Un maire italien à la Marche pour la vie de Paris

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Une autre vision de la politique

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ROME, mardi 31 janvier 2012 (ZENIT.org) – Un maire italien, Luciano Trapletti, a participé, dimanche 22 janvier à la « Marche pour la vie » organisée à Paris. Il donne son témoignage d’engagement politique.

La 8e édition de la Marche française pour le respect de la vie, qui s’est déroulée à Paris, le 22 janvier dernier, a rassemblanté plus de 30.000 personnes dont une majorité de jeunes, venus de toute la France, soutenus par de nombreuses délégations étrangères. (cf. ZENIT vendredi 20 janvier 2012).

Parmi ces délégations, la délégation italienne du Mouvement pour la vie, soit plus de 25 personnes, surtout des jeunes, dont le maire de Berzo S. Fermo, dans la région lombarde du nord de l’Italie, Luciano Trapletti, membre bénévole depuis 20 ans.

Au milieu de la foule qui a défilé de la République à l’Opéra, ZENIT a recueilli ses impressions, révélant un autre visage de la politique.

Zenit – Bande tricolore de maire, sac à dos et chaussures de gymnastique, vous êtes ici à Paris pour la vie : pourquoi?

Luciano Trapletti – La valeur de la vie en laquelle je crois fermement est fondamentale. Si nous mettons la vie, surtout celle du plus démuni, à la première place, je pense que nous aurions peu à penser à   l’économie et à tant d’autres questions qui, clairement, ne sont pas essentielles.

C’est une belle vision mais que tous n’ont pas aujourd’hui …

Oui c’est vrai … une belle vision! Mon expérience personnelle est d’avoir été touché par un drame familial. C’est le motif de mon enthousiasme et de l’importance que je donne à la vie. Si nous ne mettons pas l’être humain à la base, celui qui est devant nous, surtout le plus démuni, il est évident que nous ne pouvons pas continuer à penser en grand, car tout part de ce qui est petit.

Pour vous, c’est la « vraie » politique ?

Hélas, je le dis souvent à mes citoyens, l’exemple que nous avons de nos supérieurs et politiques ne va pas toujours dans ce sens-là. Cette manifestation me donne par contre beaucoup d’enthousiasme, surtout en voyant tant de jeunes … On peut espérer en un pas en arrière et que le gouvernement comprenne qu’il faudrait peut-être revoir, à la base, les priorités: pas seulement économie, argent et sécurité sociale mais quelque chose d’autre aussi.

Comme vous l’avez dit, c’est de l’attention à l’enfant à que part ensuite l’économie et tout le reste. Que pensez-vous de cette Marche ? Vous attendiez-vous à cela?

C’est la première année que je viens, mais les années passées, j’ai suivi un peu les étapes, en en parlant avec des amis qui y avaient participé. Cette année, c’était la cinquième année qu’ils y allaient. Mais le vivre personnellement, avec mes jeunes et d’autres personnes, c’était autre chose. C’est beau de partager, mais surtout de savoir qu’il y en a d’autres, comme toi, qui se battent pour qu’il n’y a ait pas que les droits des animaux à être défendus,  même s’il est juste et un devoir de les défendre contre la vivisection etc. Il serait peut-être mieux d’intervenir surtout en faveur de l’homme.

On est très attentif à la nature, moins à l’homme-embryon ?

Ceci est un autre bel aspect. Il faudrait bien souvent savoir donner un juste poids aux choses, mais surtout faire un choix des priorités. Certes, pour ceux qui croient en Dieu, la priorité devrait être la vie, un don merveilleux que Dieu nous a donné. Pour le non-croyant aussi, la vie reste un don merveilleux et surtout un bien d’une grande valeur qu’il faut aider à grandir.

Vous pensez donc que faire des « Marches pour la vie »  soit nécessaire et positif?

Absolument. On manifeste pour chaque raison juste et partageable, un motif en plus pour  marcher pour la vie, qui est à la base de tout.

Propos recueillis par Elisabetta Pittino
Traduction d’Isabelle Cousturié

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ZENIT Staff

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