“Un acte de réconciliation entre Occident et Orient”, par le cardinal Kasper

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CITE DU VATICAN, Dimanche 28 novembre 2004 (ZENIT.org) – La remise des reliques des saints Grégoire de Nazianze et Jean Chrysostome au patriarcat de Constantinople constitue “un acte de réconciliation entre l’Orient et l’Occident”, estime le cardinal Kasper.

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Une délégation romaine, guidée par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, accompagne le retour des reliques des saints à Constantinople et participera, comme chaque année, le 30 novembre, au Phanar, le siège du patriarcat œcuménique, aux célébrations de la fête du saint patron du patriarcat, saint André, frère de l’apôtre Pierre.

Le cardinal Kasper a confié au micro de Radio Vatican que les deux saints sont “deux pères de l’Eglise très importants, vénérés et estimés en Occident et en Orient, et qui forment une sorte de pont entre l’Occident et l’Orient, entre les deux côtés de la chrétienté. La remise des reliques est un premier signe de l’amélioration de nos relations avec les Eglises orthodoxes. En second lieu, c’est un signe d’un héritage commun depuis les deux premiers siècles de la chrétienté : la même foi en Jésus Christ, vrai Homme et vrai Dieu. La même foi dans la Sainte Trinité et beaucoup d’autres choses. Maintenant on a ajouté aussi une sorte de comunicatio in sacris, pour les reliques : il ne s’agit pas en effet d’ossements morts, ni pour les Orthodoxes ni pour nous, mais ils font partie des saints qui sont dans la gloire du Ciel, une sorte de contact avec la réalité céleste, et nous participons ensemble à cette réalité. C’est pourquoi ce geste a une signification très, très profonde. Cela fait un grand effet. C’est en définitive, un acte de réconciliation entre l’Orient et l’Occident et donc un pas très important pour l’avenir œcuménique”.

Pour ce qui est du voyage, aux côtés du patriarche, le cardinal Kasper souligne : “C’est un fait extraordinaire le fait de voyager ensemble avec le patriarche qui nous a invités. Nous aurons, comme c’est l’habitude, des conversations au Phanar, et cette fois nous voulons convoquer encore la Commission théologique internationale, et ce sera aussi là un pas très important. A Constantinople, de nombreux représentants d’autres Eglises orthodoxes sont également rassemblés : ce sera une grande fête, une grande célébration. D’autres évêques, du mouvement des Focolari seront également présents au Phanar, et, cette fois, la célébration de saint André sera extraordinaire”.

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ZENIT Staff

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