Trouver de nouveaux fonds pour le développement, une urgence

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CITE DU VATICAN, Lundi 12 juillet 2004 (ZENIT.org) – Il est urgent de trouver de nouveaux fonds pour le développement, déclare le cardinal Renato Raffaele Martino, à l’issue du symposium sur « Pauvreté et mondialisation » organisé le 9 juillet au palais San Calisto, siège de son dicastère, le conseil pontifical Justice et Paix.

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« La dignité humaine et la liberté sont les objectifs du développement », mais « cela ne pourra se réaliser tant que manqueront les ressources pour garantir de réels progrès dans la santé, l’éducation, et les infrastructures », indique la « Déclaration finale » de ce séminaire qui rassemblait des experts internationaux et des représentants des agences de l’ONU, aux côtés des pasteurs de l’Eglise et d’organisations non gouvernementales.

Dans ce document final, les participants rappellent qu’il est nécessaire que les Etats riches consacrent 0,7% de leur PIB au progrès des pays en voie de développement.

Dans ce contexte, ils apportent leur soutien à de nouvelles initiatives comme l’International Finance Facility, présentée au cours de ce symposium par le Chancelier de l’Echiquier britannique, M. Gordon Brown.

Le cardinal Martino fait un bilan de la rencontre en ces termes au micro de Radio Vatican: « Il y a eu un consensus unanime pour reconnaître la nécessité et l’urgence de trouver d’autres ressources pour arriver à maintenir les objectifs que la communauté internationale s’est donnée pour 2015. Si on ne trouve pas ces fonds, le monde en voie de développement devra attendre encore des siècles, selon les prévisions du chancelier Gordon Brown. Il y a donc une extrême urgence à trouver ces fonds. Le conseil pontifical Justice et Paix recueillera ces conclusions et fera un document résumant les discussions du séminaire et les communiquera à travers les conférences épiscopales ou les moyens normaux de communication aux organismes intéressés ».

A propos des relations entre le Saint-Siège et l’ONU dans la lutte contre la pauvreté, l’ambassadeur Oscar de Rojas, coordinateur de l’ONU pour le Financement du développement, confie à Radio Vatican : « Le Saint-Siège est une voix très respectée aux Nations Unies. Je pense que lorsqu’il parle en ces thèmes du développement, il est écouté de tous et il a un poids moral. Je pense que c’est un bien ».

L’ambassadeur estime « très pertinente » l’invitation de Jean-Paul II à réveiller la « créativité de la charité » : « La clef de toute la question est justement la solidarité, observe l’ambassadeur. Le jour où nous aurons un monde fondé sur la solidarité, où tous prendront en compte les problèmes des autres, spécialement des plus faibles, et que nous nous sentirons responsables de la vie de chacun, ce jour-là le monde sera très différent. La solidarité est le concept clef ».

Pour M. Oscar de Rojas, enfin, la société civile a un rôle capital de « sensibilisation » : « Elle peut chercher à soutenir certaines batailles. Elle peut secouer les consciences des gouvernements, sur les motifs pour lesquels il faut faire certaines choses, promouvoir le développement. Sans l’aide de la société civile, ce serait très difficile de faire avancer tout cela ».

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ZENIT Staff

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