Traite des êtres humains: les Eglises appellent l'UE à l'action

Print Friendly, PDF & Email

Séminaire de dialogue COMECE-CEC

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Il est urgent pour l’Union européenne (UE) et ses Etats membres de mettre en œuvre le cadre juridique existant et d’intensifier la coopération avec la société civile et les organisations d’église qui travaillent avec les victimes au niveau local, déclare la COMECE, à l’issue d’un séminaire de dialogue avec la Commission européenne organisé par la Commission des épiscoapt de la communauté européenne (COMECE) et la Commission « Eglise et Société » de la Conférence des Eglises d’Europe (KEK) en coopération avec la Commission des Eglises pour les migrants en Europe (CCME) le 27 novembre.

On estime à plus de 800.000 le nombre de femmes, d’hommes et d’enfants qui sont victimes de la traite des êtres humains dans l’UE aujourd’hui. Près de 60% des victimes proviennent de pays de l’UE. 

La traite des êtres humains est une forme moderne d’esclavage, une activité criminelle et une entreprise mondiale lucrative. On estime que 16% des victimes sont des enfants, parfois vendus pour des sommes allant jusqu’à 40.000 euros. Outre l’exploitation sexuelle et le travail forcé, la traite des êtres humains prend de nouvelles formes, par exemple à des fins de reproduction, comme la maternité de substitution forcée ou l’adoption illégale..

Les participants à ce séminaire de dialogue ont appelé à plusieurs reprises à la collecte de données plus fiables et complètes, notamment des estimations chiffrées précises afin de permettre aux politiques et aux organisations religieuses de mieux répondre aux besoins des victimes. Ils ont également apporté à ce dialogue leur expertise politique et leur expérience de terrain, en présentant des témoignages directs sur la traite des personnes en Europe.

Les victimes de la traite des êtres humains ont besoin de davantage de protection et d’assistance au travers de la mise en œuvre plus large de la législation existante. Les victimes de la traite des êtres humains ne doivent pas être punies pour des actes commis alors qu’elles sont victimes de la traite. Un soutien financier continu des organisations de la société civile et des organisations d’Eglise contribuera à la réalisation de ces objectifs.

Dans le domaine juridique, l’UE a déjà adopté une série de directives et d’instruments. Cependant, ces instruments doivent être actualisés afin de couvrir les nouvelles formes de traite et d’assurer la poursuite de leur mise en œuvre au niveau national.

En réponse à la complexité et la gravité de ces questions, la COMECE et la CEC / CCME ont décidé de fournir à la Commission européenne une compilation de leurs propositions et recommandations dans les prochaines semaines.

Plus d’information:

http://comece.eu/site/fr/dialogueueeglises/structuredudialogue/article/6938.html

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel