens : s’ils trouvent un moment pour s’écouter, pour aller dans la profondeur de leur cœur, ils sentent qu’ils ont en eux une attraction vers ce rocher qui peut donner une consistance à leur cœur », estime-t-il.

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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