Tremblement de terre en Italie : proximité de Benoît XVI

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Sept morts et d’immenses dégâts matériels

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Anita Bourdin

ROME, dimanche 20 mai 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI exprime sa peine pour les 7 victimes du tremblement de terre survenu dans la nuit de samedi 19 à dimanche 20 mai,  dans le Nord-Est de la péninsule italienne, en Emilie-Romagne, autour des villes de Modène, Ferrare, Bologne : l’épicentre se trouve entre Ferrare et Bologne.

Le pape a en effet présidé la prière mariale du Regina Coeli, à midi, ce dimanche 20 mai, de la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, devant des milliers de personnes.

« Mes chaleureuses pensées vont également aux chères populations de l’Emilie-Romagne, frappées il y a quelques heures par un tremblement de terre. Je fais part de ma proximité spirituelle à toutes les personnes éprouvées par cette calamité: implorons de Dieu la miséricorde pour tous ceux qui sont morts et du réconfort pour les blessés dans leurs souffrances », a déclaré Benoît XVI.

L’une des victimes du tremblement de terre est un jeune Marocain de 29 ans, Tarik Naouch, marié, de Bevilacqua dans la province de Bologne, qui était de service de nuit dans un établissement industriel à Stellata. Il était depuis 20 ans en Italie avec ses parents et il avait déposé les papiers nécessaires pour que sa jeune femme le rejoigne.

Une secousse d’une magnitude de 5, 9 sur l’échelle de Richter, vers 4 h, a été suivie d’une autre vers 5 h, puis vers 15 h 18 (magnitude : 5, 2): les monuments historiques ou publics sont très endommagés et la pluie rend encore plus dangereux des dizaines d’édifices.

Des centres d’accueil ont été mis en place, mais la population a cherché refuge aussi chez parents et des amis en dehors des centres historiques: la messe n’a pas été célébrée dans les églises ce dimanche matin, en raison du danger d’écroulement.

On estime que 3000 personnes ont dû quitter leurs habitations, et l’on compte une cinquantaine de blessés. Hôpitaux et la prison de Ferrare ont été évacués. Une centaine de répliques ont été ressenties: celle de 15 h 18 jusqu’à Milan.

Trois ouvriers ont été tués à Sant’Agostino dans l’écroulement des bâtiments où ils travaillaient, dans une fabrique de céramiques, un autre est également mort sous l’écroulement du toit d’une usine. Deux autres personnes ont été tuées: une personne âgée dans une petite ville très endommagée, également à Sant’Agostino, du fait de l’écroulement de sa maison, et une autre du fait d’un malaise, à Bologne.

Une belle histoire d’un sauvetage hors de l’ordinaire a été racontée par les télévisions : une petite fille de 6 ans est restée bloquée dans sa chambre tandis que les autres habitants fuyaient parce que la maison s’écroulait. Mais son grand-père a pu lui parler : elle était vivante. Or, les communications étant endommagées, il était impossible d’appeler les secours. Mais par erreur, sa maman, a appelé un numéro de portable, qui s’est révélé être celui d’un médecin qui se trouvait à New York : lui, a pu contacter les secours de Rome, qui ont averti les secours de Modène. Ils ont dégagé la petite Vittoria (qui porte bien son nom : Victoire), restée sous les décombres pendant plusieurs heures, protégée par une poutre, et elle est sortie indemne.

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ZENIT Staff

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