Un miracle aux Etats-Unis: un enfant sauvé par la prière de mère Casini

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Vers la béatification de la fondatrice franco-italienne

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Les miracles continuent de se produire dans le monde, notamment par l’intercession des futurs saints ou bienheureux: le Vatican vient d’en authentifier un dû à la prière de Maria Teresa Casini (1864-1937), fondatrice de la Congrégation des Oblates du Sacré-Coeur, dont l’apostolat s’est développé au service de l’éducation des jeunes et du soutien aux prêtres.

La reconnaissance du miracle, approuvée par le pape François jeudi, 22 janvier, dans l’après-midi, à l’occasion d’une audience accordée au préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Angelo Amato, sdb, ouvre la voie à sa béatification.

Il s’agit de la guérison d’un jeune garçon de 5 ans, survenue en 2003, aux Etats-Unis, dans le diocèse de Youngstown (Ohio).

Le petit garçon allait au jardin d’enfants chez les soeurs Oblates du Sacré-Coeur. Un jour, il faillit se noyer complètement, et il tomba dans le coma. Les soeurs et sa famille s’en remirent à l’intercession de la fondatrice.

Le vendredi 27 juin, ce jour-là solennité du Coeur Sacré de Jésus, au moment où l’on célébrait la messe dans la chapelle des soeurs, vers 19h, l’enfant commença à se réveiller. Il se mit à bouger les bras et les jambes.

Le lendemain, samedi 28 juin, on lui enleva les tubes d’assistance médicale. Le dimanche 29 juin, il recommença à s’alimenter normalement. Le lundi 30 juin, il fut renvoyé chez lui, en bonne santé. Il grandit ensuite normalement, sans séquelles de son accident.

La vie de mère Casini

Née près de Rome, à Frascati, le 27 octobre 1864, elle s’est éteinte non loin de là, à Grottaferrata le 3 avril 1937.

Son papa, Tommaso Casini, était italien et sa maman, Mélanie Rayner, française. A la mort de son papa elle avait dix ans et avec sa maman et ses grands-parents maternels, elle alla habiter à Grottaferrata. L’abbé de l’abbaye, le P. Arsenio Pellegrini, devint son père spirituel.

Elle entra d’abord chez les Clarisses de Rome – près de la basilique Saint-Pierre-aux-liens, sous le nom de soeur Serafina du Coeur de Jésus. Mais deux ans plus tard, sa santé ne lui permit pas d’y rester. 

Elle revint chez les siens, habitée par le désir de se consacrer pour la sanctification des prêtres. Des jeunes qui partageaient son idéal la rejoignirent. En 1894 le groupe prit le nom de “Victimes du Sacré Coeur”.

Elles formèrent un institut de clôture stricte au début, avant d’évoluer avec l’ouverture à l’apostolat, sur recommandation de l’évêque de Frascati, le cardinal Francesco Satolli. Elles ouvrirent un atelier en 1910 puis différents instituts d’éducation des jeunes filles.

Les soeurs reçurent une première approbation canonique en 1916 comme Oblates du Sacré Coeur. En 1920 s’ajouta l’oeuvre des “Petits amis de Jésus”, en préparation au petit séminaire. Ensuite, elles fondèrent un institut pour accueillir les prêtres âgés, malades, pauvres. Les communautés se développèrent en Italie, aux Etats-Unis, au Brésil.

En 1930, à 66 ans, et après 30 ans d’activité, la fondatrice se retira à Grottaferrata où elle s’éteignit le 3 avril 1937.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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