Toussaint: La fête du saint inconnu

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Paix pour qui a vécu, paix pour qui vit, et paix pour qui vivra

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CITE DU VATICAN, Dimanche 3 novembre 2002 (ZENIT.org) – le pape Jean-Paul II a invoqué, à la Toussaint, le don de la paix:  » paix pour qui a vécu, paix pour qui vit, et paix pour qui vivra ».

La Toussaint, c’est la fête de tous les saints ensemble, connus et inconnus, a rappelé le pape lors de l’angélus du 1er novembre. C’est aussi la date anniversaire de son ordination sacerdotale (1er novembre 1946).

Le pape rappelait les noms des neuf nouveaux saint proclamés depuis un an et indiquait la possibilité de se rendre « spirituellement » sur la tombe de ceux qui reposent pourtant au loin. Le pape confie qu’il prie particulièrement pour les défunts victimes de morts violentes et explique le lien entre cette intercession pour les défunts et la prière pour la paix.

« Aujourd’hui, l’Eglise, comme le dit la liturgie, a « la joie de célébrer en une fête unique les mérites et la gloire de tous les saints (Oraison de la collecte): non seulement de ceux qu’elle a proclamés au cours des siècles, mais aussi des innombrables hommes et femmes dont la sainteté, cachée en ce monde, est bien connue à Dieu et resplendit dans son Règne éternel ».

« Dans le climat spirituel de la communion des saints, continuait le pape, j’aime à rappeler les neuf frères et sœurs qui ont été canonisés au cours de l’an dernier: Alonso de Orozco; Ignazio da Santhià; Umile da Bisignano; Paulina do Coração Agonizante de Jesus; Benedetta Cambiagio Frassinello; Pio da Pietrelcina; Pedro de San José Betancur; Juan Diego di Guadalupe; Josemaría Escrivá de Balaguer ».

« En pensant à ces lumineux témoins de l’Evangile, nous rendons grâces à Dieu, « source de toute sainteté », continuait le pape, pour les avoir donnés à l’Eglise et au monde. Par leur exemple, ils montrent que « tous les fidèles – comme l’enseigne le concile – sont appelés à la plénitude de la foi chrétienne et à la perfection de la charité » (Lumen gentium, 40), en tendant au  » haut degré  » de la vie chrétienne ordinaire (cf. Lettre ap. Novo millennio ineunte, 31).

« La fête d’aujourd’hui nous invite à tourner le regard vers la Ciel, but de notre pèlerinage terrestre. C’est là que nous attend la fête de la communion des saints. Là, nous retrouverons nos chers défunts, pour lesquels s’élèvera la grande commémoraison liturgique de demain », continuait le pape.

« Les fidèles chrétiens et es familles se rendront ces jours-ci dans les cimetières, où reposent les restes mortels de leurs conjoints, dans l’attente de la résurrection finale. Moi aussi je reviens spirituellement sur la tombe de ceux qui me sont chers, où j’ai eu l’occasion de me rendre récemment au cours de mon voyage apostolique à Cracovie ».

« Mais le 2 novembre nous demande de ne pas oublier, et même, d’une certaine façon de privilégier dans la prière les âmes de tant de défunts dont personne ne se souvient, pour les confier à l’embrassement de la Miséricorde divine. Je pense en particulier à tous ceux qui, au cours de l’année écoulée, ont quitté ce monde. Je prie particulièrement pour les victimes d’événements sanglants, qui au cours des derniers mois et ces jours-ci également ont continué d’affliger l’humanité. La commémoraison de tous les défunts ne peut pas ne pas être en même temps une invocation chorale de la paix: paix pour qui a vécu, paix pour qui vit, et paix pour qui vivra ».

« Dans la gloire du paradis, ajoutait Jean-Paul II, resplendit la Vierge Marie, que le Christ a couronnée Reine des Anges et des Saints. C’est vers Elle, « signe sûr de l’espérance et de la consolation (Lumen gentium, 68), que regarde l’Eglise pérégrinante, désireuse de s’unir à l’Eglise triomphante dans la patrie céleste. A la Très Saint Vierge Marie, nous confions tous les défunts, afin que leur soit accordée la béatitude éternelle ».

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ZENIT Staff

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