Pope Francis prays at the first session of the Synod of Bishops

PHOTO.VA - OSSERVATORE ROMANO

Un synode « pour la vie du monde »

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Regard orthodoxe sur le synode pour la famille

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Ce synode est « pour la vie du monde », affirme le primat orthodoxe d’Estonie, et l’Eglise s’y « construit ».

Le métropolite Stephanos est en effet le représentant du patriarcat œcuménique de Constantinople au synode, comme « délégué fraternel ». Il a participé au point presse quotidien de la mi-journée au Vatican ce vendredi 16 octobre.

« Ensemble, nous partageons cette préoccupation pour la vie du monde », c’est de cela qu’il est question, au fond, quand on parle de la famille, a affirmé le primat orthodoxe.

Il souligne la grande liberté d’intervention des délégués en assemblée générale et dans les carrefours linguistiques : « Nous ne sommes pas que des spectateurs, nous sommes intervenus aujourd’hui. Dans les commissions (carrefours linguistiques, ndlr) nous travaillons sur un pied d’égalité et en toute liberté, toutes nos interventions sont prises en compte. »

Il témoigne de cette expérience d’Eglise : « Nous sommes en train de découvrir indispensables les uns par rapport aux autres. On n’est plus fermés dans cercles ecclésiastiques. (…) Je rends grâce à Dieu qui m’a permis et de constater cette réalité. »

Il a souhaité que les media cherchent le « positif » et pas le « scandale » : « Vous avez un synode, Eglise est réunie là: vous croyez que tous vont aller dans le même sens ? » C’est « un dialogue », fait « pour construire, pas pour détruire, bien sûr, avec des idées différentes ».

Il prend l’exemple de la lettre – privée – de 13 membres du synode (sur 170) au pape François : ce n’était pas « pour faire scandale, pas pour faire division ». Mais les évêques agissent, explique encore le représentant de Constantinople, « avec leur conscience d’évêque », pas pour «  s’opposer ».

« Il paraît aussi qu’on cherche à tâter le terrain pour voir qui est progressiste pas », or, fait observer le Primat orthodoxe,  « nous avons tous notre façon de travailler. »

Il se dit heureux d’être « témoin » de ce qu’il « voit » au synode : « des évêques sérieux, conscients de leurs responsabilités de pasteurs (…). Pas des robots, mais chacun avec sa vision de sa responsabilité pastorale. »

Il souhaiterait que les media « relèvent cet aspect positif dans lequel se construit l’Eglise ».

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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