Une « cascade de grâces » pour le pape : vœux du cardinal Bertone

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Fête de saint Joseph, concert en l’honneur de Benoît XVI

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ROME, Vendredi 19 mars 2010 (ZENIT.org) – Le cardinal Bertone souhaite au pape Benoît XVI une « cascade de grâces » en cette fête de son saint patron de baptême.

Benoît XVI a fêté la Saint-Joseph en musique grâce à un concert d’une œuvre de Haydn, dans la tonalité du carême, spécialement le vendredi : « Les Sept dernières paroles du Christ en Croix », offert en son honneur ce soir au Vatican, en la salle Clémentine. Le jour de la fête du pape est chômée au Vatican.

Le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, SDB, a introduit le concert en soulignant que le pape Benoît XVI ressemble à son saint patron de baptême, saint Joseph, dont il a bien des traits.

Il a terminé en évoquant un tableau de saint Joseph que don Bosco a fait peindre et qui se trouve à Turin en la basilique de S. Maria Ausiliatrice : saint Joseph porte l’Enfant Jésus sur son bras gauche, Marie se tient debout à gauche de l’Enfant, saint Joseph reçoit de l’Enfant Jésus des roses qu’il déverse de sa main droite « doucement » sur l’Eglise et le monde.

Faisant allusion aux tempêtes dans lesquelles le pape doit actuellement guider l’Eglise, le cardinal Bertone a conclu : « Nous demandons une cascade de grâces sur Votre Sainteté, et nous vous offrons ce cadeau spécial d’un concert et surtout d’une élévation spirituelle ».

Le « Quatuor Henschel », de Munich – donc deux violons, alto et violoncelle – et le mezzo soprano italo-allemande, Susanne Kelling, ont exécuté la fameuse œuvre « Les Sept dernières paroles du Christ en Croix » (1786) du compositeur prénommé lui aussi Joseph, Haydn (1732-1809), mais dans une nouvelle version de la « Passion » de Haydn de José Peris Lacasa.

Ce musicien espagnol, compositeur et professeur à l’université, né en 1924, disciple de Carl Orff, considère cette musique de Haydn à la fois « profondément religieuse » et « géniale ». Il a ajouté, dans une première version de l’œuvre de Haydn, ce morceau pour mezzo soprano, en alliant à la musique les textes originaux – le passage biblique et un sermon bref -. Il a ensuite inséré le Quatuor à cordes dans cette version qui a été aujourd’hui exécutée au Vatican.

Selon José Peris Lacasa, c’est le pape lui-même, qui, entendant parler de la version espagnole aurait émis le souhait de l’entendre.

Au terme du concert, le pape a remercié les musiciens et la soprano qui a donné « sa voix » aux Paroles de Jésus en Croix, le compositeur qui a adapté l’œuvre de Haydn, les cardinaux Bertone et Sodano.

Il a présenté l’oeuvre de Haydn comme un exemple « parmi les plus sublimes de comment l’art peut épouser la foi ».

Le pape a souligné que l’auteur s’inspire de l’Evangile. « Sur la dure Croix, Dieu a prononcé à travers le Christ le mot d’amour le plus beau et le plus vrai, qui est Jésus qui se donne pleinement et de façon définitive. C’est lui la dernière parole de Dieu, non pas au sens chronologique mais qualitatif », a-t-il expliqué.

« Je suis peut-être allé un peu loin avec cette réflexion mais la faute, ou peut-être le mérite est de Franz Joseph Haydn », a-t-il ajouté.

Benoît XVI a exprimé le vœu que tous puissent « suivre Jésus de près comme la Vierge Marie » et ainsi être prêts à « célébrer la Pâque, désormais proche ».

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ZENIT Staff

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